L’inquiétude : on ne sait jamais


On s’attend a beaucoup de chose, d’événement mais ne connaissant pas l’avenir, il arrive que c’est tout le contraire mais ce n’est pas nécessairement pour le pire …
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L’inquiétude : on ne sait jamais

 

"Demain est un mystère."

Au lieu de croire aveuglément qu’une épreuve est un malheur, il est utile d’explorer différentes façons de voir la situation. Dans votre passé, il y a sûrement des évènements qui semblaient défavorables au départ et qui se sont finalement révélés être bénéfiques. Il faut du temps pour déterminer si un évènement est vraiment positif ou négatif. Conséquemment, lorsque vous redoutez quelques choses, cette inquiétude est basée sur une hypothèse. D’une part, vous ne savez même pas avec certitude si l’évènement appréhendé aura lieu. D’autre part même s’il a lieu, vous ne pouvez pas prédire avec ses conséquences exactes.

Par exemple, votre candidature à une promotion est refusée. Vous êtes très déçus. Mais peu de temps après, vous posez votre candidature pour un poste beaucoup plus avantageux (le poste de vos rêves). Vous obtenez rapidement celui-ci puisqu’il correspond exactement à vos compétences. Cette promotion idéale n’aurait pas eu lieu si vous aviez obtenu le premier poste. Donc, un évènement qui s’emblait très défavorable (refus initial) s’est révélé être grandement bénéfique, soit l’obtention du poste de vos rêves.

"On doute de tout
sauf de son point de vue parfois mal informé."

Avant de considérer une épreuve comme un malheur, explorez les différentes facettes de la prétendue difficulté à venir. Par exemple, utilisez les questions suivantes pour démasquer ce prétendu malheur :

  • Est-ce que je connais d’une façon certaine ce que l’avenir me réserve ?
  • Dans le passé, est-ce que j’ai déjà exagéré les conséquences d’une épreuve ?
  • Est-ce possible que ce “malheur” appréhendé se transforme éventuellement en évènement bénéfique ? Si oui, comment ?
  • Est-ce que certaines personnes, qui vivent cette épreuve, ne semblent pas être si affligés ?
  • Est-ce je suis suffisamment conscient des opportunités potentielles qui se cachent peut-être dernière cette épreuve ?
  • Est-ce possible que le vent tourne et que les évènements tournent rapidement en ma faveur ?
  • Finalement, est-ce je reconnais que mon point de vue est subjectif. Et que ce point de vue n’est qu’une façon parmi tant d’autres de percevoir la situation ?

Conclusion

Personne ne peut pas prédire l’avenir avec certitude. Servez-vous de cette vérité pour changer votre attitude face aux soucis.

Lorsqu’une inquiétude sérieuse prend racine dans vos pensées, combattez-la avec des arguments objectifs (possiblement identifiés grâce aux questions précédentes). Ceci dans le but de jeter le doute sur la véracité de vos prédictions préoccupantes. L’inquiétude est une matière première que nous pouvons transformer en faisant intervenir notre intelligence et notre discernement.

"Reconnaître l’incertitude associée à nos inquiétudes est une grande manifestation de sagesse."

Denis St-Pierre

Le saviex-vous ► Paroles de plantes UN « SANS-FIL » CHIMIQUE !


Les recherches ont probablement évoluer depuis 2006, et ce n’est pas non plus l’article que je cherchais qui date d’encore plus loin au temps que j’étais sur msngroups.. (ils ont fermé depuis) mais suite a une billet de mon amie lullaby,Ah si les arbres pouvaient parler…… j’ai voulu trouver un article qui parle de la communication des arbres Une chose qui faut réfléchir sur la manipulation génétique des plantes pour les rendre plus performants nous risquons d’atténuer leur capacité d’échanger des informations entre eux .. A noter

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Paroles de plantes
UN « SANS-FIL » CHIMIQUE !

 

 

 

© Jocelyn Boutin

Et si les végétaux communiquaient entre eux par une espèce de « sans-fil » chimique ? Après tout, les plantes sont expertes dans l’émission de composés volatils ! Ne dégagent-elles pas l’oxygène que nous respirons ? Et n’exhalent-elles pas des arômes floraux envoûtants ?

par Marie-Hélène Croisetière

« À l’aide ! À l’aide ! », s’époumonent-elles. Grignotés de toutes parts par les insectes et les mammifères herbivores, les plantes et les arbres ne restent pas sans voix. Leurs appels chimiques sont entendus par les végétaux voisins et quelques insectes alliés.

Tel un linguiste, Ian Baldwin explore depuis 20 ans le mystérieux langage des plantes. Ce sont d’ailleurs les premiers signes d’une communication entre végétaux qui l’ont amené à embrasser une carrière de chercheur. C’était en 1983 et il était étudiant en biologie aux États-Unis.

« Une étude venait de paraître, raconte-t-il, dont les résultats révolutionnaient l’idée que l’on se faisait des plantes. David Rhoades, chercheur à l’Université de Washington, avait infesté quelques saules avec des chenilles. Celles-ci broutaient les feuilles, qui se ‘défendaient’ en émettant des substances toxiques pour les chenilles. Jusque-là, rien de surprenant pour la science de l’époque. La grande nouveauté, ç’a été de découvrir que les mêmes substances étaient sécrétées par les feuilles non attaquées du même arbre et, plus déconcertant encore, par des arbres intacts situés à quelques mètres de distance ! »

Rhoades émet l’hypothèse que l’arbre attaqué produit une substance de défense qui est captée par les arbres voisins. Intrigué, Baldwin se lance dans l’étude des mécanismes de communication entre les plantes. Le biologiste dirige aujourd’hui le Max Planck Institute for Chemical Ecology, en Allemagne.

Fumets signalétiques


Les arbres « parlants » de David Rhoades communiquaient-ils par leurs racines ou par les airs ? Baldwin choisit de vérifier la seconde hypothèse. Après tout, se dit-il, les plantes sont expertes dans l’émission de composés volatils ! Ne dégagent-elles pas l’oxygène que nous respirons ? Et n’exhalent-elles pas des arômes floraux envoûtants ?

Baldwin empote donc de jeunes peupliers et érables à sucre. Sur certains de ces arbres, il déchire quelques feuilles afin de simuler le broutage des chenilles. Deux jours plus tard, les feuilles intactes des arbres voisins émettent une grande quantité de tanins et de phénols, des substances qui ralentissent la croissance des chenilles. Baldwin croit ainsi détenir la preuve qu‘une plante, en milieu naturel, peut percevoir les composés volatils d’une autre. Il suggère que l’éthylène, un composé volatil, pourrait servir de signal entre les arbres.

De nombreux scientifiques ne l’entendent toutefois pas ainsi. Ils reprochent à Baldwin d’avoir réalisé son expérience dans un laboratoire non aéré, où les concentrations en composés volatils atteignent des seuils beaucoup plus élevés qu’en milieu naturel. Autre élément à considérer dans ce type de labo, les concentrations en gaz carbonique (CO2) sont plus faibles que dans la nature. Au début de l’expérience, les plantes absorbent rapidement le CO2 disponible (pour réaliser leur photosynthèse). Sans aération, le gaz carbonique vient cependant à manquer et les plantes ouvrent alors tout grand leurs stomates pour capter le CO2 résiduel présent dans l’air. Cela augmente évidemment la réceptivité des feuilles aux composés volatils, faussant les résultats de l’expérience.

Stomates : Ouvertures microscopiques dans l’épiderme d’une feuille assurant les échanges gazeux entre la plante et l’atmosphère.

La démonstration n’était donc pas parfaite. Certes, elle confirmait qu’une plante peut réagir aux composés volatils émis par une voisine, mais la possibilité qu’une telle « communication » soit possible en milieu naturel restait à démontrer.

Quelque 20 ans plus tard, les expériences réalisées sur le terrain et dans des laboratoires ventilés ont maintenant convaincu la majorité des chercheurs : certaines plantes captent bel et bien les signaux aériens émis par leurs voisines. À ce titre, l’aulne glutineux, le tabac et la sauge comptent parmi les végétaux les plus étudiés.

En revanche, les scientifiques ne s’aventurent pas à généraliser le phénomène. Quelle proportion des espèces végétales perçoit ces signaux aériens ? On l’ignore. S’agit-il surtout d’arbres, de vivaces ou d’annuelles ? Autre mystère ! On ne sait pas non plus si une plante émettrice tire avantage de sa situation d’informatrice. Certes, une voisine informée peut l’aider à combattre un ravageur en émettant elle aussi des substances de défense. Mais l’informatrice a également avantage à voir sa voisine dépérir : la lumière et les éléments nutritifs du sol lui seraient alors entièrement disponibles…

Par ailleurs, le scénario le plus probable est que le signal s’adresse à l’ennemi plutôt qu’à la voisine : la plante reçoit la visite d’un herbivore et produit des « armes chimiques » pour se défendre. Parmi ces substances figurent des molécules volatiles qui sont captées par les plantes voisines et leur signalent la présence du ravageur. Les voisines ne seraient donc pas « informées » volontairement du péril, mais en profiteraient en quelque sorte « par la bande »…

Attaquées par un coléoptère ravageur, certaines variétés de maïs émettent un composé volatil qui, comme une espèce d’ « appel à l’aide », attire un nématode (petit ver) dont le rôle sera de combattre le coléoptère. Tout cela pour dire que la lutte biologique existait bien avant que certains agronomes en fassent leur cheval de bataille !
© JBM / Gilles Murray

Sachez chasser cet herbivore


Si les scientifiques commencent tout juste à décoder la « communication » entre les végétaux, ils sont beaucoup plus avancés en ce qui a trait à la communication entre plantes et insectes.

Revenons aux arbres étudiés par David Rhoades. Attaqués par des chenilles, ils produisent des substances qui intoxiquent leurs assaillantes. Ce système de défense induit, déclenché en cas de besoin seulement, sert de complément aux défenses permanentes, constituées d’épines, de résine ou de latex, par exemple.

Mais comment les arbres différencient-ils les blessures causées par un ravageur de celles provoquées par le panache d’un orignal, par exemple ? Très simple : lorsqu’il broute, l’herbivore laisse des acides gras et des enzymes digestives sur la feuille. Ces traces permettent à l’arbre d’identifier son agresseur et de produire l’arme chimique appropriée. D’ailleurs, les plantes ont tout avantage à ne fabriquer ces molécules qu’en cas d’attaque, car leur élaboration détourne des réserves énergétiques autrement dédiées à la croissance.

Dans le règne végétal, on dénombre plus de 10 000 armes chimiques de ce genre. Certaines sont volatiles, d’autres non, et chaque plante a son répertoire propre. Selon le type d’assaillant, la plante fabrique des substances au goût repoussant ou d’autres susceptibles de dérégler la digestion de l’animal, de ralentir sa croissance ou de l’intoxiquer.

Une plante peut aussi intimider les prochains visiteurs. Le tabac, par exemple, émet une odeur caractéristique lorsqu’il est attaqué par certaines chenilles. L’odeur éloigne les papillons femelles, qui évitent de pondre à cet endroit. La place ne risque-t-elle pas d’être déjà occupée ? Pire encore, cette odeur pourrait avoir alerté des prédateurs… En effet, certaines plantes lancent des appels à l’aide. Ces messages attirent des insectes alliés qui, flairant un bon repas, viennent dévorer ou parasiter l’agresseur de la plante. L’allié fait bombance et la plante s’en tire avec un minimum de dommages !

L’étude de ce phénomène a d’ailleurs valu au biologiste suisse Ivan Hiltpold une publication dans la très réputée revue scientifique Nature en 20051.

« Une façon fort élégante de lancer ma carrière de chercheur », admet-il en riant. Au cours de sa maîtrise, Ivan Hiltpold a étudié le mécanisme d’appel à l’aide de certaines variétés de maïs. Il explique :

« Lorsqu’une racine est attaquée par la chrysomèle des racines de l’Ouest (Diabrotica virgifera virgifera), un coléoptère ravageur, cousin des doryphores de la pomme de terre, elle émet un composé volatil lourd, le (E) caryophyllène, qui attire un minuscule ver du groupe des nématodes. Celui-ci s’introduit dans la chrysomèle, la parasite et la tue ! »

D’autres plantes en font davantage. Lorsqu’elles sont assiégées par un herbivore, elles sécrètent quelques gouttes d’une solution sucrée qui attire un insecte allié. Celui-ci savoure la friandise au passage, avant ou après avoir attaqué « l’ennemi ».

Faire parler les récoltes


Après avoir transformé notre vision des plantes, ces études pourraient bientôt révolutionner nos pratiques agricoles. Au lieu d’arroser nos champs avec des pesticides qui tuent tous les insectes, y compris les espèces utiles, on pourrait aider les plantes à se défendre elles-mêmes, et uniquement contre les insectes vraiment nuisibles.

Comment ?

« En fabriquant des composés volatils imitant ceux émis par les plantes attaquées et en les vaporisant sur les cultures infestées. Puisque ces composés amènent les plantes à produire leurs propres insecticides naturels, on aiderait ainsi les végétaux à se protéger eux-mêmes », explique Ian Baldwin.

Selon l’expert, l’état de la recherche devrait permettre de commercialiser ce type de produit d’ici quatre ans. Cette approche, plus respectueuse de l’environnement, diminuerait aussi les risques de voir les insectes développer des résistances.

« Un insecte n’acquiert une résistance à une substance que si ce produit est assez puissant pour le tuer, explique Baldwin. Il décime alors les plus faibles, laissant les insectes plus résistants se reproduire et transmettre cette résistance à leur progéniture. Une situation qui ne risque pas de se produire en stimulant les défenses naturelles des végétaux, car les molécules produites par les plantes ont des effets moins extrêmes que les pesticides chimiques. »

Pour réduire l’usage des pesticides, on pourrait aussi utiliser des cultivars plus défensifs. Depuis quelques années, Ivan Hiltpold travaille à identifier les variétés de maïs qui envoient plus efficacement des appels à l’aide aux nématodes « amis ». Les résultats de ses recherches montrent que presque tous les cultivars utilisés aujourd’hui en Amérique sont « muets », contrairement aux cultivars anciens et à ceux semés en Europe. Les variétés américaines pourraient avoir perdu leur loquacité au cours des nombreux croisements réalisés par les sélectionneurs en vue d’améliorer leur productivité2. Les maïs anciens et européens ont, pour leur part, été moins manipulés.

Le chercheur évalue également la réceptivité des nématodes alliés du maïs avec l’espoir de créer une lignée de vers plus performants. Pour ce faire, Hiltpold se sert d’un dispositif ingénieux : un réseau de tunnels en forme d’étoile. Au bout de chaque bras, il place un plant de maïs infesté ou non par la chrysomèle. Placés au centre, les nématodes cheminent le long du couloir de leur choix.

« Ceux qui se dirigent vers les racines infestées sont accouplés entre eux dans l’espoir que leurs descendants aient encore plus de ‘pif’ que leurs parents pour repérer les chrysomèles », précise Hiltpold.

Et, là encore, pas de résistance en vue. « Les nématodes et le maïs sont des organismes vivants capables de s’adapter, contrairement aux molécules d’un pesticide de synthèse. Ils sont donc sur un pied d’égalité avec la chrysomèle, pouvant améliorer leurs performances tout autant que l’insecte, poursuit Hitpold. Si, par exemple, quelques chrysomèles parvenaient à survivre au parasitisme des vers, ces derniers pourraient, à leur tour, acquérir une plus grande pathogénicité ».

Une sorte de course à l’armement dont sort vainqueur celui qui ne combat pas directement : l’agriculteur.

À la rescousse de notre maïs


Au Québec, la chrysomèle est le premier ravageur en importance après la pyrale du maïs. Deux espèces sont présentes chez nous : la chrysomèle des racines du Nord et celle de l’Ouest. Pour l’instant, elles se maîtrisent bien par la rotation des cultures.

« Leurs œufs se développent uniquement sur le maïs. En alternant, d’une année à l’autre, les cultures de maïs et de soya, on se débarrasse du ravageur », explique François Meloche, entomologiste au Centre de recherche de l’Est sur les céréales et les oléagineux d’Agriculture et Agroalimentaire Canada.

Il en va autrement aux États-Unis où sont apparues des variantes de chrysomèles des racines du Nord qui demeurent latentes pendant deux ans.

« Pendant qu’on cultive le soya, la chrysomèle dort ; elle se réveille l’année suivante lorsqu’on plante à nouveau du maïs ! » explique François Meloche.

Une variante de l’autre espèce, la chrysomèle des racines de l’Ouest, a quant à elle diversifié son menu : en plus du maïs, elle se nourrit maintenant de soya !

« Si ces variantes s’installent sous nos latitudes, la rotation des cultures ne sera plus d’aucun secours. Les approches de lutte biologique deviendraient alors intéressantes », estime François Meloche.

Pour l’instant, aucun chercheur québécois ne travaille sur la communication chimique des plantes et sur ses applications.

« Une situation déplorable », estime l’entomologiste Jacques Brodeur, spécialiste de lutte biologique à l’Institut de recherche en biologie végétale de l’Université de Montréal.

Faute de s’intéresser au langage végétal, les chercheurs québécois demeurent sourds aux plaintes des végétaux horticoles. Ainsi, les composés volatils s’échappent, comme autant de paroles perdues dans le vent…

Marie-Hélène Croisetière est journaliste scientifique. Elle s’est méritée, avec ce texte, la Bourse Fernand-Seguin 2006, destinée à soutenir la relève québécoise en vulgarisation scientifique.

1. RASMANN, S., KÖLLNER, T.G., DEGENHARDT, J., HILTPOLD, I., TOEPFER, S., KUHLMANN, U., GERSHENZON, J. et TURLING, Ted, C.J. (2005). Recruitment of entomopathogenic nematodes by insect-damaged maize roots, Nature 434 : 732-737.
2. La sélection d’une caractéristique, chez une plante donnée, s’accompagne presque toujours de la perte d’autres caractères. Pour obtenir des roses qui ont des pétales nombreux, par exemple, il faut fréquemment abandonner l’ambition de produire des roses odorantes. Dans le cas qui nous intéresse, la capacité du maïs à attirer son ver « ami » aurait été perdue au profit d’une production plus abondante de grains.

Les amis du jardin de Montréal
revue sans fil

http://www2.ville.montreal.qc.ca

P.S J’ai un passage dans un blog …

Un des cas les mieux décrits est celui de l’acacia.
Typique de la savane africaine, cet arbre attire les antilopes koudous qui se délectent de ses feuilles. C’est en trouvant des antilopes mortes à côté d’acacias pourtant encore verts qu’en dans les années 1980, des chercheurs sud-africains ont suspecté des mécanismes de défense inédits.

Ils ont donc procédé à une expérience : fouetter vigoureusement les feuilles et les analyser

En reconnaissant une agression en étant mordue ou déchiquetée, la feuille d’acacia libère un gaz, l’éthylène, qui rayonnant dans un rayon de 6 mètres, se dépose sur les feuilles voisines et déclenche la sécrétion de tanins chez les acacias récepteurs.


Plus près de nous, les peupliers réagissent dans les cinquante heures qui suivent une agression en doublant la teneur en tanins de leurs feuilles : dans le même temps, les arbres voisins non agressés augmentent de près de 60% leur proportion de tanins. LE responsable : l’éthylène, encore, qui permet également à nos pommes et bananes de s’échanger des informations, non pas d’alerte, mais de croissance.

http://blog.marie-pierre-c.com

Cancer: une virothérapie «révolutionnaire»


Vont-ils finir par trouver la clé qui pourrait éliminer ou du moins minimiser l’impact du cancer .. Pour le moment restons positif face a ses nouvelles études

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Cancer: une virothérapie «révolutionnaire»

 

 

 

Cancer: une virothérapie «révolutionnaire»

Dwayne Brown / La Presse Canadienne

TORONTO – Un virus contre le cancer qui peut être administré par intraveineuse semble avoir la faculté de s’attaquer aux tumeurs solides sans causer de torts aux tissus sains qui se trouvent à proximité, selon des chercheurs.

Lors d’un essai clinique préliminaire impliquant 23 patients tous atteints d’un cancer de stade avancé, les chercheurs ont administré des doses du virus JX-594, à la fois pour déterminer quel est le dosage optimal et pour vérifier si la virothérapie peut atteindre exclusivement les tumeurs solides.

Les chercheurs provenant du Canada, des États-Unis et de la Corée du Sud se sont montrés fort encouragés par leurs découvertes, qui seront publiées cette semaine dans le magazine Nature.

D’après l’un des auteurs de l’étude, le Dr John Bell, «personne auparavant n’avait été en mesure de montrer qu’ils pouvaient administrer (le virus) par intraveineuse et vérifier s’il ciblait spécifiquement les tumeurs».

D’autres se sont donc attelés à la tâche par la suite, mais sans succès a affirmé le médecin de l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa.

Cette fois, «c’est vraiment une première», soutient le Dr John Bell.

«C’est la première fois que nous arrivons à démontrer que nous pouvons administrer le virus par intraveineuse et qu’il se rend effectivement là où se trouvent les tumeurs. Il se propage de façon assez satisfaisante et détruit la tumeur», explique-t-il.

Cinq concentrations différentes du virus ont été administrées aux patients, qui ont subi une biopsie huit à dix jours plus tard. Chez sept des huit patients ayant reçu les plus fortes concentrations, le virus s’est reproduit dans des tumeurs, mais pas dans des tissus sains.

«Nous en sommes aux toutes premières étapes de l’étude, avec l’administration d’une seule dose, mais les résultats sont prometteurs, a précisé le Dr Bell. Nous devrons mener d’autres essais pour déterminer si le virus peut vraiment améliorer le sort des patients.»

Le virus JX-594 a été développé par la compagnie Jennerex, une entreprise du secteur de la biothérapeutique cofondée par le Dr Bell et le Dr Kim, de San Francisco, à partir d’une souche d’un vaccin de virus vivants contre la variole.

http://actualites.ca.msn.com

Fini la vente de chiots?


La chaîne d’animaleries PJ’s Pets/Pets Unlimited depuis hier .. afin d’aider les refuges d’animaux a faire adopter leur protéger Au Québec, quelques animaleries vont s’impliquer a l’adoption mais malheureusement rien ne sera fait contre les animaleries
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Fini la vente de chiots?

 

 

 

Photo: iStockphoto

Par Lise Bergeron

Une grande chaîne d’animaleries canadienne renonce à vendre des chiots afin de promouvoir l’adoption des animaux abandonnés. À quand pareille initiative au Québec?

Depuis le 1er septembre 2011, la chaîne d’animaleries PJ’s Pets/Pets Unlimited, qui compte une quarantaine de magasins au Canada, a cessé de vendre des chiots. Dorénavant, toutes ses succursales mettront de l’avant le programme Every Pet Deserves A Home, qui vise à trouver un foyer aux milliers d’animaux abandonnés dans les refuges un peu partout au pays.

«Nous allons aménager un espace spécial dans nos magasins où les clients pourront échanger avec les responsables des refuges, remplir un formulaire d’adoption, consulter les fiches signalétiques des animaux disponibles et obtenir des informations sur l’adoption d’un animal», explique John Jules, président de PJ’s Pets. Certains magasins pourront même recevoir sous leur toit les animaux dans le besoin.

Faire partie de la solution

«C’est une excellente nouvelle, dit Johanne Tassé, directrice des Centres d’adoption d’animaux de compagnie du Québec (CAACQ). À l’heure où les consommateurs se tournent de plus en plus vers les achats éthiques et responsables, les animaleries doivent changer de cap si elles veulent rester dans le paysage. Opter pour le partenariat avec les refuges est une option de choix pour elles.»

Surtout que, comme le martèlent les organismes de protection des animaux du Québec, les chiens et les chats ne sont pas des produits de consommation jetables après usage. «La décision de PJ’s Pets est très encourageante. Ça démontre à toute l’industrie qu’il est possible de travailler avec les refuges. Et c’est bon aussi pour PJ’s: les gens qui ne veulent pas soutenir les animaleries traditionnelles vont se tourner vers ce type de magasin», dit Alanna Devine, directrice de la protection des animaux à la SPCA de Montréal.

C’est d’ailleurs cette vision des choses qui a motivé PJ’s Pets:

«Nous voulons faire partie de la solution au problème de surpopulation animale au Canada. Nous serons dorénavant reconnus comme des leaders qui travaillent dans l’intérêt des animaux au pays», explique Stacey Halliday, directrice du marketing de l’entreprise.

Il faut dire que PJ’s Pets avait aussi tout intérêt à poser ce geste, puisque la populaire émission de consommation Market Place, à CBC, avait présenté en 2009 un cas de chiot malade vendu par cette chaîne et provenant possiblement d’une usine à chiots. Ce qu’avait démenti l’entreprise à l’époque.

Et au Québec?

Actuellement, au Québec, quelques boutiques pour animaux (qui vendent uniquement nourriture et accessoires) organisent des journées d’adoption en collaboration avec certains refuges ou contribuent à leur financement.

Cependant, tant que le problème de surpopulation animale ne sera pas réglé à la source – par la stérilisation des animaux, notamment – la partie ne sera pas gagnée, estiment les organismes de défense des animaux.

Car outre certaines animaleries, fourrières à but lucratif et autres «centres canins» qui vendent des animaux de provenance douteuse, Internet est dorénavant la vitrine idéale des usines à chiots, qui y écoulent leurs «stocks» en toute impunité, se désole Johanne Tassé. Un véritable cercle vicieux, au Québec particulièrement, qui encourage la mise au monde et la mise à mort de dizaines de milliers de chiens et de chats chaque année, observe-t-elle.

L’industrie des animaux de compagnie, représentée au Canada par le PIJAC (Conseil consultatif mixte de l’industrie des animaux de compagnie), croit toujours que les animaleries demeurent un bon endroit pour acheter un animal «pourvu qu’elles offrent de bons conseils à leurs clients. Que ceux-ci décident d’acheter ou d’adopter, ils se doivent de poser les bonnes questions avant de faire leur choix», dit Louis McCann, directeur général du PIJAC.

Alanna Devine conseille aussi aux consommateurs de faire leurs devoirs, c’est-à-dire s’assurer de l’origine du chiot qu’ils achètent, en allant directement chez l’éleveur, par exemple. Mieux: l’adopter dans un refuge. Il en existe plusieurs un peu partout au Québec qui débordent d’animaux de toutes races, de tous âges et de toutes tailles. Certains sont même spécialisés dans une race particulière, les golden retrievers ou les boxers, par exemple.

http://www.protegez-vous.ca

Des artéfacts trouvés sur le HMS Investigator


Un bateau commercial du 19m eme siècles va raconter son histoire depuis qu’il a été sorti des eaux glaciales de l’Arctique
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Des artéfacts trouvés sur le HMS Investigator

 

 

Des artéfacts trouvés sur le HMS Investigator

Franklin ships. FRED CHARTRAND / La Presse Canadienne

OTTAWA – Des archéologues qui ont plongé jusqu’à l’épave d’un navire qui a fait naufrage au 19e siècle sont revenus avec un butin qui, espèrent-ils, les aideront à en apprendre davantage sur l’expédition perdue de Franklin.

Avec un enthousiasme débordant, des employés d’expérience de Parcs Canada ont montré fièrement, jeudi à Ottawa, des pièces de fixation, des bordés de carène en cuivre, un fusil qui appartenait à la marine britannique et datant de 1842, ainsi qu’une paire de souliers, des artéfacts qu’ils ont trouvés sur le pont du HMS Investigator, dont l’épave se trouve à huit mètres sous les eaux glaciales de l’Arctique.

Le HMS Investigator, un navire de commerce, avait effectué deux voyages en Arctique à la recherche de l’expédition perdue de sir John Franklin. Il avait toutefois été abandonné, en 1853, après s’être coincé dans les glaces autrefois impénétrables de l’Arctique. Le HMS Investigator a été découvert l’année dernière lors de recherches menées dans la baie Mercy, au large de l’île Banks, dans la mer de Beaufort.

Jeudi, en conférence de presse, le chef du service d’archéologie subaquatique de Parcs Canada, Marc-André Bernier, a affirmé qu’il s’agissait du projet le plus phénoménal et excitant en plus de 20 ans de métier.

À la faveur du soleil de minuit du mois de juillet, une équipe de six plongeurs —dont l’un appartenait au Parks Service des États-Unis — a procédé à plus de 100 plongées dans des eaux dont la température variait entre -2 et 2 degrés Celsius.

Les artéfacts — y compris les souliers et un fusil quelque peu tordu dont le pontet avait été modifié pour que des gants d’hiver puissent s’y glisser — se trouvaient sur le pont du HMS Investigator et étaient éparpillés dans le fond sableux du navire.

En tout, les plongeurs ont rapporté 16 artéfacts, principalement pour les soustraire aux ravages causés par le temps et la glace, et pour en évaluer l’état.

D’un point de vue archéologique, les bordés de carène revêtent une grande valeur, a indiqué Marc-André Bernier. De plus, ils aideront à déterminer la provenance d’autres pièces trouvées ailleurs et indiqueront peut-être même la voie vers les épaves des navires perdus de l’expédition de Franklin proprement dite.

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