Le temps


Le temps qui passe, ne semble pas se fixé dans sa vitesse, parfois vite, parfois lentement .. et pourtant il s’égrene de seconde en seconde
 
Le temps
 

 
«Le temps qui vole souvent comme un oiseau se traîne d’autres fois comme une tortue ; mais il ne semble jamais plus agréable que lorsque l’on ne sait s’il va vite ou lentement.»
 
Ivan Tourgueniev 

Être vieux, c’est sérieux.


Magnifique .. complainte sur les vieux .. oui si nous ne mourons pas c’est que nous vieillissons alors qu’est-ce qui a de mal a vieillir .. Des gens vont payer des fortune pour acheter des antiquités de toutes sortes, mais ils essaient de ne pas penser qu’ils vieillissent eux aussi.Ils critiques les parents de ne plus être dans le coup … pourtant un jour .. si la santé tiens la secousse, il vieillirons eux aussi … Quand je vois mes cheveux blanc, mon corps qui  commence rouspêter le matin au lever, mes bouffées de chaleurs qui avec l’été sera de plus en plus difficile a supporter.. je remercie le ciel car je vais affronter une autre journée
 
Être vieux, c’est sérieux.

Les vieux copains - Les vieux copains

Photo: photos.linternaute.com/© patrice plantureux

Dans notre monde, je parle de l’Occident, tout est nouveau, tout change; ce qui est jeune est bon, le changement est nouveau, la nouveauté est changeante et qu’on soit humain ou grille-pain, il n’est pas recommandé de vieillir. 

Le monde est né d’hier, il commence aujourd’hui et renaîtra demain. Nous parlons naturellement de prévenir les marques du temps, anti-tache, anti-rouille, anti-ride, anti-vieillesse. Sans anti, pas d’espoir. Vieux schnouk, vieux de la vieille, vieux machin, vieille chouette, la mode est à tout sauf à l’ancien. 
 
Si la vieillesse est un naufrage, alors je donne ma langue au chat. La vie ne serait finalement que ce grand voyage de l’absurde où nous traversons périls et océans, désert et continents pour mieux glisser, ridicules et impotents sur la pente irréversible de la fatalité. 
 
Il est vrai que l’on meurt. Il est encore plus vrai que nous nous amenuisons avec le temps rapport au fonctionnement et aux apparence de notre corps.
 
Mais ce serait bien un comble de laisser aux émotions faciles le soin de traiter de la chose. Et pourtant, la vieillesse en a frappé plus d’un depuis la jeunesse de l’espèce. Des études récentes révèlent que lorsque nous ne mourons pas, nous vieillissons. J’en connais, décédés un peu tôt, qui aurait tout donné pour vieillir en paix.
 
Toutefois sur le sujet du vieux, je ne sais pas de sociétés plus mal barrée que la nôtre. Si nous ne sommes pas incompétents, alors nous sommes de mauvaise foi. Nous faisons tout pour dramatiser la vieillesse, tout pour la rapetisser, la rendre déplorable et la disqualifier. Oui, il se cache du « petit » dans notre regard moderne sur le vieux. Petits vieux, petites vieilles qui font des petits dodos, des petits pipis, ils prennent des petites marches, des petites pilules, ils reçoivent de la petites visite, un petit-fils, une petite-fille, ils mangent comme des petits oiseaux et puis meurent comme des petits poulets. 
 
La sensibilité de la durée n’existe tout simplement pas. La valeur du temps s’annule depuis que, dans notre esprit, tout ce qui dure perd des plumes. Il pleurera à chaque ride, il maudira ses cheveux gris, il paniquera au premier mal de dos, au premier signe d’arthrite, celui pour qui la beauté se résume tout entière au look de la jeunesse. 
 
Nul ne sait plus assumer ses pertes de mémoire et plus personne ne sait boiter. Personne ne se vante de son grand âge, la durée n’en impose plus. Nous ne préparons pas notre vieillissement. Nous préparons notre retraite comme on prépare ses vacances mais nul n’envisage réellement sa vieillesse. Nous la nions plutôt, nous la craignons et nous renouvellons les mots pour cacher nos frayeurs : âge d’or, troisième âge et autres inepties. Comme si le mot vieillard était déjà trop vieux. 
 
Je ne dis pas que vieillir est agréable. Mais on meurt à tous les âges, on est malade en été comme en hiver, on déprime à n’importe quel moment de sa vie, les crétins se retrouvent fréquemment et partout dans la colonne de la vie et j’ai connu trop de vieux et de vieilles qui rebondissaient mieux que certains jeunes prématurémennt épuisés pour m’inquiéter sérieusement du temps qui passe. 
 
Je crains la maladie, je crains le gagaïsme, je crains le scandale de la souffrance et de la perte. Mais je ne crains pas mon âge et tous les âges que j’atteindrai. Je me propose d’embrasser chacune des années qui me seront données. Avec une canne en merisier que je lèverai au ciel, je clamerai mon grand âge sur tous les toits de la ville et je serai le premier responsable de ma fierté, si Dieu me prête l’amour et la santé. 
 
Nous devrions respecter nos vieux parce qu’ils sont vieux, un point c’est tout. Les vieux sont des pierres et des monuments, des arbres tutélaires, des âmes sculptées par le temps. Les vieux sont des témoins principaux. Ils représentent le temps passé et ce sont eux, l’histoire. À quatre-vingts ans, ma mère est si belle qu’elle donne à tous les jours un nouveau sens à la notion de dignité. 
 
J’espère ma vieillesse comme j’ai espéré toute ma vie. J’aurai la peau comme une écorce très ancienne, profondément ridée. Je serai honorable mais je serai armé. À la pointe du fusil, je forcerai les jeunes à écouter mes platitudes et jongleries. Et je tirerai un coup de semonce au premier qui me proposera une petite collation, un petit voyage en autobus, voire un petit n’importe quoi. Tous les vieux devraient être armés… 

Serge Bouchard, anthropologue

Le saviez-vous ► L’expression : « En faire tout un fromage »


J’ai déjà entendu cette expression qui est relativement jeune, mais c’est tres utilisé je crois ici au Québec …
 
« En faire tout un fromage  »
 
Photo : questmachine.org

Faire toute une histoire pour pas grand-chose.
Grossir à l’extrême une difficulté.
Cette expression date du XXe siècle.
En partant de pas grand-chose
(du lait) on peut arriver à obtenir quelque chose de très élaboré, nécessitant un savoir-faire certain (le fromage).

 

Peut-être que quelqu’un qui a tendance à faire toute une histoire en partant de peu, pourrait être un excellent maître fromager ?

Êtes-vous du genre plaignard?


On se plaind tous pour quelque chose, mais certains se plaignent sur vraiment tout ..On dirait qu’ils ne sont jamais content et ne sont guère plus heureux non plus

 
Êtes-vous du genre plaignard?
Êtes-vous du genre plaignard?
© Shutterstock
Agence QMI 
 
Notre propension à nous plaindre pour tout et pour rien nous laisse bien souvent en plus mauvaise posture que si on n’avait rien dit au départ… et avec aucune solution à portée de main.
 
Si vous passez votre temps à déposer des plaintes et à critiquer à droite et à gauche, vous ne ferez pas seulement que vous épuiser…, vous ferez fuir les autres et risquez du même coup de porter ombrage à votre estime de vous-même. 
 
Il y a une bonne et une mauvaise façon de se plaindre, et mal faire les choses fera en sorte que vous vous sentirez frustré, impuissant et sans cesse victime du monde qui vous entoure. Et, en bout de piste, ces sentiments négatifs peuvent s’accumuler et devenir carrément nocifs, selon le Dr Guy Winch, psychothérapeute et auteur du livre The Squeaky Wheel (Walker & Co, éditeur). 
 
Que vous soyez plaignant chronique ou champion chercheur de fleurs dans le tapis, les plaintes sont un outil que vous pouvez utiliser de manière positive ou négative.
 
  «Malheureusement, nos comportements, quand vient le moment de se plaindre, penchent beaucoup plus du côté du négatif que du productif», constate Guy Winch. 

Se plaindre est bon pour vous
 
Trop se plaindre sans ne jamais rien résoudre peu devenir vraiment démoralisant, selon le psychothérapeute, et peut miner votre estime de vous-même.
 
M. Winch croit que se plaindre est bon pour vous, car cela vous donne l’impression d’avoir du pouvoir et une emprise sur les choses et le monde. Une plainte efficace peut réellement contribuer à améliorer vos relations, à obtenir ce que vous voulez et à renforcer votre confiance en vous.
 
Mais, de nos jours, il y a beaucoup de plaintes qui donnent dans la négative.
 
«Le nombre de plaintes que nous déposons a connu une augmentation considérable au cours des dernières décennies, en partie parce que nos exigences se sont accrues dans tous les domaines. Et lorsqu’on n’est pas satisfaits, on devient rapidement impatients et notre désir de porter plainte se déclenche», dit M. Winch.
 
Le problème, c’est que nous nous plaignons par frustration au lieu de le faire pour tenter d’en arriver à un règlement et d’obtenir des résultats.
 
   «J’ai vu des gens se faire traiter comme des moins que rien dans les magasins et leur première réaction est de téléphoner à quelqu’un pour lui dire: « tu ne peux pas croire ce qui vient de m’arriver », alors qu’ils sont toujours dans le magasin où c’est arrivé. Ils auraient pu tout simplement demander à parler à une personne en autorité dans ce commerce et résoudre leur problème, mais il semble que ça ne fasse pas partie de notre psychologie de la plainte.»

Le ton juste est essentiel
 
Nous sommes convaincus que nous plaindre ne donnera rien: voilà pourquoi on ne le fait pas.
 
  «Bien sûr, tous les astres s’alignent pour nous donner raison d’adopter de tels comportements; on continue d’être confrontés aux mêmes employés désagréables dans les magasins et de penser que les gérants de ces commerces se fichent de leurs clients alors que, dans les faits, ils ne sont tout simplement pas au courant de ce qui passe, parce que personne ne se plaint.»
 
Faire part de notre insatisfaction d’une manière correcte est essentiel pour obtenir satisfaction et résoudre les problèmes.
 
  «Il nous arrive par exemple d’adopter un ton trop agressif et un vocabulaire à l’avenant, ou encore, de déposer du même coup toute une série de plaintes et d’exprimer une foule d’insatisfactions», dit l’auteur, en ajoutant qu’il est tout à fait naturel que les gens soient sur la défensive lorsque la personne qui se plaint se montre hostile ou adopte un ton trop accusateur.

Évitez la confrontation
 
Guy Winch explique qu’il est préférable de se plaindre en veillant à ne pas déclencher de réaction de défense chez les autres, et de le faire de façon à les motiver à nous aider à résoudre notre problème.
 
  «Les plaintes efficaces ne devraient pas être centrées sur la confrontation», dit-il.
 
On devrait tenter d’engager un dialogue productif en utilisant la bonne approche et des techniques de plaintes adéquates.
 
Autrement, selon l’auteur, le fait d’ignorer nos propres comportements négatifs aura des coûts financiers autant qu’affectifs, surtout quand nos relations sont en cause. Si on pouvait garder un oeil attentif sur toutes les plaintes que l’on formule dans une journée, «nous serions littéralement outrés» et tout aussi découragés par le peu de solutions apportées à toutes ces plaintes.

Changer nos habitudes
 
  «En effet, certains d’entre nous se plaignent d’une façon aussi dommageable pour eux-mêmes que problématique pour les gens de leur entourage et, malgré tout, on ferme les yeux sur les conséquences de ces plaintes d’un côté comme de l’autre»,constate Guy Winch.
 
Si un jour quelqu’un porte plainte… contre les plaintes, il serait important de s’attarder à ses doléances, car cette personne risque fort d’avoir un peu raison.
 
  La bonne nouvelle, c’est que le jour où on aura compris les répercussions des plaintes inefficaces sur nous-mêmes et sur les autres, «nous pourrons faire l’effort de changer nos habitudes et de canaliser toutes ces énergies de manière plus sélective et plus positive», conclut le psychothérapeute.

Des indices qui ne mentent pas

Vous vous plaignez de manière excessive et êtes pessimiste et négatif dans la plupart des situations.

Vous vous sentez très insatisfait et vous ne vous gênez pas pour le dire, même pour des choses aussi futiles qu’une imprimante qui n’a plus de papier ou qu’un 25 décembre qui tombe le dimanche.

Vous vous présentez sans cesse comme une «victime», constamment écrasée par un fardeau et sentez que tout ce qui peut se produire de terrible sur terre vous arrive à vous, même si votre vie n’est ni meilleure, ni pire que celle de la plupart des gens.

Vous avez un besoin viscéral d’approbation. Selon Guy Winch,
  les gens qui se plaignent trop «veulent que les autres sympathisent avec eux et constatent l’ampleur de leur souffrance. Si quelqu’un leur dit que les choses ne sont pas si noires que ça, ils se braquent systématiquement.»

Vous n’êtes pas conscient de l’aura négative que vous jetez autour de vous.

Vous croyez que votre souffrance est tellement plus intense que celle des autres que vous avez le droit d’exprimer votre découragement de manière constante et sur tous les tons.
 
http://fr.canoe.ca 

Des milliers de télés iront à la poubelle


Certains vont se munir du bidule sans fil pour leur télé analogiques, mais d’autres vont préféré se tourner vers le numérique .. Mais en général, nous avons tellement de choix qu’en temps que consommateurs il est difficile de faire des choix , de ne pas se laisser tenter ..
 
Des milliers de télés iront à la poubelle
 
Des milliers de télés iront à la poubelle
Imacom, Jessica Garneau
 Isabelle Pion
La Tribune

(Sherbrooke) Les dépotoirs seront-ils envahis de téléviseurs lors du passage de la télévision analogique au numérique, au mois d’août prochain?Cette inquiétude a été soulevée, hier, lors du congrès de l’Acfas, alors que la gestion des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) soulève de grandes préoccupations.
 
Entre 20 et 30 millions de tonnes de DEEE sont produits annuellement dans le monde.
 
Étudiante au doctorat à l’Université de Montréal, Claudia Déméné s’est intéressée à la question. Les données qu’elle a livrées n’ont rien d’encourageant: les deux tiers des appareils électroniques qui ont été mis à la poubelle étaient encore fonctionnels ou auraient pu être réparés.
 

Pour la plupart des produits, la durée de vie est d’environ deux ans, en raison de leur fabrication ou du choix des consommateurs, très interpellés par la nouveauté.
Le bénéfice des fabricants est réalisé sur la quantité de produits vendus, et un «vide juridique» entoure leur durée de vie.
 
  «Les coûts de réparation sont bien souvent plus élevés que le coût d’un produit», constate Mme Déméné.
 
Résultat: les gens ont tendance à jeter plutôt que réparer.

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Le goéland, moins vidangeur qu’on le croit‏


Ah ben .. les goéland sont plus friands des milieux agricoles que les McDo, PFK et compagnie … Restant a deux rues de plusieurs restos rapides … je vois beaucoup de ses oiseaux !!!
 
Le goéland, moins vidangeur qu’on le croit
 
Selon le chercheur Martin Patenaude-Monette, il semble clair que les goélands à bec cerclé s'alimentent à des sources plus diversifiées qu'avant, peut-être parce que l'on déploie maintenant toutes sortes de moyens pour effaroucher les goélands de nos dépotoirs.

Selon le chercheur Martin Patenaude-Monette, il semble clair que les goélands à bec cerclé s’alimentent à des sources plus diversifiées qu’avant, peut-être parce que l’on déploie maintenant toutes sortes de moyens pour effaroucher les goélands de nos dépotoirs.
Photothèque Le Soleil
 Jean-François Cliche
Le Soleil
 

(Sherbrooke) Dans la psyché populaire, on se représente généralement le goéland comme une sorte de pique-assiette dégénéré qui, incapable de se nourrir par ses propres moyens, crèverait immanquablement de faim si «son» dépotoir venait à fermer. Or, l’oiseau le plus mal-aimé du monde n’est pas, loin s’en faut, le vidangeur paresseux que l’on croit, vient de trouver une étude.

Portant sur le très commun goéland à bec cerclé (Larus delawarensis) – semblable au «classique» goéland argenté, mais plus petit et portant un cercle noir autour du bec au lieu d’une tache noire -, l’étude consistait à suivre les déplacements des oiseaux à l’aide de GPS. La position des animaux était calculée toutes les quatre minutes, pendant d’un à trois jours selon le cas.
 
En tout, 122 spécimens ont pu être suivis, provenant tous d’une immense colonie de 50 000 nids de goélands dans les îles de Varennes, à l’est de Montréal.
 

C’est un étudiant en biologie à l’Université du Québec à Montréal, Martin Patenaude-Monette, qui a abattu la besogne dans le cadre d’une maîtrise sous la supervision du professeur Jean-François Giroux.
  «Il y a toujours ces préjugés sur le fait qu’ils mangent surtout des déchets en ville ou dans des sites d’enfouissement […], mais seulement 10 % des trajets [établis grâce aux lectures GPS, soit environ 450 allers-retours] se sont arrêtés dans des sites d’enfouissement, et c’est relativement rare qu’ils s’arrêtent dans des milieux urbains», dit M. Patenaude-Monette.

Milieux agricoles
 
  En fait, poursuit-il, «les sites qu’ils sélectionnent le plus, c’est beaucoup les milieux agricoles. Au début de la nidification, quand les cultures intensives comme le maïs et le soya sont dénudées et que les tracteurs vont labourer, il y a beaucoup de vers de terre et d’insectes qui vont ressortir, et les goélands vont s’en nourrir».
 
Curieusement, nuance M. Monette, le contenu des estomacs des jeunes nés l’année même – contenu que les biologistes peuvent étudier en faisant régurgiter les oisillons – révèle qu’une «majorité» de la nourriture qu’ils ingèrent est constituée de déchets domestiques, mais cela pourrait être le fait d’une sorte de biais méthodologique. Les proportions de chaque source de nourriture sont en effet basées sur le poids sec de ce qui constitue les boulettes, ce qui amènerait à sous-estimer l’importance des insectes.
 
En outre, ajoute-t-il, si l’on trouve d’importantes quantités de déchets comestibles dans les boulettes régurgitées par les jeunes, leur fréquence est plutôt basse.
 
Quoi qu’il en soit, dit M. Monette, il semble clair que les goélands à bec cerclé s’alimentent à des sources plus diversifiées qu’avant, peut-être parce que l’on déploie maintenant toutes sortes de moyens pour effaroucher les goélands de nos dépotoirs. En effet, L. delawarensis était littéralement absent de la région de Montréal dans les années 50. Sa population a évidemment explosé par la suite, mais elle est maintenant stable – une hypothèse probable étant le recours intensif aux fauconniers dans le dépotoir le plus proche. Cela pourrait les avoir incités à diversifier leurs sources.
 
http://www.cyberpresse.ca