Comment se fait-il que des enfants d’âge primaire porte une arme a l’école … comment des parents peuvent t’il soupçonner que leur petits passe par un genre de petit réseau pour se procurer une arme … et l’adolescence les amis sont plus important … c’est pas évident pour tous les parents d’avoir des contacts avec leur ado .. mais c’est certain qu’il faudra faire quelque chose au sein de la famille …
Étudiants armés jusqu’aux dents
Agence QMI
Sarah-Maude Lefebvre
Carabines, haches, explosifs, poings américains. La liste des armes saisies dans les écoles primaires et secondaires par la Sûreté du Québec, au cours des quatre dernières années, donne froid dans le dos.
Une centaine d’armes sont confisquées chaque année par les policiers de la Sûreté du Québec (SQ), selon des données obtenues par le Journal, en vertu de la Loi sur l’accès à l’information.
Entre 2007 et 2010, après les couteaux et les pistolets à plomb, ce sont les carabines et les fusils qui ont été les armes le plus souvent saisies par les agents de la SQ dans les établissements primaires et secondaires.
Le fait que ces saisies aient été réalisées à l’extérieur des centres urbains, et exclusivement sur le territoire couvert par la SQ, étonne plusieurs observateurs du milieu de l’éducation.
La SQ inquiète
Pour ne pas « donner le mode d’emploi aux jeunes », la SQ se fait avare de commentaires quant à l’origine des armes confisquées dans les écoles.
Chose certaine, le corps policier s’avoue toutefois « préoccupé » par l’ampleur du phénomène.
« C’est préoccupant de constater que certains jeunes peuvent être armés dans nos écoles. C’est pourquoi on met beaucoup d’efforts dans la prévention en milieu scolaire », explique la porte-parole de la SQ, Martine Isabelle.
La responsabilité aux parents
« C’est inquiétant. La violence transforme notre société », s’est désolée la présidente de la Fédération des commissions scolaires du Québec, Josée Bouchard, lorsque jointe par le Journal.
« On ne peut quand même pas installer des détecteurs de métal à l’entrée de chaque école. Les parents doivent assumer leurs responsabilités. Ce n’est pas normal que des enfants du primaire aient accès à des armes », soutient-elle.
Du côté de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), comme de la Fédération québécoise des directions d’établissement d’enseignement (FQDE), on fait également appel à la vigilance des parents, tout en se disant « renversés » par l’importance du phénomène.
« Je n’arrive pas à croire que des enfants se présentent à l’école avec des armes. Il y a eu Dawson, Polytechnique… On a une conscience sociale à développer là-dessus, si on ne veut pas qu’un autre incident de la sorte survienne », affirme la présidente de la FQDE, Chantal Longpré.
« Une arme dans une école, c’est une arme de trop », renchérit le président de la CSQ, Réjean Parent.
De la parole aux actes
Même si un nombre élevé d’armes sont saisies dans les écoles, le nombre de jeunes qui passent à l’acte ou qui songent sérieusement à le faire est toutefois restreint, rassure Claire Beaumont, codirectrice de l’Observatoire canadien pour la prévention de la violence à l’école.
« Souvent, des enfants cachent une arme dans leur sac pour se donner de l’assurance ou se sentir en sécurité. Ils n’agiront pas nécessairement, mais le fait d’avoir une arme sur eux demeure risqué et dangereux. C’est pourquoi il faut agir », dit-elle.
Les adolescents, explique cette dernière, réussissent à se procurer des armes via leur réseau de connaissances… quand ils ne subtilisent pas carrément le fusil « familial ».
« J’en ai vu des jeunes en région qui apprennent à tirer du fusil à 10 ans, dans un champ », lance Mme Beaumont.
Les grands moyens
À l’École secondaire Jacques-Rousseau, à Longueuil, on a pris les grands moyens, il y a deux ans, pour éviter qu’un drame se produise et, surtout, pour mettre fin au climat de violence qui régnait entre les murs de l’institution.
« L’embauche d’un gardien de sécurité a fait une énorme différence. Il y a deux fois moins de chances maintenant qu’un élève ose entrer dans l’école avec une arme », confie la directrice Fabienne Longtin.
« On ne peut pas se fermer les yeux, insiste-t-elle. Il y a de la violence dans nos écoles et il faut réagir. »
«Plus personne n’a peur»
C’est à la suite d’une énième bagarre dans les couloirs de l’école que la direction de l’École secondaire Jacques-Rousseau a décidé d’embaucher un gardien de sécurité.
« Ça fait deux ans et tout le monde continue de penser que c’est LA solution. Contrairement à un surveillant ou à un prof, le gardien n’a pas de coeur, dans un sens. Il est là pour faire régner l’ordre », souligne la directrice, Fabienne Longtin.
Des résultats probants
Depuis, le nombre d’incidents violents a chuté. Le taux de dénonciations, lui, est monté en flèche. « Ça prouve que plus personne n’a peur de parler », se réjouit Mme Longtin.
Cette école de la Rive-Sud n’est pas la première à faire l’acquisition de caméras ou de gardiens de sécurité pour prévenir les actes à caractère violent. Quelques établissements de la région métropolitaine ont aussi renforcé leur niveau de sécurité, au cours des dernières années. Le service de police de Longueuil fait d’ailleurs présentement la tournée des écoles de la ville pour leur suggérer de renforcer leur code de vie en ce qui a trait aux armes.
Plus ça va, plus il y a de la violence dans les écoles, c’est fou ce que les jeunes peuvent utiliser comme arme!
Je pense qu’il y a un manque du côté des parents…
et çà arrive partout :pas seulement au canada