Je pense que la majorité des québécois sont attristés a apprendre la mort de Jack Layton ce matin … Voici une courte biographie de cet homme politique qui a travailler toute sa vie a promouvoir sa vision politique .. Pendant des années il a monté un parti politique a bout de petits succès et plusieurs défaites mais les dernières élections il su amener son parti sur la scène politique en devant le parti d’opposition du gouvernement en place .. Malheureusement, il n’a pu savourer a fond de sa victoire .. Beaucoup on voté le NPD, non pas pour ses députés mais pour son chef, a cause de sa simplicité et de son air très sympathique ..
Nuage
Jack Layton est mort

Jack Layton, le chef du NPD, est mort des suites d’un cancer lundi matin.
«Nous avons le regret de vous annoncer que l’Honorable Jack Layton, chef du Nouveau Parti démocratique du Canada, est décédé à 4 h 45 ce matin, le lundi 22 août, a écrit son épouse, Olivia Chow, dans un communiqué. Il est décédé paisiblement chez lui, entouré de ses proches. Les détails en lien avec les funérailles de M. Layton vous seront communiqués prochainement.»
C’est l’animateur de CBC, Peter Mansbridge, qui en a fait l’annonce ce matin sur le réseau d’information continue anglophone de la télévision d’État. La nouvelle a soulevé de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux. Plusieurs ont manifesté leur tristesse du décès de celui qui avait pris un congé de la politique à la fin de juillet, afin de se battre contre un nouveau cancer.
«Je vais vaincre ce nouveau cancer et je serai de retour à la Chambre des communes pour défendre les valeurs des Canadiens et de leurs familles», avait déclaré M. Layton, le 25 juillet dernier, jour où il annonçait qu’il devait se retirer de la politique active, afin de lutter pour sa vie.
Cette journée-là, M. Layton semblait grandement affaibli. Il avait manifesté son intention d’être de retour à la barre de sa formation politique dès septembre. La maladie aura eu raison de lui. Nycole Turmel avait obtenu la tâche de remplacer M. Layton durant son absence à la tête du NPD.
Architecte du succès du NPD
Sympathique, rassembleur, Jack Layton a sans contredit été l’architecte de ce succès sans précédent de la formation de gauche.
Arrivé aux commandes en janvier 2003, le politicien d’origine québécoise a en effet hérité d’un parti déprimé qui ne comptait plus que 13 députés à la Chambre des communes, comparativement à 43 sous Ed Broadbent, en 1988.
En huit ans, il a réussi à imprimer sa vision au NPD qu’il a recentré sur la protection de l’environnement et le pacifisme, tout en continuant à lutter pour les «Canadiens ordinaires» que le NPD se targue de représenter depuis ses débuts, en 1961.
Malgré tous les efforts consentis au cours des dernières années, personne n’avait prédit l’ampleur des gains réalisés en mai, particulièrement au Québec où le parti n’avait jamais fait élire plus d’un député.
Il meurt alors que le NPD détient 103 sièges au Parlement, dont 59 au Québec, ce qui lui a permis de devenir l’opposition officielle à Ottawa.
Bourgeois socialiste
Né à Montréal le 18 juillet 1950, Jack Layton a grandi et passé son enfance à Hudson et son adolescence à fréquenter les clubs de voile, de tennis et de golf de cette banlieue anglophone cossue, située le long de la rivière des Outaouais, à l’ouest de Montréal.
L’univers de ce fils d’ingénieur ne s’est toutefois jamais limité à son milieu aisé. Il faut dire que dans la famille Layton, l’engagement politique et communautaire se transmet de génération en génération.
Ainsi, c’est l’arrière grand-père de Jack Layton, Phillip, qui a convaincu le gouvernement fédéral de verser une pension aux aveugles. Son grand-père Gilbert était quant à lui ministre dans le gouvernement de Maurice Duplessis, dont il a démissionné parce qu’il s’opposait à la conscription.
Finalement, son père Robert a été organisateur du libéral Paul Gérin-Lajoie avant d’être nommé ministre des Mines par Brian Mulroney, dans les années 1980.
Pendant ses années d’étude, le futur politicien s’est impliqué dans «l’opération McGill français» dont l’objectif était d’accroître le nombre de francophones dans les classes de l’institution d’enseignement.
Il a milité pour le logement social dès la fin des années 1960 et s’est impliqué dans le Front d’action politique, un parti municipal de gauche ancêtre du Rassemblement des citoyens de Montréal (RCM).
Au début de 1970, il a flirté un moment avec le Parti libéral du Québec où il a notamment côtoyé le chef intérimaire et candidat à la direction, Pierre Laporte.
Quelques mois plus tard, la Crise d’octobre a bouleversé leur vie à tous les deux. On sait ce qu’il est advenu du ministre du Travail enlevé puis assassiné par le Front de libération du Québec (FLQ).
On sait moins que cette période de turbulence a entraîné la conversion de Jack Layton, qui s’est joint au NPD après avoir entendu un discours du fondateur du parti, l’ancien premier ministre de la Saskatchewan Tommy Douglas, contre la Loi sur les mesures de guerre.
Convaincu, Jack Layton ne fera jamais faux bond au parti de gauche, qu’il a souvent présenté comme «la seule véritable solution de rechange progressiste pancanadienne».
Citoyen torontois
Jack Layton a quitté Montréal à l’aube de la vingtaine pour aller poursuivre ses études à l’université York, de Toronto, où il s’est vu offrir un poste de professeur. Il y a complété une maîtrise, puis un doctorat, avant de se lancer en politique municipale en 1982.
Au cours des deux décennies qui ont suivi, il a été élu conseiller à six reprises. Il a même tenté sa chance à la mairie, en 1991, sans succès. Cet échec ne semble cependant pas l’avoir démotivé. Il a en effet continué à lutter pour le logement social, les sans-abri -auxquels il a même consacré un livre- ainsi que pour le respect de l’environnement.
La ville-reine lui doit notamment son éolienne en plein centre-ville ainsi qu’un système de climatisation des édifices à bureau grâce aux eaux du lac Ontario.
Jack Layton a quitté l’hôtel de ville en 2002 pour devenir président de la Fédération canadienne des municipalités. Ce poste, qu’il n’a conservé qu’un an, lui a permis de se faire connaître d’un bout à l’autre du pays.
En dépit du succès qu’il a connu sur la scène municipale, le politicien a toujours rêvé d’être élu au Parlement du Canada. Il s’est d’ailleurs porté candidat pour le NPD aux élections fédérales de 1993 et de 1997, sans succès.
Il a finalement fait son entrée à la Chambre des communes à l’été 2004 comme député de Toronto-Danforth. Il était alors chef de son parti depuis quelques mois.
Outre sa moustache et son sourire éclatant, on retiendra de Jack Layton qu’il a prolongé la vie du gouvernement Martin en 2005 en échange de l’inclusion, dans le budget, de mesures sociales valant environ 4,6 milliards $.
Fidèle à ses convictions, il s’est aussi opposé sans relâche à l’engagement militaire du Canada en Afghanistan et a fait de l’aide aux chômeurs l’une des priorités de son parti tout au long de la crise économique et financière de 2008-2009.
Son épouse Olivia Chow représente la circonscription torontoise de Trinity-Spadina à la Chambre des Communes depuis 2006.
Jack Layton laisse aussi dans le deuil deux enfants d’âge adulte, issus d’un premier mariage, ainsi qu’une petite-fille.

Jack Layton dans son bureau de Toronto, le 5 janvier 1983.
Presse Canadienne
Cyberpresse
Jack Layton en 1985.
Presse Canadienne

Jack Layton vote lors de l’élection municipale à Toronto, le 12 novembre 1991.
Presse Canadienne

Etienne Ranger, LeDroit
– Avec Le Soleil, La Presse Canadienne

Jack Layton lors du 50e anniversaire du NPD à Vancouver le 19 juin 2011.
PC

Jack Layton lors d’une conférence à Toronto, durant laquelle il a annoncé qu’il se retirait temporairement de la politique, afin de combattre un…
Presse Canadienne

Jack Layton lors d’une conférence à Toronto, durant laquelle il a annoncé qu’il se retirait temporairement de la politique, afin de combattre un…
Presse Canadienne
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