Camp de torture dans une mine de diamants au Zimbabwe

J’ai comme l’impression que les grands de se monde se voilent la face pour ne pas changer les choses quand il est questions des richesses qu’ils peuvent acquérir .. Pensez-y que peut-être vous porter un diamant qui a fait couleur le sang de personnes qui ont travailler contre leur gré, a des salaires minables que nous serions les premiers a protestés .. aux femmes qui ont été violées .. mais que ceux qui en profitent aiment mieux ne rien voir …

Nuage

Camp de torture dans une mine de diamants au Zimbabwe

Les forces de l’ordre du Zimbabwe enrôlent de force des civils pour travailler dans des mines de diamant. Ceux qui refusent sont emmenés dans des camps de torture, selon une enquête de la BBC rendue publique lundi.

La radio-télévision britannique a recueilli des témoignages d’hommes et de femmes qui ont été victimes de ces violences. Ils travaillent à proximité du gisement diamantifère de Marange, l’un des plus riches du monde.

D’après ce récit, les civils qui se rebellent ou qui réclament une part des bénéfices subissent des représailles dans des camps de torture qui existent depuis au moins trois ans. Un homme a raconté avoir reçu 40 coups de fouet matin et soir.

« C’est un lieu de torture où parfois les mineurs ne peuvent plus marcher après avoir été frappés », a témoigné une victime à la BBC.

Les policiers et les soldats lâchent également des chiens sur les prisonniers. Des femmes sont aussi détenues et subissent des violences sexuelles.

Ces informations auraient été confirmées par des membres des forces de sécurité sous le couvert de l’anonymat.

« Même si quelqu’un meurt là-bas, les soldats ne le révèlent pas, car ils ne veulent pas que cela se sache », a expliqué un officier de l’armée zimbabwéenne.

Le gouvernement du Zimbabwe n’a pas voulu s’exprimer sur cette affaire. L’armée du pays avait envahi ces mines en 2008 en expulsant les prospecteurs et en forçant les civils à travailler. Près de 200 personnes avaient trouvé la mort.

Le gouvernement affirme depuis que les violences ont cessé, mais le négoce de diamants avec le Zimbabwe est toujours interdit par la communauté internationale

L’UE veut des preuves

L’Union européenne, qui est favorable à une reprise des exportations en provenance de ce petit pays d’Afrique, a réagi lundi à ces allégations de torture. Elle demande à voir de véritables preuves.

« Nous avons vu des informations d’organisations non gouvernementales sur des supposés camps de torture, il y a même quelques années de cela, mais nous n’avons jamais reçu de preuves solides de l’existence réelle des camps », a déclaré le porte-parole de la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton.

« Si ces allégations étaient avérées, ce serait un sujet extrêmement préoccupant et nous aimerions en avoir les preuves », a-t-il ajouté.

L’UE aurait pour projet d’autoriser les exportations de mines spécifiques qui s’engageraient à respecter le processus de Kimberley.

 

Ce régime international vise à éviter la vente de diamants exploités dans des zones de conflits ou utilisés par les mouvements rebelles pour financer la lutte armée contre des gouvernements légitimes.

Radio-Canada.ca avec AFP et BBC

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