Un Facebook pour les futurs morts

Si les gens se parlaient dans la réalité, ce genre de site n’auraient pas sa raison d’être un moment donné il faut arrêter de se fier qu’au virtuelle et réapprendre a se consulter dans la réalité
Nuage

Un Facebook pour les futurs morts

Cinq mille personnes se sont rendues sur Mysendoff.com depuis son lancement il y a trois semaines.
©Capture d’écran/ mysendoff.com
Agence QMI
Tony Muma

SUDBURY – Un réseau social mortuaire vient de faire son apparition sur le web : Mysendoff.com.

Un homme d’affaires de Sudbury, Colin Firth, a eu l’idée de ce Facebook spécialisé dans les cérémonies funéraires.

«Les gens n’envisagent plus leurs funérailles comme dans le temps, que ce soit concernant la musique ou les images qui sont diffusées, les souvenirs que l’on se remémore, ou les objets intimes qui sont placés dans le cercueil avant de le refermer.», a commenté M. Firth, qui a étudié l’industrie de la mort pendant plusieurs années.

C’est lorsqu’il a assisté aux funérailles de la mère d’un ami qu’il a eu le déclic. Il y avait dans le cercueil une bouteille de bière, un paquet de cigarettes et un briquet.

«Elle devait vouloir une dernière cigarette et un dernier verre avant de passer la porte du paradis», a-t-il raconté.

Ouvrir un compte sur Mysendoff permet, selon lui, de clarifier nos dernières volontés et d’aider notre famille et nos amis à planifier nos funérailles exactement comme nous les avions envisagées.

«Les morts devraient avoir leur mot à dire sur leurs propres funérailles», a assuré Colin Firth, qui invite les gens à venir s’exprimer et s’inspirer des morts de leur vivant.

«C’est cool, drôle, original et riche en information», a-t-il ajouté.

Cinq mille personnes se sont rendues sur Mysendoff.com, qui n’existe qu’en anglais, depuis son lancement il y a trois semaines, et 26 000 pages avaient déjà été consultées dimanche.

http://fr.canoe.ca