Les desaccords


Qui n’a pas eu de désaccord lors d’une discussion, cela est normale, car chacun a un vécu différents, mais savoir gérer les désaccords n’est pas toujours évident .. Pour vivre en harmonie, il faut apprendre a faire la part des choses …

Les désaccords


photos.linternaute.com/© Bénédicte LETILLOIS

"Il vaut mieux perdre un débat que de perdre un ami."

Il est important d’avoir des relations harmonieuses avec les autres. Par ailleurs, il est malheureusement inévitable d’être de temps à autre en désaccord avec nos semblables. Plusieurs désaccords sont mineurs et sans conséquence ; mais parfois nous sommes confrontés à des mésententes qui ont le potentiel de miner nos relations avec certaines personnes. Ce texte présente des approches pour éviter ou amenuiser ce risque.


"Rien ne crée autant de querelles que les désaccords." Omramm Mikhaël Aïvanhov

Note : ce texte vise seulement les désaccords non bloquants. En d’autres termes, les 12 approches suivantes s’appliquent surtout aux conflits d’idées dont le sujet n’a pas d’impact dans votre quotidien. Voir ”Limites de ce texte” à la fin de cette page pour de plus amples détails.

Comprendre le contexte de l’autre

Chaque individu est unique par son passé, sa culture, son occupation, son environnement, etc. Donc, ne vous attendez pas à ce que les gens réfléchissent comme vous et soient sensibles aux mêmes choses que vous. Est-ce que vous connaissez en détail les circonstances qui ont poussé votre interlocuteur à adopter une opinion opposée à la vôtre ? Bien sûr que non ! Si vous aviez un passé différent, vous auriez probablement des opinions différentes. Il est donc tout à fait normal que vos idées ne soient pas partagées de tous. Quand nous intégrons le fait que les autres ont (eux aussi) un passé qui influence leurs opinions ; nous réagissons différemment aux désaccords et nous augmentons significativement notre acceptation des autres. En réalité, les différences d’opinions sont des richesses à découvrir et à explorer.

 
Apprendre des désaccords
Sous une forme ou une autre, il y a toujours quelque chose à apprendre d’un désaccord. Le simple fait de focaliser sur cet apprentissage réduit au moins un peu l’impact des désaccords. Nous pouvons favoriser l’assimilation de ces nouvelles connaissances en nous posant les questions suivantes :

– Est-ce qu’il y aurait une autre façon valable de voir les choses ?
– Est-ce que mon interlocuteur possède des informations que je n’ai pas ?
– Est-ce qu’il y a au moins une partie de vérité dans l’opinion de l’autre ?

Même lorsque vous considérez que l’opinion de votre interlocuteur est complètement erronée, il y a quand même des choses intéressantes à apprendre. Parfois ceci se réduit à comprendre comment votre interlocuteur en est arrivé à cette position apparemment erronée.

Considérer la relation
Beaucoup de désaccords nous semblent justifiés parce que nous avons des œillères, c’est-à-dire que nous ne voyons qu’une partie de la situation. Si votre interlocuteur est une personne avec qui vous avez une belle relation (un bon ami par exemple), il est important de vous poser la question suivante : ”quel est le poids de ce désaccord par rapport à la valeur de cette relation ?”. En d’autres termes, avant de laisser une mésentente ruiner celle-ci, soyez certain que le désaccord en vaut vraiment la peine. Si votre interlocuteur est une personne à laquelle vous tenez vraiment, il est fort probable que cette relation soit plus importante que le désaccord. Focalisez plutôt sur les qualités de votre interlocuteur et sur les raisons pour lesquelles vous tenez à cette personne. Ce simple exercice réduira (au moins un peu) votre perception de l’ampleur du désaccord. Exception : par ailleurs, tenir à une personne chère ne signifie pas dire oui à tout et subir des choses inacceptables.

Évitez simplement de parler et de débattre du désaccord
Si la conversation tourne au vinaigre à chaque fois que vous parlez du désaccord, évitez si possible ce sujet de conversation. Évidemment, si votre interlocuteur aborde lui-même le sujet litigieux, vous devez le respecter et écouter ce qu’il dit et répondre à ses questions. Mais dans ce contexte, il est préférable de ne pas volontairement stimuler une conversation qui porte sur le désaccord. Et surtout, il ne faut pas croire qu’il est toujours nécessaire de débattre de la question, voici pourquoi :

 

– Premièrement, on est rarement certain à 100% d’avoir raison.
– Deuxièmement, même si vous êtes certains d’avoir raison, il n’est pas nécessairement bénéfique d’essayer de corriger votre interlocuteur.
– Troisièmement, souvent notre interlocuteur ne désire pas entendre un point de vue opposé au sien.

Par ailleurs dans certaines situations, il est désirable d’exprimer son point de vue : voir la section “Exception : confrontation d’idées enrichissantes“ ci-dessous (troisième avant dernier paragraphe).

Imaginer le désaccord un an après celui-ci
La grande majorité des désaccords ne sont plus un an après, que de vagues souvenirs. Ils n’étaient donc que feux de paille. Sur le coup, ils nous paraissent importants, mais le temps les a effacés. Donc, afin de désamorcer dans mes pensées un désaccord, je me projette dans le temps, c’est-à-dire que je me transporte dans l’avenir et je prends le point de vue imaginaire de la situation un an après. Dans cette perspective, je me pose question suivante : "ce désaccord est-il réel ou est-ce que je me fais une montagne avec un rien ?". Et la plupart du temps, ma réponse est "une montagne avec un rien".

Accepter l’irritation des autres
Nous vivons tous de temps à autre des situations stressantes ou irritantes. Dans ces conditions, certaines personnes ont tendance à déverser leurs frustrations sur les gens autour d’eux. Si vous êtes en désaccord avec une telle personne irritée autour de vous, il y a de fortes chances que vous soyez la victime de son irritation. La solution, bien que parfois difficile à appliquer, est simple : dédramatisez . Il est malheureusement normal de temps à autre d’être victime d’impolitesse. Ça fait partie de la vie en société. Est-ce que vous vous attendiez vraiment à ne jamais subir la frustration de quelqu’un ? Bien sûr que non. Alors, calmez-vous. Ça vous est déjà arrivé dans le passé et vous avez survécu. Sachez de plus que ça vous arrivera encore dans le futur. Ceci est une certitude.

Ne pas essayer d’avoir raison
Dans une conversation, le respect de l’autre devrait primer sur l’objectif d’avoir raison. Evidemment, il est parfois utile et nécessaire d’exprimer ses opinions, mais il est également utile de reconnaître les situations où il est impossible de convaincre notre interlocuteur. Insister indûment pour persuader l’autre est un manque de respect. Je ne dis pas ici que vous devez abdiquer et dire à notre interlocuteur qu’il a lui-même raison. Je dis seulement que nous pouvons respectueusement ne pas confirmer ou infirmer ce qu’il dit. En d’autres termes, dans un contexte de désaccord non bloquant (voir la section ”Limites de ce texte” ci-dessous), il est souvent approprié de prendre tout simplement une attitude d’écoute neutre.

Se mettre à la place de son opposant
Quand on ne comprend pas la situation exacte de notre interlocuteur, il est difficile de déchiffrer pourquoi il est en désaccord avec nous. Il peut donc être utile d’imaginer être à la place de celui-ci. Cet exercice a souvent pour résultat de mettre en lumière la dimension humaine derrière les arguments de notre interlocuteur. Vous auriez peut-être la même réaction que lui, si vous étiez à sa place. En faisant cet exercice, vous pourriez ressentir une certaine sérénité, car cette technique (s’imaginer être à la place de l’autre) nous fait souvent comprendre le raisonnement de notre interlocuteur et ceci a parfois pour résultat le développement d’une certaine compassion pour l’autre. Curieusement, cet exercice est particulièrement utile avec les personnes qui nous sont désagréables. En nous imaginant à leur place, peu à peu leur conduite nous semble moins incompréhensible et nous pouvons même en venir à focaliser surtout sur leurs qualités plutôt que de se concentrer sur le désaccord.

Être objectif
Tant que vous ne vous déciderez pas à analyser le rationnel de vos positions, vous courez le risque d’affronter les autres sur des sujets qui n’en valent pas la peine. Il est normal d’avoir des opinions et des convictions. Mais, il est désirable de questionner de temps à autre le bien fondé de celles-ci. De toute évidence, nos positions sont influencées par notre situation, notre état d’âme ou parfois même notre état physique. L’attitude à prendre devant ce phénomène est simplement de reconnaître l’effet des circonstances sur ce que nous considérons être la "vérité". Ceci nous permet notamment de respecter davantage l’opinion des autres, qui est (elle aussi) influencée par les circonstances.

Ne pas faire preuve d’orgueil
Certains croient nécessaire de toujours défendre leurs convictions avec fierté. Et on les voit obstinément batailler contre ceux qui ne sont pas de leur avis. Bien sûr, ce n’est pas une mauvaise chose d’avoir des convictions. Mais est-ce nécessaire de les défendre à tout prix en toutes circonstances ? Non évidemment ! Cette attitude est souvent motivée par l’orgueil et les conséquences sont parfois tristes. Il est parfois désirable de défendre son point de vue, mais ceci doit être fait avec respect et dans un contexte bien particulier : voir la section “Exception : confrontation d’idées enrichissantes“ ci-dessous (troisième avant dernier paragraphe).

Ne pas essayer d’éduquer notre interlocuteur
Certains croient qu’ils ont le devoir d’éduquer la personne qui est en désaccord avec eux. Cette attitude est souvent irritante. Dans un contexte de désaccord, il est désirable d’être particulièrement attentif à l’état de réceptivité de notre interlocuteur. Parfois, celui-ci n’est tout simplement pas intéressé à entendre notre opinion ; ou ce n’est tout simplement pas le bon moment. Si le désaccord est désagréable pour l’autre, il est généralement préférable de parler moins. En limitant nos paroles, nous pouvons mieux écouter notre interlocuteur ; ce qui contribue grandement à maintenir une relation harmonieuse avec celui-ci. Exception : par ailleurs, il est parfois désirable de défendre son point de vue : voir la section “Exception : confrontation d’idées enrichissantes“ ci-dessous.

Relevez le défi suivant : être heureux malgré les désaccords.
Qu’on le veuille ou non, il est normal d’être en désaccord sur certains sujets avec les gens qui nous entourent. C’est la vie. Donc l’objectif n’est pas d’éviter tous les désaccords. L’objectif est plutôt d’être heureux malgré les désaccords. Pour ce faire, il est utile de voir les désaccords comme un défi à surmonter. En d’autres termes, il est possible de se comporter de façon à ce que les désaccords ne soient pas un poids, mais plutôt des occasions de mieux se connaître et de mieux connaître et comprendre nos amis et proches. Pour ce faire, n’hésitez pas à questionner ceux-ci sur le rationnel de leur opinion et utilisez votre connaissance du passé de votre proche ou ami pour mieux expliquer son comportement. Finalement, lorsqu’il y a mésentente, il est souvent préférable de s’oublier un peu et de ne pas mettre en avant ses points de vue. Il faut plutôt se montrer compréhensif, indulgent et patient. Cette attitude demande un effort au début, mais elle permet souvent de récolter de grands bénéfices par la suite.

Exception : confrontation d’idées enrichissantes
Si le contexte s’y prête, il est légitime d’exprimer et de soutenir ses opinions. Dans certaines situations, la confrontation est même nécessaire. Les paragraphes précédents ne prétendent pas que l’on doit éviter les désaccords en toutes circonstances. Ils expliquent seulement que certaines mésententes peuvent déclencher des disputes inutiles et qu’il faut donc bien gérer cette possibilité. Mais, il n’est pas question ici d’éviter les échanges enrichissants d’idées opposées. Lorsque la situation et l’ambiance s’y prêtent, il est agréable et fructueux d’échanger sur des points de vue opposés. Tout est dans la façon de le faire. Ceci se traduit principalement par un respect de notre interlocuteur. En fait, lorsque celui-ci se sent respecté, il devient généralement plus enclin à s’ouvrir et ceci rend la conversation encore plus agréable et enrichissante.

"Les causes d’un désaccord sont rarement aussi graves que le malaise qui en découle."

Limites de ce texte
Les 12 approches précédentes s’appliquent aux désaccords qui ne représentent pas de conflit direct parce que l’objet du litige est au niveau des idées et ne vous impose rien directement et n’impose rien à votre interlocuteur. Par exemple, vous pouvez être politiquement de gauche et votre interlocuteur de droite, mais à moins que vous soyez actif en politique, ce désaccord d’idées n’a aucun impact dans votre quotidien. En d’autres termes, les approches précédentes ne s’appliquent pas aux désaccords bloquants, soit les désaccords qui sont en opposition directe avec votre façon de vivre.


Conclusion (sympathie, amitié et amour) :
Tant qu’on se laisse mener principalement par nos intérêts personnels, il est impossible de résoudre complètement les désaccords. Il est donc parfois nécessaire de changer notre perspective, pour ce faire il suffit d’établir un véritable lien positif avec notre interlocuteur. Dès le moment où l’on éprouve un sentiment favorable envers celui-ci, le désaccord peut prendre une couleur différente ; c’est-à-dire que nous pouvons nous positionner au-dessus de celui-ci, bien au-delà du fait d’avoir tort ou raison. Ce contexte sentimentalement différent nous permet alors de résoudre le désaccord ou de vivre avec, sans en être atteint négativement (du moins beaucoup moins). En d’autres termes, si nous éprouvons un sentiment positif (sympathie, amitié ou même l’amour) envers votre interlocuteur, il devient possible de vraiment focaliser sur la personne plutôt que sur le désaccord. Ainsi, la mésentente peut être abordée avec le désir sincère d’aider notre interlocuteur. Dès que nous éprouvons ce sentiment, notre attitude devient beaucoup plus conciliante et les gens autour de nous le perçoivent immédiatement. Finalement, cette attitude crée des conditions très favorables aux relations humaines en général, qu’il y ait désaccord ou pas.

"La paix ne vient pas de l’absence de conflit,
mais plutôt de l’habileté de bien les gérer."

Denis St-Pierre

Le saviez-vous D’ou viennent les tampons à récurer ?‏


Un article fort utile et anodin mais sachez que c’est tampons ont été créer pour réussir avant tout de vendre des chaudrons ..

D’où viennent les tampons à récurer ?

Il semblerait que les tampons à récurer, fort utiles dans nos cuisines, nous viennent d’un représentant de commerce américain, Monsieur Cox, qui en 1917, avait besoin d’un gadget promotionnel.

Les ménagères de San Francisco n’étant pas intéressées par ses batteries de cuisine en aluminium, Monsieur Cox cherchait un moyen pour franchir le pas de la porte, en offrant à ces ménagères un petit cadeau attractif.

Or, Monsieur Cox savait bien que ce que l’on reprochait à ses fameuses casseroles, c’était le fait de ne pouvoir les récurer dans le fond, tant elles attachaient !

Ce monsieur se mit donc au travail, et trouva un processus ingénieux en mélangeant une solution savonneuse et des carrés de laine d’acier.

Une fois secs, il replongeait les carrés d’acier dans l’eau savonneuse, jusqu’à ce que les carrés d’acier soient saturés en savon.

Le tampon à récurer était né !

Monsieur Cox connut d’ailleurs un tel succès avec ses tampons à récurer qu’il en abandonna son activité commerciale pour se consacrer entièrement au développement de son invention !

www.pourquois.com

L’eruption du volcan Puyehue en images


Pour faire changement, j’ai trouvé des photos de l’actualité , Des images de toutes beauté lors de l’éruption samedi dernier du volcan au Chili, cependant il ne reste que la cendre grisâtre qui recouvre un sol ayant perdu presque toutes formes de verdures  ou presque …

 

L’éruption du volcan Puyehue en images

 

L'éruption du volcan Puyehue en images

Crédit photo : AFP

TVA Nouvelles

Le volcan Puyehue qui est entré en éruption au Chili samedi après-midi après un demi-siècle de sommeil cause de nombreux problèmes au Chili et en Pantagonie.
Voici en images l’éruption du volcan.


4 juin 2011: l’éruption du Puyehue près de Osorno à 870 km au sud de Santiago.

(crédit photo: AFP)


4 juin 2011: Des éclairs ont strié le ciel alors que la cendre se répandait l’atmosphère.
(crédit photo: AFP)


4 juin 2011:
Le phénomène serait dû à la charge électrique des particules en suspension dans l’air.
(crédit photo: AFP)


5 juin 2011: Selon le service national de géologie, l’explosion du volcan a produit une colonne de gaz de 10 km dans l’atmosphère.
(crédit photo: AFP)


5 juin 2011: Une forte activité sismique a été enregistré près du Puyehue.
(crédit photo: AFP)


5 juin 2011: le nuage de cendre peut-être vu à des kilomètres à la ronde.
(crédit photo: AFP)


6 juin 2011:

Un policier marche le long d’une route bloqué par l’accumulation de cendre, non loin de la frontière entre le Chili et l’Argentine.
(crédit photo: AFP)


6 juin 2011:

Des policiers analysent la cendre tombée du ciel.
(crédit photo: AFP)


6 juin 2011:

Un tapis de cendre 2 à 5 centimètres d’épaisseur couvre le sud du Chili.
(crédit photo: AFP)



6 juin 2011: Une plante est couverte de cendre provenant du volcan.
(crédit photo: AFP)

http://tvanouvelles.ca

Inondations : Une maison qui a resiste


Beaucoup se demandent comment les villes touchées par les inondations ont permis des constructions dans les zones inondables … Mais, il serait possible selon un expert en construction avec preuve a l’appui de mieux construire pour éviter de subir les aléas de dame nature

Inondations : Une maison qui a résisté

Une maison qui a résisté
TVA Nouvelles

«C’est difficile de comprendre pourquoi les municipalités ont permis à des résidents de construire des sous-sols dans des zones vulnérables» c’est ce qu’a expliqué le président de l’Ordre des architectes du Québec, André Bourassa, en entrevue à LCN.

L’architecte et président de l’Ordre des architectes du Québec souhaite que le cadre règlementaire ne permette plus la construction de sous-sol en zones vulnérables.

André Bourassa a lui-même conçu et construit une maison à Henryville, l’une des seules maisons de la petite municipalité qui est restée au sec au cours des récentes inondations.


La raison? La construction par ses propriétaires d’une maison sans sous-sol, construite sur un remblai. La maison des Carpentier-Bélanger n’est pas endommagée par l’eau.


(crédit photo: courtoisie)

Au cours des dernières inondations, les installations septiques n’ont pas été affectées par la crue. L’architecte explique que ces techniques sont simples, faciles à appliquer, loin d’être révolutionnaires.

Pourtant, les Carpentier-Bélanger ont dû insister pour construire cette maison sans sous-sol :


«Les voisins et la municipalité insistaient afin que les propriétaires construisent un vide sanitaire, qui n’a de sanitaire que le nom» souligne le concepteur.

Initialement, cette maison a coûté 10 000$ de plus à ses propriétaires qu’une maison traditionnelle. Un investissement qui, à la lumière des récents débordements, a réellement valu la peine.

Pour le concepteur de cette demeure, le gouvernement doit, par le ministère des Affaires municipales, le MAMROT, proposer une cadre règlementaire rapidement.

«Les gens qui font des demandes de reconstructions de sous-sols vont pouvoir le faire, puisque c’est le cadre actuel, ça serait très dommage. Ce n’est pas seulement une question de liberté des uns, mais c’est une question de santé publique et de dommages collectifs. Il faut penser à faire les choses comme il le faut à l’avenir.»


La maison des Carpentier-Bélanger est entourée d’eau, mais elle est restée bien au sec
(crédit photo: courtoisie)



(crédit photo: courtoisie)

 

Lors de la construction, on n’a pas creusé pour un sous-sol.
(crédit photo: courtoisie)

(crédit photo: courtoisie)

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Des plantes qui causent des incendies?


Un drôle de débat en rapport de la tourbe que certains ajoutent dans leur plantes d’intérieurs … Est-ce que les soupçons sont fondés ? Quoi qu’il en soit … pour plus de prudence, il est préférable peut-être d’évitée toutes sources qui produit une flamme près de ces plantes

Des plantes qui causent des incendies?

Des plantes qui causent des incendies?
Par Sharon Lem | Agence QMI

Vos plantes ont peut-être l’air inoffensives, mais certains pompiers croient qu’elles peuvent causer des incendies.

Ils affirment que la mousse de tourbe qu’on ajoute parfois à la terre des plantes peut s’enflammer spontanément dans certaines conditions précises et être à l’origine de sinistres.


Le sujet a fait l’objet d’un vif débat à la suite de la déclaration de Gord Weir, chef du service d’incendie de Clarington, en Ontario. Il soupçonne que de la mousse de tourbe disposée dans un pot de fleurs et chauffée par le soleil est à l’origine d’un incendie ayant entraîné des dommages de 40 000 $ dans sa municipalité.

« Lorsque la mousse de tourbe est humidifiée, elle se décompose sous l’action de micro-organismes, et produit de la chaleur durant ce processus », a dit M. Weir, qui a ajouté que ce phénomène d’autocombustion s’est produit trois ou quatre fois durant ses 21 ans de service.

Bien que la mousse soit utilisée comme combustible dans certains pays, plusieurs doutent que cette matière puisse s’enflammer d’elle-même.


« Si la mousse de tourbe devient humide, elle ne fait pas un bon combustible, a dit Murray Thompson, professeur de génie mécanique et industriel à l’Université de Toronto. Difficile de croire qu’une plante qu’on arrose puisse s’enflammer sous l’action du soleil, dont les rayons ne sont jamais assez puissants pour ça. »

« S’il y avait une étincelle, un mégot de cigarette qui allumait la mousse, là il pourrait y avoir combustion. Il faut qu’il y ait une source d’allumage », a-t-il ajouté.

Un autre professeur, Eric Kasichke de l’Université du Minnesota, qui a étudié les feux de forêt en Arctique, estime que la combustion spontanée peut se produire dans du compost ou des balles de foin, mais pas dans la mousse de tourbe.

« La mousse de tourbe n’est pas assez dense, et ne se décompose pas assez rapidement pour que ce processus s’enclenche », a-t-il précisé.

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Rougeole : la Sante publique rappelle l’importance de la vaccination


La rougeole, une maladie qui avait disparus de notre vocabulaire tant qu’elle était silencieuse, mais voilà qu’elle revient se montrer le bout du nez

Rougeole : la Santé publique rappelle l’importance de la vaccination

Québec - Rougeole : la Santé publique rappelle l'importance de la vaccinationAu coeur d’une recrudescence des cas de rougeole dans plusieurs régions du Québec depuis un peu plus d’un mois, les responsables de la direction de la Santé publique du Québec ont rappelé, lundi, l’importance de la vaccination.

Lors d’un point de presse, le directeur national de la santé publique, Alain Poirier, a indiqué que les cas actuels se faisaient dorénavant sur une base locale, contrairement à ceux répertoriés en avril, qui avaient surtout touché des personnes de retour de voyage en Europe, notamment de France.

Selon M. Poirier, on a observé 254 cas de rougeole depuis le début de 2011 au Québec, mais 208 depuis le 1er mai dans les régions de la Mauricie, du Centre-du-Québec, de la Capitale-Nationale, de l’Estrie, de Chaudière-Appalaches, de Montréal et de la Montérégie.

Dans ce contexte, souligne M. Poirier, la vaccination demeure le moyen le plus efficace pour se protéger de la rougeole et prévenir d’éventuelles complications médicales. Il est donc nécessaire, précise-t-il, de vérifier si on a reçu les doses nécessaires du vaccin contre la rougeole selon le calendrier vaccinal.

La rougeole est une maladie à prendre au sérieux D’une durée allant d’une à deux semaines, elle se manifeste par un ensemble de symptômes dont la fièvre, la toux, l’écoulement nasal, la conjonctivite et des rougeurs cutanées.

Les complications les plus fréquentes de l’infection au virus de la rougeole sont les otites et les infections pulmonaires. Plus rarement, la rougeole peut entraîner une complication cérébrale (1 cas sur 1000) pouvant causer des dommages permanents ou même le décès (1 cas sur 3000). Environ 10 % des cas peuvent nécessiter une hospitalisation.

La rougeole se transmet facilement par voie aérienne et des contacts directs ne sont pas essentiels à la transmission de cette maladie, le virus ayant la capacité de survivre dans l’air pendant quelques heures après le passage d’une personne malade.

Le calendrier régulier de vaccination au Québec comprend une série de vaccins offerts gratuitement dans le cadre du Programme d’immunisation, de la petite enfance jusqu’à la soixantaine et au-delà.


La Presse Canadienne
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