Travailler dans un dépanneur, faut vraiment avoir de bon nerfs et être sur ses gardes quand il rentre un groupe de personnes .. Ces gens travaillent pour gagner leur vie, et ils sont soumis a des dangers a cause de la stupidité de certaines personnes
Nuage
Vols de dépanneur
La technique étourdissante du «swarming»

Crédit photo : Agence QMI
Le dépanneur de Riad Chattat à Sainte-Julie a été la cible d’un groupe de personnes qui a envahi le commerce et a déstabilisé le caissier.
Par Marie-Renée Bougie-Lemieux | Agence QMI
Depuis une dizaine d’années, une nouvelle méthode de cambriolage s’est installée en Amérique : le vol en groupe. Appelée le «swarming» par les corps policiers, qui se réfèrent aux essaims d’abeilles, cette technique est de plus en plus populaire au Québec.
En juillet, à Ottawa, deux commerces, un dépanneur et une épicerie ont été dérobés de cette façon.
Sur le territoire de la Régie intermunicipale de police Richelieu-Saint-Laurent, quatre cas de «swarming», également appelé «flash rob», ont été rapportés depuis mars.
«Le principe derrière ces vols, c’est qu’un groupe de plusieurs personnes entre dans un dépanneur en même temps. La moitié du groupe occupe et distrait le caissier alors que les autres pillent le commerce», a expliqué le porte-parole de la Régie, Pierre Tremblay
La journée même où la police publiait un communiqué expliquant qu’un groupe de six femmes et deux hommes avait dévalisé un dépanneur de Mont-Saint-Hilaire. Un groupe utilisant la même technique avait précédemment tenté un vol dans un dépanneur de Contrecœur.
«Comme dans les autres cas, plusieurs personnes sont sorties d’une camionnette et ont envahi le dépanneur», a dit M. Tremblay ajoutant que le propriétaire de Contrecoeur n’a pas été dupe et, en plus de les garder à l’œil, les a suivi en voiture pour s’assurer qu’ils quittent la ville.
Nerfs solides
Riad Chattat est copropriétaire d’un dépanneur à Sainte-Julie. Des vols, cet homme d’affaires en a connu plusieurs en 20 ans d’expérience.
«Il faut avoir les nerfs solides pour travailler dans un dépanneur».
L’entrepreneur a été victime de vols en groupe à plusieurs reprises.
Il y a un an, son dépanneur a été la cible d’un groupe de personnes qui a envahi le commerce et déstabilisé le caissier.
«Il est évident que ceux qui font ça connaissent très bien les dépanneurs et leur fonctionnement», a-t-il déclaré.
Après avoir volé des boissons alcoolisées, des paquets de cigarettes, des cartes d’autobus et l’argent de la caisse, les voleurs ont tenté de subtiliser les clés de la pièce où l’argent est conservé. Le caissier n’a toutefois pas été dupe et est demeuré à son poste derrière le comptoir. M. Chattat l’avait averti quelques mois auparavant.
«Le vol à Sainte-Julie est survenu un an après qu’un autre groupe, qui utilisait la même technique, eut volé mon dépanneur de Chambly. Je connaissais donc leur façon de voler et j’avais informé mes employés de ne pas quitter le comptoir et de presser le bouton d’urgence», a expliqué le copropriétaire.
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