A la télévision


La tv c’est pas comme dans la vraie vie … on ne peut pas zapper aussi facilement pour changer d’histoire ..
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A la télévision

 

 

«A la télévision la seule possibilité à la disposition de l’usager est de zapper d’une chaîne à l’autre, c’est-à-dire de changer radicalement d’environnement et d’images.»

Joël de Rosnay

Visage inspiré


L’expression de notre visage envoi des messages a notre entourage et cette expression amène une réaction auprès des gens que nous rencontrons
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Visage inspiré

 

"La pensée a le pouvoir d’illuminer votre visage."

Votre état d’âme est neutre ni négatif ni positif et votre visage n’exprime rien de particulier. Mais voici qu’un changement soudain se produit dans votre for intérieur; et alors tout change. L’expression de votre visage est complètement différente, votre regard est plus doux et vos gestes sont plus harmonieux. Que s’est-il passé ? Le monde extérieur n’a pas changé. Mais votre monde intérieur a changé.

Les mouvements de la vie intérieure agissent directement sur les muscles de notre visage, et sur ce que l’on émane de subtil. Dès que vous vous élevez intérieurement vers les degrés supérieurs d’harmonie et de douceur, la lumière se fait en vous, et cela se reflète sur votre visage.

Malheureusement, plusieurs croient que se montrer froid et sans expression est la bonne façon de se comporter en société. Pour ces personnes, il est déplacé de démontrer de la chaleur humaine et de l’enthousiasme. Est-ce que cette attitude contribue au bonheur ? J’en doute fortement. Ceci ne signifie pas que l’on doit être naïvement enthousiasme envers tous les inconnus. Mais pour votre bénéfice et celui de votre entourage, il est préférable d’avoir un visage qui manifeste la richesse de votre vie intérieure.

Denis St-Pierre

Le Saviez-vous ► Candiru : un poisson dans le caleçon‏


Un poisson d’Amazonie que tout baigneurs n’aimeraient pas rencontrer … Un petit poisson a l’allure inoffensif mais pourtant .. il est gourmand et dangereux
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Candiru : un poisson dans le caleçon

 

 

Le candiru est un petit poisson parasite extrêmement redouté, et pour cause : il peut s’introduire dans le pénis d’un homme pendant que celui-ci urine, pour se gaver de sang après l’avoir mordu!

 

C’est du moins, la mésaventure effroyable d’un jeune amazonien dont l’histoire a fait le tour du globe : ce jeune homme de 23 ans était en train d’uriner dans la rivière lorsqu’un candiru de plus de 13 centimètres s’est introduit dans son urètre. Paniqué, il tenta en vain d’extraire le poisson, en se tordant de douleur. L’histoire est relatée par le chirurgien urologue, photos à l’appui, qui parvint à enlever l’intrus, quelques jours plus tard. Le folklore local regorge de légendes effroyables sur le sort d’hommes dont les candirus ont pénétrés les orifices (vagin, anus, bouche….). Terrifiantes anecdotes qui prennent tout leur sens lorsque l’on connait les habitudes alimentaires du candiru, surnommé Poisson-Vampire du Brésil.

 

Des candirus accrochés aux branchies d’un hôte

On recense une douzaine d’espèce de candirus, dont les plus grands atteignent 40 cm. Ces poissons sont des parasites et des nécrophages.

 

Pour parasiter un hôte, généralement un plus gros poisson, les candirus Vandellia cirrhosis surveillent les flux et les courants jusqu’à repérer une perturbation caractéristique des branchies : rejetant l’eau, les branchies des gros poissons sont assaillies par le candiru qui s’introduit dans ces orifices, mord et sectionne une artère, et se gave rapidement, en quelques minutes, du sang de sa victime. Candiru possède d’ailleurs des épines autours des opercules de sa tête, qui lui permettent de s’accrocher à son hôte.

Une fois l’attaque perpétrée, le candiru retourne dans les profondeurs de l’Amazone, quasi invisible sur le fond marin, car il est presque translucide.

 

Mais ce n’est pas sa seule façon de se nourrir : chasseurs nocturnes, les candirus asu peuvent également dépecer un cadavre en quelques minutes, dans une frénésie sanguinaire rare : les poissons se jettent sur leur proie, taillent des trous dans la chair pour s’y introduire et manger littéralement la victime de l’intérieur, avec une violence qui n’a rien à envier à celle des célèbres piranhas.

 

Des cadavres d’hommes, peut être vivants au moment des attaques, ont été retrouvé à moitié grignotés de l’intérieur, hébergeant près d’une centaines de ces carnassiers dans leur corps. Scientifiques et médecins légistes ont ainsi déterminés que des proies vivantes pourraient tout à fait être l’objet de ces attaques. Si les candirus sont si redoutés qu’ils sont davantage craint que les piranhas, c’est avec de bonnes raisons!

 

http://www.le-saviez-vous.fr

Des légumes cuits, mais nutritifs


Si nous sommes soucieux de bien se nourrir il est important d’ajouter a nos repas et collation des fruits et légumes … mais pour avoir tout le potentiel de ces aliments encore faut-il les utiliser correctement
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Des légumes cuits, mais nutritifs

 

 

Des légumes cuits, mais nutritifsDe façon générale, plus un aliment est exposé à la chaleur et à l’eau, plus il perdra de ses éléments nutritifs, notamment les vitamines solubles dans l’eau comme les vitamines B et C. Toutefois, les aliments ne réagissent pas tous de la même manière aux divers modes de cuisson.

 

Des petits conseils pour maximiser les éléments nutritifs

 

 

Coupez les légumes en gros morceaux. Lorsque les légumes sont coupés finement, leur surface de contact avec l’air est plus grande ; or, les vitamines et les minéraux qu’ils contiennent se dégradent plus rapidement au contact de l’air.


Rangez l’éplucheur. Lorsque les pommes et les concombres sont épluchés, leur teneur en antioxydants diminue de 33 % à 66 %.

Prenez une pause après avoir coupé les légumes. Après avoir coupé du chou vert, des choux de Bruxelles ou du chou-fleur, attendez une dizaine de minutes avant de les cuire ou de les manger. Selon des études, ce délai pourrait favoriser l’activation de certains éléments nutritifs des légumes.


Laissez respirer les légumes odorants. L’ail, l’oignon et le poireau peuvent perdre rapidement leurs bienfaits nutritionnels lors de la cuisson. Après les avoir coupés, laissez-les reposer une dizaine de minutes avant de les utiliser ou de les cuire ; ce délai permettra la libération de certains nutriments qu’ils contiennent et en maximisera la disponibilité.


Utilisez la vapeur. Cuits à la vapeur, la plupart des légumes auront une meilleure tenue dans l’assiette. En outre, cette méthode de cuisson rapide augmente de près de 300 % le potentiel antioxydant des carottes, et de plus de 400 % celui du chou !

Moins c’est cuit, mieux c’est ! Le potentiel nutritif exceptionnel de certains légumes se dégrade rapidement avec la cuisson. C’est pourquoi vous devriez abréger autant que possible le temps de cuisson des légumes comme les brocolis, la bette à cardes, les haricots verts, le chou vert frisé, les choux de Bruxelles et le chou-fleur, si vous désirez profiter pleinement des vitamines dont ils regorgent.


Cuisinez au gril. Jetés sur une plaque à frire (ou dans une poêle en métal) sans huile, les légumes garderont davantage d’antioxydants.

Passez vos légumes au four à micro-ondes. Malgré sa mauvaise réputation, le four à micro-ondes ne génère pas une énergie radioactive et son mode de cuisson contribue au contraire à maintenir ou même à rehausser le contenu en antioxydants de certains légumes comme les carottes et les épinards.


Misez sur les haricots. La cuisson à l’eau bouillante peut vider les petits pois, tout comme le chou-fleur et les courgettes, d’une bonne partie de leur potentiel nutritif. Optez plutôt pour la vapeur si vous voulez profiter pleinement de la vitamine C, des fibres et de l’acide folique dont ils abondent.

Présentez vos légumes sous leur vrai jour. Cuits juste ce qu’il faut, les légumes aux couleurs vives comme les poivrons, les épinards et les tomates prendront une teinte encore plus vive et plus riche. Si, par contre, vous les laissez cuire trop longtemps, ils deviendront pâles, et même incolores. Moins de couleur veut habituellement dire moins de potentiel nutritif.

Devriez-vous geler la mise au congélateur ? Si vous les blanchissez adéquatement (en les passant à l’eau bouillante ou à la vapeur) avant de les congeler, vos fruits et vos légumes se conserveront au congélateur 8 mois à 12 mois. Par contre, le congélateur ne convient pas à certains légumes comme le chou, la laitue, les concombres, le céleri, les radis, les endives et le cresson qui perdront de leur couleur une fois dégelés – un indice qu’ils ont été vidés qui jusqu’à un certain point de leur potentiel nutritif.

 

http://santecheznous.com

Pas de chauves-souris, pas de fruits !


Bien des gens n’aiment pas les chauves-souris, pourtant elles sont d’une grande efficacité comme insectivores. Une perte de ses petites bêtes est dommageable pour l’écosystèmes .. car des insectes n’ayant pas un tel prédateurs gâchent les récoltes
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Pas de chauves-souris, pas de fruits !

 

On détruit leur habitat, on les chasse… En Indonésie, ces mammifères volants disparaissent. Et avec eux la production de mangoustans et de durians.

Le regard vide, Iding Fahrudin pense à ses deux hectares de verger plantés de cent mangous­taniers et de dix durians, là-bas, dans son village de Karacak, près de Bogor, à Java-Ouest, en pays soundanais. En cette fin du mois d’août, à l’approche des fêtes de la fin du ramadan, ils devraient être couverts de fruits. Mais non.

“La récolte est complètement fichue”, se désole Iding.

Les durians, qui constituent depuis toujours son “fonds de garantie”, donnent de moins en moins de fruits. Autrefois, un arbre produisait jusqu’à trois cents durians par an.


Aujourd’hui, s’il en produit trente, Iding s’estime heureux. Quant aux mangoustaniers, c’est pire : alors qu’il y a encore deux ans un arbre produisait deux grands paniers de fruits, ils ne donnent maintenant plus rien. Une perte sèche : à 250 000 roupies [20 euros] par panier, une récolte de mangoustans pouvait lui rapporter jusqu’à 50 millions de roupies [4 100 euros]. Personne ne sait pourquoi la production de ces fruits a chuté dans la région. Iding évoque, sans vraiment y croire, quelques pluies torrentielles qui auraient fané les fleurs de durian et de mangoustanier.



Ibnu Maryanto, chercheur au Centre indonésien de recherches biologiques, diplômé en biologie de l’université d’Hokkaido, connaît la réponse : les arbres sont devenus stériles car les chauves-souris ont disparu. Selon lui, ces mammifères volants sont la clé de la fécondation de beaucoup d’espèces d’arbres fruitiers, dont les bananiers, les goyaviers, les kapokiers, les petais, les cocotiers, les jacquiers, les durians et les mangoustaniers. Les fleurs de ces arbres s’ouvrent au crépuscule, lorsque les chauves-souris frugivores commencent leur ronde de nuit à la recherche de nourriture. Les différentes espèces de chiroptères présentes dans cette région ne se contentent pas de manger les fruits, elles aspirent le pollen de fleur en fleur. “Et leur salive transfère le pollen de l’étamine au pistil”, explique Ibnu Maryanto.

Par exemple, l’éonyctère des cavernes (Eonycteris spelaea) féconde les durians et le petit macroglosse (Macroglossus minimus) les bananiers. Leur action nocturne est essentielle, car les insectes pollini­sateurs, comme les papillons, sont peu efficaces sur ces arbres-là parce qu’ils sont actifs pendant la journée.

Or, à ce moment-là, les fleurs sont déjà écloses depuis près de douze heures.

“Elles ne sont plus vraiment fraîches et attirent beaucoup moins les insectes”, précise le ­chercheur, qui étudie les chauves-souris depuis vingt-cinq ans sur quarante-deux îles de l’archipel ­indonésien.

 

L’Indonésie abrite 225 des 1 200 espèces de chauves-souris de la planète. Parmi elles, 148 sont des insectivores et 77 des frugivores. Elles sont non seulement des agents de polli­nisation, mais aussi de grandes semeuses.

Selon Ibnu Maryanto, elles ne mangent pas les fruits sur l’arbre même, si bien que la pulpe et le noyau tombent sur le sol et, quelques années plus tard, donnent naissance un peu plus loin à de nouveaux arbres. Les chauves-souris jouent d’autres rôles dans l’écosystème. Les chiromèles nus (Cheiromeles spelaea) mangent quatre fois par jour l’équivalent d’un quart de leur poids. D’autres chauves-souris ­insectivores comme la phyllorhine diadème ­(Hip­posideros diadema) dévorent chaque nuit l’équivalent de mille petits insectes ­comme les moustiques et les parasites des rizières.

“Une colonie d’un millier de chauves-souris peut donc dévorer en une nuit un million de moustiques et de parasites, précise Ibnu. Hélas, comme les chauves-souris s’activent la nuit, les hommes ne sont pas conscients de leur rôle fondamental dans la protection de l’équilibre de notre écosystème.”

Selon Ibnu, la pénurie de fruits dans la région de Bo­gor est liée à la destruction des grot­tes, habitat des chauves-souris, dans les mon­tagnes de calcaire de Cibodas, à une dizaine de kilomètres de là. Les carrières de calcaire, qu’elles soient traditionnelles ou creusées à coups d’explosifs, ont provoqué l’extinction de plusieurs espèces de chauves-souris telles que la roussette commune (Rousettus amplexicaudatus), l’éonyctère des ca­vernes et le petit macroglosse.

Dans les cinquante grottes de la région, leur population est passée de plusieurs milliers à quelques dizaines, voire zéro. Cipanas, la grotte la plus vaste, qui abritait la plus importante colonie de chauves-souris, s’est même effondrée il y a trois ans à cause des explosifs.

“Les milliers de chauves-souris qui l’habitaient sont toutes mortes”, raconte Johari, un habitant du coin, qui milite pour la défense de la nature.

Selon lui, les chasseurs sont aussi responsables de la disparition des chiroptères. Ils les tirent à la carabine ou les attrapent par centaines dans des filets pour les vendre 1 000 roupies [8 centimes] pièce. La poudre de chauve-souris est un médicament très populaire pour, paraît-il, traiter l’asthme. Face à l’avidité des chasseurs et à l’agressivité des exploitants des mines de calcaire, les chauves-souris ne seront bientôt plus là pour exterminer les moustiques. Et Johari s’attend à ce que la ville de Bandung, non loin de là, connaisse dans un avenir proche de graves épidémies de paludisme.

Selon Ibnu, l’habitat des chauves-souris est menacé dans bien d’autres régions d’Indonésie : seize espèces sont en voie d’extinction. Il pense même que la roussette à petites dents (Neopteryx frosti) a disparu.

“La dernière que j’ai vue était en vente sur un marché de Manado, une ville située dans le nord de Sulawesi, dans les années 1980”, raconte Ibnu.

En juin dernier, lors de la conférence internationale sur les chauves-souris qui s’est tenue à Bogor et à laquelle participaient quatre-vingts chercheurs de vingt pays différents, Ibnu a demandé au gouvernement indonésien de protéger les chauves-souris. Il a aussi suggéré aux paysans d’attirer ces dernières en leur construisant de petites caisses en bois perchées à quatre mètres du sol dans des lieux humides et ombragés, ou bien en leur tressant des abris dans des nervures et des palmes au cœur des cocotiers.

 

http://www.courrierinternational.com

Les Fixies Une mode dangereuse?


Je comprend les jeunes qui ont besoin de sentir l’adrénaline mais pas au risque de leur vie et de la vie des autres .. en pleine ville Faire ce genre de sport devrait être dans un environnement vraiment protéger pour limiter les accidents graves
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Les Fixies Une mode dangereuse?

Les Fixies - Une mode dangereuse?

Les fixies gagnent en popularité à Montréal, bien que certains de ces vélos à pignon fixe ne soient pas dotés de freins. 

© Christine Bouthillier/Journal de Montréal
 
 
 

De plus en plus de fixies sillonnent les rues de Montréal. Conduire ces vélos parfois démunis de freins procure adrénaline et sensations fortes.

Les fixies, ou vélos à pignon fixe, sont des bicyclettes à une seule vitesse. Comme les pédales sont directement reliées à la roue, elles continuent de tourner même lorsqu’on arrête de pédaler.

«Les jambes sont entraînées par la vitesse des pédales, ce qui procure de l’adrénaline. Mais il est difficile de freiner, particulièrement dans les pentes», commente Étienne Roy-Corbeil, copropriétaire de Dumoulin Bicyclettes, à Montréal.

À l’origine, ces vélos ont été conçus pour la course en circuit fermé.

Ils sont faits pour tourner en rond et non pas pour freiner rapidement. Ils ont fait leur apparition dans la rue dans les années 1990 chez les courriers à vélo de San Francisco.

Pas de freins

Les puristes du fixies n’y apposent pas de freins. Pour ralentir leur monture, ils doivent transférer le poids vers la roue avant pour alléger la roue arrière, puis bloquer celle-ci avec leurs jambes. Cette manoeuvre fait déraper la roue arrière.

«C’est dangereux de conduire ça en ville pour les utilisateurs, mais aussi pour les autres qui utilisent la voie publique», estime M. Roy-Corbeil.

« Ça ne devrait pas aller sur la route sans frein, mais rester sur une piste, où il n’y a pas d’obstacles », ajoute Paul Choinière, employé d’ABC Cycles & Sports, à Montréal, et lui-même adepte de fixie depuis le début des années 1990.

« Personne ne parle de ça. Ça m’enrage. C’est particulièrement dangereux. Mon voisin a failli se tuer avec ça. Il a foncé dans une voiture et a passé trois jours à l’hôpital », déplore Pierre Boissé, ancien cycliste de compétition.

Rester vigilant

Raphaël Gariépy, employé d’ABC Cycles & Sports, roule en vélo à pignon fixe depuis 4 ans. Son fixie actuel possède des freins, mais ça n’a pas toujours été le cas.

« Tu ne peux jamais éteindre ton cerveau. Il faut toujours être aux aguets. Ce n’est pas nécessairement dangereux si tu sais ce que tu fais, mais ce n’est pas pour les néophytes », confie-t-il.

Pourtant, son pied a déjà glissé de la pédale alors qu’il descendait une pente. Il a presque traversé quatre voies de circulation, mais a pu rattraper les pédales à temps.

Enivrant

« C’est le plus enivrant des vélos qu’on peut cadenasser dehors », croit M. Gariépy.

Plusieurs des fixies sont faits par leurs propriétaires, qui ajoutent eux-mêmes des pièces au cadre d’un vieux vélo. C’est ce qu’ont fait Paul Choinière et Raphaël Gariépy.

Certains les dotent de freins ou encore d’un pignon double : un fixe et un doté de plusieurs pignons pour les changements de vitesse.

La simplicité de ce vélo, qui n’implique pas de changement de vitesse, attire souvent les cyclistes.

« C’est un bon vélo pour pas cher. Il a moins de pièces, ce qui l’allège et le rend plus fiable, car il n’y a rien à briser », commente M. Gariépy.

http://fr.canoe.ca

Irène au Québec 195 000 abonnés sans courant


Irène a fait des siennes au Québec, ce matin, le soleil est présent dans la plupart des régions, mais elle poursuit son chemin vers l’Est du pays, par contre elle s’est affaiblies …  et c’est maintenant l’heure des bilans …
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Irène au Québec

195 000 abonnés sans courant

 

 

 

195 000 abonnés sans courant

Crédit photo : Annie T. Roussel, Agence QMI

Première publication 29 août 2011 à 05h43
Mise à jour : 29 août 2011 à 08h35

Les restes de la tempête tropicale Irène continuent de se faire sentir ce matin sur le Québec, alors que certains secteurs de l’est de la province seront touchés par des précipitations abondantes et des vents violents.

Le Saguenay-Lac-Saint-Jean ainsi que la Côte-Nord devraient surtout être touchés en journée, de même que la Gaspésie et le Bas-Saint-Laurent dans une moindre mesure.

Les précipitations sur les régions de l’est devraient cependant être moins importantes que ce qui était prévu. Des rafales de vent de 60 à 90 kilomètres à l’heure sont attendues dans ces secteurs

Puisque l’on se trouve toujours en période de grandes marées, les vents violents pourraient provoquer des débordements.

Arbre déraciné à Montréal (Photo: Étienne Laberge, Agence QMI)

195 000 clients d’Hydro-Québec toujours sans électricité

En entrevue ce matin à LCN, Patrice Lavoie, porte-parole d’Hydro-Québec, a indiqué qu’environ 195 000 personnes se trouvent toujours sans électricité au Québec. Plus tôt ce matin, le bilan était de 225 000 pannes.

Plusieurs dizaines de milliers de clients ont retrouvé le courant cette nuit, mais de nouvelles pannes ont eu lieu.

«Nos équipes ont travaillé fort pour redonner l’électricité à nos clients», a ajouté le porte-parole de la société d’État.

Selon Patrice Lavoie, la situation est presque entièrement rétablie pour Montréal, Laval, Lanaudière et les Laurentides. La situation est cependant toujours problématique ce matin en Montérégie, en Estrie, en Mauricie, au Centre-du-Québec, dans Chaudière-Appalaches ainsi que dans la région de Québec.

Hydro-Québec n’est pas en mesure pour le moment de donner un délai pour le rétablissement complet de la situation.

Au plus fort de la tempête, c’est 245 000 abonnés qui ont été privés d’électricité.

Des dommages un peu partout dans la province

Hier, la tempête tropicale a causé des dommages un peu partout au Québec, avec des pannes de courant, des inondations et des arbres déracinés. Les régions qui ont été les plus durement touchées ont été la Montérégie et l’Estrie.

La ville de Marieville, en Montérégie, fait partie de ces secteurs gravement touchés. Environ 250 maisons y ont été inondées et tout un quartier est plongé dans le noir depuis hier soir. Les indondations auraient été causées par l’arrêt des pompes à eau de la ville, en raison des pannes électriques.

Marieville a reçu 121 millimètres de pluie en quelques heures.

Par ailleurs, un ponceau de 15 mètres de long, situé sur le rang du Chenal, a cédé. Deux véhicules ont alors été emportés dans les eaux de la rivière Yamaska. Un autre affaissement de terrain a été observé non loin du ponceau. La situation inquiète suffisamment les autorités pour procéder à de nombreuses évacuations dans le secteur.

En Estrie ce matin, des tronçons des routes 237, 253, 108 et de l’autoroute 55 ont été fermés. La 239 a aussi été fermée en Montérégie.

À Montréal, le Service de police de Montréal a dû déployer de nombreux employés supplémentaires pour répondre aux nombreux appels logés au 9-1-1 hier, mais aucun incident majeur n’a été signalé. Aucune inondation majeure n’a été notée dans la métropole.

La journée devrait être ensoleillée à Montréal.

La 138 fermée à la circulation

Dans la région de Québec, Irène a causé plus de dégâts. Plusieurs arbres ont été déracinés par les forts vents, des feux de circulation ont été arrachés et des dizaines de milliers de résidences ont été privées d’électricité. Des rafales de vents de 100 kilomètres à l’heure ont été enregistrées dans la région.

Encore ce matin, environ 75 000 abonnés étaient privés d’électricité, tant sur la rive-nord que sur la rive-sud. À Sainte-Foy, une branche tombée sur une résidence a même causé un incendie. La route 112 à Tring-Jonction a été inondée. Une cinquantaine de résidences ont dû être évacuées à Saint-Patrice-de-Beaurivage, dans Lotbinière, en raison du débordement de la rivière Beaurivage.

Par ailleurs, dans la région de Charlevoix, la route 138 est fermée entre Saint-Siméon et Baie-Sainte-Catherine en raison d’un affaissement. L’affaissement a causé un accident de la route. Deux personnes se seraient retrouvées dans un véhicule impliqué dans l’accident et un des occupants de la voiture aurait été gravement blessé.

Dans Chaudière-Appalaches, plusieurs tronçons de route sont fermés, dont certains secteurs de la 112, de la 216, de la 276 et de la 173.

Arbre déraciné à Québec (Photo: Benoît Gariepy, Agence QMI)

Plusieurs cours d’eau inquiètent

Le passage de la tempête tropicale Irène sur le Québec provoque des crues importantes pour plusieurs cours d’eau de la province.

À Sherbrooke, notamment, les lendemains de la tempête Irène sont difficiles, alors que la rivière Saint-François a débordé à plusieurs endroits. Tôt ce matin, le débit du cours d’eau dans le secteur de Sherbrooke était de 1 599 mètres cubes par seconde, alors que le seuil mineur d’inondation est de 1 273 mètres cubes par seconde.

En entrevue à LCN ce matin, Pierre Corbin, d’Hydro-Météo, a indiqué que plusieurs autres cours d’ont ont débordé depuis hier en Estrie et en Montérégie. C’est dans ces deux régions que les plus importantes précipitations ont été enregistrées.

«On parle entre 100 et 120 millimètres qui ont été mesurés par quelques stations», a indiqué Pierre Corbin. Il a ajouté que la Beauce et que le Centre-du-Québec ont aussi été touchés par des quantités de près de 100 millimètres de pluie.

Pour les secteurs de l’est de la province, Pierre Corbeil a indiqué que le fait que les précipitations seront moindres dans ces régions fait que les niveaux d’eau ne sont pas problématiques pour le moment. Il a ajouté que l’on en saura plus sur la situation des cours d’eau de l’est du Québec vers la fin de la matinée.

Alertes et veilles en cours

Selon le bilan émis peu à 7h ce lundi matin par le Centre de prévision des crues du Québec, des alertes d’inondation sont en vigueur pour les cours d’eau suivants :

– Rivière Bécancour

– Rivière Nicolet

– Rivière Bullstrode

– Rivière Saint-François (certains secteurs)

– Rivière Etchemin

– Rivière Yamaska S-E

– Rivière du Chêne (Petite-Rivière)

– Rivière de la Roche (Montérégie)

– Rivière Bourbon (Centre du Québec)

– Rivière Eaton

– Rivière au Saumon

– Rivière aux Brochets

– Rivières des Hurons

-Rivière Beaurivage

Les veilles d’inondations sont maintenues pour les rivières L’Acadie et Coaticook.

Des avertissements de fortes crues sont en vigueur pour les cours d’eau suivants:

– Bassin versant de la rivière Montmorency

– Bassins versants de la rivière Batiscan

– Bassins versants de la rivière Ste-Anne

– Bassins versants de la rivière Portneuf

– Bassins versants de la rivière Jacques Cartier

– Bassins versants de la rivière de la Tortue

– Bassins versants de la rivière Châteauguay

– Bassins versants de la Rivière Richelieu / Lac Champlain

– Bassins versants de la rivière des Anglais

– Bassins versants de la rivière Yamaska

– Bassins versants de la rivière Chaudière

– Bassins versants de la rivière St-Charles, Lorette, Cap Rouge, Nelson

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