

Annabelle
Annabelle
Tiré de Produits ordinaires, usages extraordinaires, Sélection du Reader’s Digest, 2007
Vous pouvez vous servir du lait en poudre pour vous faire un masque de beauté.
Photo: AP
Mathieu Perreault
La Presse
Le volcan islandais qui a paralysé le trafic aérien européen pendant cinq jours il y a un an était bel et bien dangereux pour les avions de ligne, affirme une étude publiée à la fin d’avril. Les 10 millions de voyageurs qui ont dû changer leurs plans, voire camper dans les aéroports, n’ont pas subi ces inconvénients en vain.
La fermeture, qui a duré 6 jours à partir du 14 avril, a causé des pertes de 1,5 à 2,5 milliards d’euros, selon Mme Stipp. Plus de 100 000 vols ont été annulés.
La Commission européenne a compensé une partie des pertes des transporteurs, estimées à 1,7 milliard d’euros par l’Association internationale du transport aérien. Une vingtaine de pays de l’Europe du Nord ont été touchés, dont certains ont dû fermer une partie de leur espace aérien jusqu’au début de mai.
Après sa phase initiale, à la mi-avril, l’éruption est devenue moins dommageable pour le trafic aérien et le volcan a cessé son activité en octobre dernier. Les signes avant-coureurs de l’éruption avaient apparu en mars.
L’ingénieure s’est servie de son expertise – elle dirige le Centre de nanoscience de son université – pour explorer les caractéristiques et le comportement des particules de cendres émises par le volcan. Son verdict: elles étaient particulièrement abrasives pour le métal des moteurs d’avion et auraient certainement provoqué plusieurs écrasements. Elles auraient aussi pu s’accumuler et fondre dans les moteurs, qu’elles auraient remplis d’un liquide visqueux et forcés à s’arrêter. Les vitres des hublots et du cockpit auraient aussi pu être transpercées par abrasion. Les particules avaient pour la plupart une taille inférieure à 0,3 mm.
«Il n’y avait rien dans la littérature sur le lien entre la taille des particules de cendre volcanique et la nécessité de fermer des espaces aériens, dit Mme Stipp. Je ne m’étais jamais penchée sur ce type de question, mais je savais que je pourrais déterminer le comportement des particules du volcan Eyjafjallajökull. Avec des collègues islandais, nous avons mesuré la taille des particules. Dans les premiers jours, elles étaient 10 fois moins grosses que dans une éruption normale. Elles étaient aussi plus tranchantes et restaient en suspension dans les airs plus longtemps à cause de leur faible dimension. Un glacier se trouvait au-dessus du volcan, ce qui a causé des explosions particulières quand le magma brûlant est entré en contact avec l’eau. Les cendres ont été projetées très haut et ont acquis leur taille et leur forme si dommageables pour les avions.»
Les avions de ligne peuvent voler à une altitude supérieure aux 10 km qu’a atteints le panache, selon Mme Stipp. «Mais, pour atteindre cette altitude, il aurait fallu qu’ils traversent le nuage. C’était vraiment mieux de tout arrêter, comme cela a été fait.»
Nouvel instrument
L’ingénieure danoise veut maintenant mettre au point un instrument de prise de décision pour l’industrie aérienne, en fonction de la taille des particules de cendre volcanique.
«Il faudrait déterminer en moins de 6 heures si la cendre est dangereuse pour les avions et en moins de 24 heures la grandeur de l’espace aérien qu’il faut fermer», dit-elle
http://www.cyberpresse.ca
Agence France-Presse
Washington
Des vestiges néandertaliens mis au jour en Russie, près du cercle polaire, dateraient de 31 000 ans environ, soit plus de 6000 ans après la la date estimée de disparition de ce cousin de l’homme moderne, selon des travaux d’une équipe internationale publiés jeudi.
«Cette découverte remet en question l’hypothèse la plus souvent avancée selon laquelle l’homo sapiens aurait complètement remplacé les néandertaliens dans toute l’Europe il y a environ 37 000 ans», écrivent les auteurs de cette recherche parue dans la revue américaine Science datée du 13 mai.
Ces chercheurs, des Français, des Russes et des Norvégiens, ont découvert plus de 300 outils de pierre et des restes d’animaux dont des mammouths, des ours noirs et des rhinocéros laineux portant des traces de dépeçage, lors de différentes excavations sur le site de Byzovaïa, dans les contreforts de l’Oural sur la rive droite de la rivière Petchora.
© Agence QMI
SAGUENAY – Comment améliorer la visibilité le soir dans les courbes? Le ministère des Transports aurait peut-être trouvé une solution: des lampes solaires encastrées dans le sol au beau milieu de la chaussée.
Transports Québec effectue actuellement un test à cet effet sur la route 172 au Saguenay, plus précisément dans le secteur de Saint-Ambroise. Le projet-pilote s’échelonne sur une période de trois ans.
«L’objectif de ces lampes est de bien délimiter le corridor dans lequel l’automobiliste doit circuler le soir dans une courbe», a indiqué la porte-parole du ministère des Transports, Julie Gagnon.
Douze ans après sa disparition, Jolène Riendeau aura finalement droit à des funérailles, vendredi, à 11 h, dans une église de Pointe-Saint-Charles, à Montréal.
La famille recevra les condoléances du public entre 9 h et 11 h. La mère et la soeur de Jolène prendront la parole lors de la cérémonie qui suivra.
Répondant à une demande de la famille, la chanteuse Johanne Blouin interprétera deux chansons à la mémoire de la fillette. Des parents d’enfants disparus seront aussi sur place.
Jolène Riendeau avait 10 ans lors de sa disparition. Son corps a été retrouvé le 9 septembre dernier, près du pont reliant l’île de Montréal à l’île des Soeurs. C’est un travailleur de la construction qui a fait la découverte.
Ce n’est que la semaine dernière, soit huit mois plus tard, que le Service de police de la Ville de Montréal a rendu publique cette découverte.
Quant à l’homme de 47 ans qui avait été arrêté relativement à cette affaire, il a été relâché samedi, les enquêteurs ne disposant pas de suffisamment d’éléments pouvant permettre de porter des accusations.