Parole d’enfant ►Papillon de nuit‏


Voilà un papillon qui se voit le jour ne peut pas être un papillon de nuit .. sinon c’est insensée pour un enfant …

Papillon de nuit


Photo : linternaute.com

 

« Leny dit à sa soeur: « Regarde Marine, un papillon de nuit ».

Marine lui répond : « Mais non, il fait jour »

« Alors regarde, un papillon de jour. » »


Lény 6 ans

Conversations qui dégénèrent en disputes


Les disputes !! On serait tellement bien si nous n’avions pas de dispute .. mais cela serait une grande illusion que les chicanes ne puissent exister .. Si nous analysons les disputes, on verrait probablement qu’elles se fondent sur des broutilles ou simplement que les gens ne s’écoutent pas quand ils sont en conflits car souvent ils ont la même vision .. mais en prenant des chemins différents .. puis on ne peut pas être d’accord sur tout .. nous sommes unique avec une façon de voir les choses qui nous sont propre a nous-même forgé par nos expérience, notre culture, nos éducation

Conversations qui dégénèrent en disputes


Photo : emotionchassepeche.com

"La vie est trop courte pour qu’on se dispute." Baden-Powell

Les conversations qui dégénèrent en dispute ne font que nous empoisonner la vie inutilement. Voici un exemple : deux individus commencent à discuter d’un certain sujet sur lequel ils sont en désaccord. Chacun s’exprime avec conviction en soutenant fermement ses opinions. Graduellement, la conversation s’envenime. Après un certain temps, ils ne s’écoutent plus du tout. Ils parlent en même temps et finissent pas s’agresser verbalement.

 

"Le motif pour lequel se produisent les disputes n’est jamais aussi grave que le malaise qui en découle." Alain de Botton

Les disputes inutiles peuvent avoir des conséquences très négatives. En particulier, le stress associé à celles-ci a tendance à se prolonger; c’est-à-dire que cette tension peut nous poursuivre malgré nous pendant des heures, parfois même jusqu’au lendemain. Il est vraiment désagréable de ressasser ainsi involontairement une dispute qui aurait pu être évitée. La paix d’esprit vaut bien plus que l’objectif souvent illusoire de convaincre à tout prix notre interlocuteur.

Voici quelques suggestions pour éviter les disputes inutiles :


Ne pas essayer d’avoir toujours raison
Dans une conversation, le respect de l’autre devrait primer sur l’objectif d’avoir ”raison”. Il peut être utile d’exprimer ses opinions, mais insister indument pour convaincre l’autre est un manque de respect. Si vous pensez constamment à votre prochaine réponse pendant que votre interlocuteur parle, vous avez probablement manqué de respect à quelqu’un qui mérite votre attention.

Ne pas faire preuve d’orgueil
L’orgueil a parfois pour effet de nous rendre aveugle aux points de vue de l’autre. Et la fierté démesurée nous dresse les uns contre les autres. Inversement, l’humilité contribue à ce que nous reconnaissions la valeur de l’opinion des autres. Et ceci contribue grandement à établir ou rétablir l’harmonie d’une conversation.

Eviter les offenses involontaires
Parfois nous offensons les autres sans le vouloir. Si une telle offense a lieu dans un duel d’opinions, elle sera possiblement interprétée comme une agression verbale. Combien de disputes inutiles surviennent parce qu’on est impulsif et qu’on ne réfléchit pas suffisamment avant de parler ? Dans une conversation, comme dans la vie en général d’ailleurs, nous devons être vigilants. Si nous laissons échapper quelques mots involontairement offensants, toute la conversation peut virer au vinaigre. Il est donc avantageux d’être attentif et raisonnable, afin de ne pas embrouiller nos relations avec les autres.

Savoir se taire
Combien de difficultés surviennent parce qu’on ne sait pas tenir sa langue ? Donc, une façon simple d’éviter les disputes inutiles est de savoir se taire au bon moment. Lorsque vous sentez que la conversation devient trop conflictuelle, peut-être est-ce le bon moment d’arrêter de parler ou de parler moins.

”Celui qui se tait le premier dans une dispute est le plus digne de louange” (Proverbe hébreu).


Prendre une pause au besoin
Si vous voyez que la conversation devient inutilement conflictuelle et est sur le point de tourner au vinaigre, il est peut-être temps de prendre une pause pour calmer les esprits. Dites alors poliment à votre interlocuteur que vous devez allez à la salle de bain. Profitez de cette pause pour réfléchir un peu. Quelques minutes de pause peuvent changer complètement l’atmosphère d’une conversation.

Eviter certains sujets de conversation
Certains sujets de conversation stimulent la confrontation. Chaque individu est unique. Donc, dépendamment de la personne que vous avez devant vous, certains sujets seront plus ou moins controversés. Les éviter est une façon simple de prévenir les disputes inutiles.

Croire que toute vérité est bonne à dire
Certaines personnes croient qu’ils ont le droit sinon le devoir de corriger leur interlocuteur lorsque celui-ci est dans "l’erreur". Premièrement, on n’est rarement certain à 100% d’avoir raison. Deuxièmement, même si vous êtes certain d’avoir raison, il n’est pas nécessairement bénéfique d’essayer de corriger votre interlocuteur. Finalement, est-ce que votre interlocuteur désire entendre un point de vue opposé au sien. Si ce n’est pas le cas, vous perdez probablement votre temps.

Donner le bénéfice du doute à l’autre
Nous pouvons favoriser une meilleure compréhension de l’autre en pensant : “Est-ce que je suis certain à 100% d’avoir raison ? Est-ce qu’il y a au moins une partie de vérité dans l’opinion de l’autre. Est-ce qu’il y aurait une autre façon valable de voir les choses ?“ Notre interlocuteur a peut-être des informations que nous ne possédons pas. En l’écoutant, peut-être apprendrons-nous des nouvelles choses qui pourraient nous faire voir la situation différemment. Même si ce n’est pas le cas, on gagne toujours en essayant vraiment de comprendre pourquoi notre interlocuteur n’est pas d’accord.

Ne pas croire que les gens veulent nécessairement notre opinion
D’une façon générale, les gens ne veulent pas recevoir de conseils. En particulier, lorsqu’ils ont pris récemment une décision, ils n’apprécient pas qu’on remette celle-ci en question. Donc, à moins qu’ils ne le demandent, il est préférable de ne pas donner de conseils. Bien sûr, il y a des exceptions à ce principe. Mais, elles sont moins fréquentes qu’on ne pourrait le croire.

Faire des efforts pour comprendre son interlocuteur
Chacun est unique par son passé, sa culture, son occupation, son environnement, etc. Donc, ne vous attendez pas à ce que les gens réfléchissent comme vous et soient sensibles aux mêmes choses que vous. Est-ce que vous connaissez toutes les circonstances qui ont poussé votre interlocuteur à adopter une opinion opposée à la vôtre ? Bien sûr que non ! Donc, il peut être utile de simplement demander à son interlocuteur les raisons qui motivent sa prise de position. Si vous auriez un passé différent, vous auriez en partie des opinions différentes. Il est donc tout à fait normal que vos idées ne soient pas partagées de tous. Quand nous intégrons le fait que les autres ont (eux aussi) un passé qui influence leurs opinions ; nous réagissons différemment aux désaccords et nous augmentons significativement notre acceptation des autres. En réalité, les différences entre nous et les autres sont des richesses à découvrir et à explorer.

Disputes inutiles avec un proche

Avoir des relations harmonieuses avec les autres (en particulier avec nos proches) est d’une extrême importance. Il est donc nécessaire de porter une attention spéciale aux échanges que nous avons avec eux. Dans ce contexte, les disputes inutiles valent-elles de mettre en danger les relations avec nos proches ? Non bien sûr. Rien ne crée autant de conflits que les désaccords. La prochaine fois que vous percevrez que la conversation avec un proche est devenue inutilement conflictuelle, essayez de remédier à la situation en utilisant (entre autres) les approches présentées ci-dessus.

 
Confrontation d’idées enrichissantes et respectueuses

Si le contexte s’y prête, il est légitime que chacun exprime et soutienne ses opinions. Dans certaines situations, il est même parfois nécessaire de confronter les idées des autres. Ce texte ne dit pas que l’on doit toujours éviter les confrontations. Ce texte explique seulement que certaines disputes sont inutiles et sont souvent le résultat de notre égo plutôt qu’un besoin légitime d’échanger dans le but d’apprendre. Donc, il n’est pas question ici d’éviter les conversations avec échanges d’idées opposées. Encore une fois, lorsque la situation et l’ambiance s’y prêtent, il est agréable et enrichissant d’échanger sur des points de vue opposés. Tout est dans la façon de le faire. Ceci se traduit principalement par un respect de notre interlocuteur. En fait, lorsque celui-ci se sent respecté, il devient en général plus enclin à s’ouvrir et ceci peut rendre la conversation encore plus enrichissante.

Conclusion :

Que ce soit la famille, les amis, les collègues ou même des inconnus, les relations humaines sont d’une extrême importance. Et si l’on veut être heureux, il faut s’oublier un peu, ne pas insister indûment pour imposer nos opinions. C’est un sacrifice bien sûr, mais ce sacrifice est un premier pas vers une véritable ouverture aux autres.

"La grandeur de votre âme est égale à la considération que vous avez pour les autres. "

Denis St-Pierre

Le saviez-vous ► Pourquoi des gilets plutôt que des parachutes dans les avions ?‏


C’est une très bonne question … mais de toute façon, aller en avion c’est vraiment génial mais je n’aimerais pas tester pour de vrai les gilets de sauvetage

Pourquoi des gilets plutôt que des parachutes dans les avions ?

Photo : lepost.fr

Il n’y a guère que dans les films américains que n’importe qui saute en parachute.


Pour pouvoir sauter en parachute, il faut que l’avion ait une faible vitesse, une altitude raisonnable, qu’une porte soit ouverte, et que la personne ne se heurte ni sur l’avion, ni dans le réacteur en sautant.

Si on réduit la vitesse d’un gros porteur, il n’a plus assez de portance et il perd son altitude (plus il est lent, plus vite il va perdre de l’altitude).

Si on ouvre la porte, la dépressurisation est telle que tout l’intérieur (y compris le mobilier) est aspiré très violemment au dehors.

Si malgré tout on avait réussi a réunir toutes les conditions (altitude assez faible, vitesse faible) (pas possible, mais juste pour l’exemple) pour faire un largage de parachute, pour évacuer 150 personnes (pour un A320) à raison de une toutes les 10 secondes (très très rapproché si on compte que les parachutes ne doivent pas s’entrechoquer), il faudrait 25 minutes !

Le seul moyen de sauver du monde lors du crash d’un avion, c’est de le faire glisser (chute verticale faible). Le bas de l’avion amortit l’atterrissage. Il ne reste plus qu’a évacuer les personnes rapidement (par toutes les portes avec un débit infernal, en quelques minutes tout au plus).

Si l’avion a atterri sur l’eau, les personnes équipées d’un gilet de sauvetage alors ont une chance de survivre (10 min si c’est la mer du nord).

http://www.pourquois.com

De la France au Canada paysages naturels dans la brume


Quand la brume se lève, des sentiments d’inquiétude surgissent laissant aux songes la liberté de faire ressortir les spectres afin d’errer ici et là

De la France au Canada paysages naturels dans la brume

Sur la route de Muckross, au sein du Killarney National Park en Irlande

les paysages dans la brume

© Laurence

Le village de Saint-Pierre-Baptiste au Québec

saint-pierre-baptiste, canada

© Marie-Josée Duval

Embarquez sur le lac de Guerlédan en Bretagne

lac de guerlédan, france

© Gégé

Volutes de brouillard sur l’Etang Noir, Seignosse, dans les Landes

l'etang noir, france

© Thérèse Malifarge

Miroir normand

normandie, france

© Jacqueline Dubois

Au-dessus des tourbières de Lanarce de l’Ardèche

lanarce, france

© Bernard Desplenter

Lueurs rosées sur l’étang de Plounérin dans les Côtes d’Armor.

plounérin, france

© Françoise Turban

Un matin dans les Ardennes

ardennes, france

© Marie Renelde Mimi Perin

Deux rochers émergeant dans la brume, sur les berges du Saint Laurent

saint-laurent, canada

© Richard Coté

Le brouillard se lève sur l’océan à Biarritz.

biarritz, france

© Thérèse Malifarge

La forêt de brume des Makes à La Réunion

forêt des makes, france

©Fanch Pemmore

Les nuages qui mangent la montagne en Haute Savoie.

la clusaz, france

© Pascale

Du coton au-dessus de la forêt depuis les hauteurs de Monthermé, dans les Ardennes

forêt ardennaise, france

© Aurélie Riquel

Brume d’été dans vallée de l’Aude.

vallée de l'aude, france

© Eliane

Lac de Lourdes, dans les Pyrénées

lac de lourdes, france

© Jacqueline Dubois

La Barre-de-Monts, en Vendée

la barre-de-monts, france

© Maryse Bazile

http://www.linternaute.com

Crèmes solaires


Nous avons eu un avant gout de l’été, enfin entre les jours de pluies, cela doit nous faire penser aussi a se protéger contre les rayons du soleil … il faut penser a long terme autant pour nous que pour les jeunes enfants

Crèmes solaires

Pour une meilleure protection, suivre les indices
FPS30, FPS50, filtres UVA, UVB…. Comment s’y retrouver dans la jungle des indices de protection?

Crèmes solaires - Pour une meilleure protection, suivre les indices

© Shutterstock

Le problème tient essentiellement à l’existence de deux types différents de rayons ultraviolets dangereux pour l’organisme: les UVB, responsables des coups de soleil, et les UVA, qui provoquent un vieillissement cutané prématuré, perturbent le système immunitaire et sont un important facteur de risque de cancer de la peau.

Le facteur de protection solaire (FPS ou, en anglais, SPF)

n’indique que la protection contre les UVB. Il s’échelonne entre 6 et 50 + selon quatre catégories de protection: Faible protection: 6-10; Protection moyenne: 15-20- 30; Haute protection: 50 et Très haute protection: 50+. Le choix du FPS doit donc s’effectuer en fonction de votre type de peau.

«On recommande en général un indice de protection d’au moins 30 avec des facteurs de 50+ pour des gens qui ont une peau fragile ou ont déjà eu un cancer de peau»,

affirme le Dr Joël Claveau, Dermatologue à la Clinique du mélanome et des cancers cutanés de CHUQ-Hôtel-Dieu de Québec et Directeur de la campagne «Prudence au Soleil» de l’Association canadienne de dermatologie.

 

En fait, l’indice FPS donne une idée de la période durant laquelle vous pouvez rester exposé sans attraper de coup de soleil. Sans protection solaire, le temps d’exposition nécessaire à l’apparition d’une brulure dépend du type de peau.

Contrôle total

Généralement, les personnes au teint clair sont plus vulnérables que celles au teint foncé.

«Si votre peau a tendance à rougir après 20 minutes d’exposition sans protection solaire, l’application, en quantité suffisante, d’un écran solaire avec un FPS de 15 vous permettrait de passer jusqu’à 300 minutes au soleil (soit 15 fois plus longtemps) avant le coup de soleil», explique le Dr Claveau. Cependant, un écran solaire à large spectre est requis pour obtenir également une protection contre les rayons UVA.

«Ces facteurs de protection Sont vérifiés par Santé Canada et, aux États-Unis, par la FDA», ajoute le dermatologue.

Santé Canada règlemente en effet l’innocuité, l’efficacité et la qualité des écrans solaires au Canada. Considérés comme des médicaments, les écrans solaires doivent être conformes aux exigences de la Loi sur les aliments et drogues pour pouvoir être importés, annoncés ou vendus au pays.

 

http://fr.canoe.ca

Faux bébés à adopter pour mamans en deuil


Des poupées si ressemblant a de vrais bébé pour aider une mère en deuil, pas sure que ce soit une bonne chose .. un deuil aussi cruel qu’il soit doit se vivre pour qu’un jour on lâche prise et qu’on continue la route tout en se rappelant de la personne aimée Bref, je crois vraiment que c’est de provoquer chez plusieurs personnes une forme de dépendance émotive

Faux bébés à adopter pour mamans en deuil

Nikki Hunn, une Britannique de 35 ans, a fabriqué une demi-douzaine de  «reborn babies», pour des mamans qui avaient perdu leur  enfant. Elle a notamment confectionné le sosie d'un bébé à partir de la  photo d'un enfant décédé.
Nikki Hunn, une Britannique de 35 ans, a fabriqué une demi-douzaine de «reborn babies», pour des mamans qui avaient perdu leur enfant. Elle a notamment confectionné le sosie d’un bébé à partir de la photo d’un enfant décédé.
Photo: AFP
Agence France-Presse
Londres

Sexe: féminin. Poids: 5 kilos. Caractéristiques: garde-robe démesurée, cheveux toujours impeccablement coiffés et yeux continuellement clos. Abby ressemble à s’y méprendre à un bébé, mais c’est une poupée, qu’Ève a «adoptée» après la mort de sa fille.

«Elle me rappelle ma fille quand elle était enfant», confie sans ambages Ève Hasty, une Américaine de 57 ans qui a acheté sa «reborn baby» (littéralement «bébé qui renaît») en Grande-Bretagne pour 300 dollars (210 euros).«Elle m’apporte de la sérénité quand je la prends dans les bras, quand je change ses habits», ajoute cette retraitée, qui possède pour Abby une garde-robe digne de triplés, notamment une paire de baskets Nike taille 0.

«Quand ma fille est née, je n’avais pas beaucoup d’argent, cette fois-ci, j’ai pu me lâcher. C’était thérapeutique»,
raconte-t-elle.

Le cas d’Ève n’est pas unique. Nikki Hunn, une Britannique de 35 ans, a fabriqué une demi-douzaine de «reborn babies», dont Abby, pour des mamans qui avaient perdu leur enfant. Elle a notamment confectionné le sosie d’un bébé à partir de la photo d’un enfant décédé.

La technique, en vogue depuis quelques années notamment aux États-Unis et au Royaume-Uni, consiste à assembler des membres en plastique à la texture proche de la chair humaine et une tête au visage plus ou moins expressif, le tout disponible dans le commerce.

Il faut ensuite remplir les membres de perles, en fonction du poids final recherché. Dernière étape, la plus longue: peindre ce petit corps immobile pour traduire la finesse de la peau, faire apparaitre des veines, dessiner des ongles, des cils et peut-être un peu de salive à la commissure des lèvres.

Touche finale, mais pas indispensable: implanter des cheveux en mohair, au moyen d’une aiguille. Le résultat est d’un réalisme très troublant.

«J’ai des amis qui m’ont dit: «Oh mon dieu, elle semble tellement vraie, ça me fout les jetons !»», se rappelle Ève, dont la fille est décédée à sept ans d’une leucémie. «Je l’ai mal pris, c’est comme si on vous disait que votre enfant file la chair de poule.»


Ève ne sort pas avec Abby, à moins qu’elle ne se rende chez «des gens qui ne l’ont pas encore vue».

«La majorité des personnes laissent leur «reborn» dans un berceau ou une poussette» à la maison, explique Nikki.
Mais d’autres les «amènent en vacances, là où personne ne les connaît», témoigne-t-elle, en marge d’une foire aux «reborn babies» à Brentwood, dans la banlieue de Londres.


Nikki précise aussi qu’au-delà des quelques mères qui essaient de faire le deuil d’un enfant, l’essentiel de ses clientes sont des passionnées de poupées. Des psychologues britanniques interrogées par l’AFP sont partagées sur le recours à ces poupons aussi vrais que nature.

Pour Ingrid Collins rattachée au Centre médical de Londres, ce faux bébé «risque de créer plus de problèmes qu’il n’en résout». «Quand vous avez fait le deuil de votre enfant, que faites-vous de la poupée ? Vous l’enterrez ?», s’interroge-t-elle.

«Si des personnes ont beaucoup d’amour à donner et pas de bébé, il y a beaucoup d’êtres humains vivants qui ont besoin d’attention», suggère-t-elle.

 

Pour Sandra Wheatley, spécialisée dans les questions familiales, un «reborn baby» peut au contraire être «un outil» qui aidera des parents «à faire le deuil de l’enfant décédé».

«Ce peut être sain à condition qu’il ne soit pas utilisé trop longtemps», prévient-elle.


Ève en tout cas n’envisage pas de «vivre sans Abby».

«J’ai toute ma tête. Je ne pense pas qu’Abby soit vraie», assure cet ancien chauffeur de l’Oklahoma (centre), maman d’un garçon trentenaire et grand-mère d’une fillette de 8 ans.

«Mais Abby n’est pas une poupée non plus, elle est beaucoup plus. Elle est d’une grande aide pour moi. Je sais qu’elle ne sera pas malade et qu’elle ne mourra pas. Je n’ai plus la pression», lâche-t-elle.

http://www.cyberpresse.ca

Des nouvelles espèces étonnantes


Impressionnants toutes ces nouvelles espèces et ils ont des atouts exceptionnels Espérons que leur découvertes ne leur donnera pas leur dernier coups de glas

Des nouvelles espèces étonnantes

Des nouvelles espèces étonnantes

La gagnante du classement 2011 est l’araignée Darwin

© International Institute for Species Exploration/Matjaž Kuntner

Une araignée à la toile ultra-solide, un cafard sauteur, un champignon phosphorescent, une bactérie mangeuse de rouille, une limace surnommée «tyrannosaure»: ces créatures figurent dans le top 10 des espèces découvertes en 2011, ont annoncé le 23 mai des chercheurs américains.

Chaque année, l’Institut international d’exploration des espèces, organisme rattaché à l’Université d’État d’Arizona, publie une liste répertoriant les dernières découvertes animales en retenant les plus spectaculaires.L’institut est spécialisé dans la taxonomie(science de la classification des espèces) et milite pour leur protection. La recherche dans ce domaine est loin d’être accomplie:

«Nous estimons que depuis 1758, nous avons recensé moins de 20 % du total des plantes, animaux et bactéries vivant sur terre», déclare Quentin Wheeler, entomologiste qui dirige l’institut.

Certaines des espèces découvertes

La gagnante du classement 2011 est l’araignée Darwin (Caerostris darwini), dotée d’une soie deux fois plus résistante que l’araignée classique et capable de tisser des toiles de plus de 25 mètres pour traverser la rivière de Madagascar où elle a été découverte.

Une bactérie dévoreuse de rouille, découverte sur l’épave du Titanic par des scientifiques canadiens et espagnols, est également distinguée.

«Les chercheurs pensent que cet organisme pourrait être utile à l’élimination de résidus d’épaves et de plateformes pétrolières au fond des océans», déclare l’institut.

Enfin la limace tyrannosaure contredit l’adage «les petites bêtes ne mangent pas les grosses». Ce gastéropode a été découvert après s’être attaqué au nez d’une petite fille au Pérou. C’est la seule limace dotée de mâchoires et de dents, si puissantes qu’elle porte le nom du redoutable dinosaure.

La sélection 2011 recense aussi le premier champignon connu poussant sous l’eau, un criquet unique inséminateur d’une orchidée en voie de disparition, ou encore un lézard géant.

«On peut estimer qu’il nous reste encore 10 millions d’espèces à découvrir, nommer et classer avant que la diversité et la complexité de la biosphère ne soit comprise», conclut le Pr Wheeler.

Pour voir le classement complet, consultez le site de l’Institut international d’exploration des espèces à l’adresse suivante: http://species.asu.edu/index

http://fr.canoe.ca