Après avoir abusé et tué Joleil … il a eu d’autres agressions a caractères sexuelles dont il a purgé ses peines .. mais je ne comprend pas étant reconnu a haut risques qu’il a été libéré plusieurs fois … Bordel on voit bien qu’importe la manière de s’y prendre, emprisonnement, thérapie ca ne sert a rien .. ces gens ont une grande tendance a recommencer et ce sont les victimes qui paient le prix fort …

Meurtre de Joleil Campeau : Daudelin: un dangereux prédateur
Par Éric Thibault | Journal de Montréal

Considéré comme un prédateur d’une extrême dangerosité, le présumé meurtrier de Joleil Campeau a violé une jeune Lavalloise de 18 ans sous la menace d’un tournevis, à peine 20 jours plus tard.
Des centaines de citoyens avaient ratissé le terrain boisé du quartier Auteuil, à Laval, où Joleil Campeau avait disparu, en juin 1995.
Eric Daudelin, un colosse de 1,78 m pesant plus de 100 kg, avait contraint sa victime à le suivre à son domicile d’Auteuil, dans la nuit du 2 juillet 1995. Six semaines seulement après être sorti de prison pour une autre agression sexuelle.
« Crie pas, tu sais ce qui peut t’arriver », l’avait-il prévenue, en la forçant à se déshabiller.
97 % de risque de récidive
Espérant se défaire de son agresseur, la jeune femme avait prétendu être porteuse du virus du sida. Daudelin avait réagi en utilisant un préservatif pour la violer à répétition. Après coup, il a poussé l’audace jusqu’à reconduire sa victime chez elle.
Condamné à cinq ans de pénitencier en décembre 1996, le mal était déjà fait quand la Commission nationale des libérations conditionnelles a refusé de le libérer d’office, aux deux tiers de sa peine. On estimait ses risques de récidive à 97 %…
Sans remords
Daudelin a avoué au psychiatre du pénitencier de Port-Cartier qu’il ne pourrait résister plus de 24 ou 48 heures avant de faire une autre victime, une fois libre.
« Narcissique, antisocial et sans remords », Daudelin a confié qu’il s’imaginait « en train d’arracher les ongles et les dents » de ses victimes, d’après les décisions rendues par la commission à son endroit.
Le récidiviste fait partie des rares prisonniers québécois à avoir dû purger sa peine au complet, derrière les barreaux. Il a refusé toute thérapie pour déviant sexuel au pénitencier.
Eric Daudelin, un individu calculateur qui suivait souvent ses proies pour connaître leurs déplacements avant de passer à l’acte, avait déjà sévi avant les crimes qu’on lui reproche aux dépens de Joleil Campeau.
En janvier 1992, une adolescente de 17 ans a eu le malheur de prendre le même autobus que lui, à Montréal. Il l’a suivie lorsqu’elle en est sortie, l’a entraînée dans un abri « Tempo » et l’a agressée sexuellement pendant plus de trois heures.
Daudelin s’en était tiré avec 24 mois de détention.
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