
Vasco Varoujean
L’animal le plus dangereux de tous est une grenouille vénimeuse d’Amérique du Sud. Sa peau produit un poison ultraviolent.
En effet, une seule grenouille peut tuer des certaines de personnes. C’est le poison le plus puissant qu’on connaisse. Autrefois, les Indiens enduisaient leurs flèches de ce venin pour empoisonner l’ennemi
La Semaine/Réponses à tout/René Charron/ Mars 2011
Jadis en quantité innombrable, le moineau domestique est en plein déclin.
Photo: Bernard Brault, La Presse
Pierre Gingras
La Presse
Au moment où l’effervescence printanière gagne une multitude d’oiseaux qui se préparent à nicher, des scientifiques s’interrogent sur l’avenir de plusieurs espèces.
Les résultats préliminaires obtenus dans le cadre de l’Atlas des oiseaux nicheurs du Québec, dont le but est de déterminer la distribution des oiseaux qui se reproduisent ici, indiquent que la population de dizaines d’espèces indigènes a connu une baisse considérable au cours des dernières années. Par contre, d’autres, beaucoup moins nombreuses toutefois, sont en pleine expansion.
La situation de plusieurs hirondelles (rustiques, des rivages, noires et à front blanc), de l’engoulevent bois-pourri, de l’engoulevent d’Amérique, un oiseau autrefois abondant dans le ciel de Montréal, et surtout du martinet ramoneur dont les effectifs ont considérablement baissé au cours des récentes décennies, inquiète les biologistes. Même l’universel moineau domestique est en déclin.
Plusieurs espèces qui fréquentaient jadis les terres abandonnées de nos banlieues sont aussi en chute libre parce que ces espaces vitaux diminuent comme peau de chagrin. C’est le cas du goglu des prés, de la maubèche des champs ou encore de la sturnelle des prés, des oiseaux qu’il était assez facile d’observer autour de Montréal il y a une vingtaine d’années à peine. D’autres comme le tyran tritri, la bécasse d’Amérique, la perdrix grise, le pluvier kildir ou encore le vacher à tête brune, oiseau parasite qui fait pourtant élever ses petits par les autres, voient aussi leurs populations décroître.
Des 443 espèces déjà signalées au Québec, seulement 278 vivent sur place ou viennent y élever leurs petits. Certains experts estiment que la diminution pourrait toucher près de la moitié d’entre elles.
Responsable de la coordination de l’Atlas pour Environnement Canada, le biologiste Michel Robert précise cependant qu’il faudra attendre que la compilation des données soit terminée, à la fin de 2014, pour avoir un portrait précis de l’évolution de nos oiseaux. Mais déjà, si l’on compare les résultats obtenus l’an dernier avec ceux du premier Atlas publié en 1995, il est évident que la situation de nombreuses espèces est précaire.
Plusieurs facteurs sont en cause.
«Les oiseaux qui se nourrissent exclusivement d’insectes, particulièrement ceux qui les capturent en vol, comme les engoulevents, les hirondelles ou les martinets déclinent, indique le scientifique. La situation n’est pas particulière au Québec et pourrait être attribuable à la baisse considérable d’insectes, un problème probablement lié à l’agriculture intensive sur tout le continent. Dans certains cas comme chez l’hirondelle rustique, c’est la rareté des lieux de nidification qui pose problème. Le réchauffement climatique et les pratiques agricoles (les bêtes élevées en enclos, l’élimination des zones tampons, le fauchage très hâtif, etc.) sont également en cause.»
© Agence QMI / Archives
De plus, la taille des grains de pollen du bouleau est inférieure à la moyenne, ce qui contribue à leur meilleure pénétration dans les voies respiratoires.
Lorsqu’il est transporté par le vent, le pollen de bouleau bénéficie aussi, de par sa taille, d’une très bonne dispersion dans l’air.
Au contact des bronches et des voies respiratoires, les grains de pollen entraînent une réaction allergique plus ou moins sévère chez les personnes qui y sont sensibles.
Au Québec, le risque d’exposition au pollen du bouleau est habituellement élevé dès la fin avril et durant tout le mois de mai.
Selon la Fondation canadienne d’allergie, d’asthme et d’immunologie, de 20 % à 25 % des Canadiens souffriraient de rhinite allergique.
Les symptômes seraient d’ailleurs plus prononcés qu’auparavant, phénomène qui pourrait notamment s’expliquer par l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre. Ceux-ci auraient pour effet d’augmenter la production de pollen des plantes et des arbres.
Outre les traitements (médicaments, insensibilisation), il faut limiter au maximum le contact avec les allergènes. Ainsi, on devrait éviter les activités en plein air quand la concentration de pollen est élevée (surtout, entre 7 h et 13 h), on ne devrait pas faire sécher son linge à l’extérieur, on devrait garder les fenêtres de la maison fermées et utiliser un système de climatisation ou de filtration de l’air.
http://fr.canoe.ca
Photo: Archives AP
Agence France-Presse
Washington
La pratique d’une gymnastique inspirée du Tai-Chi, un art martial chinois, contribuerait à améliorer la qualité de vie, l’humeur et l’efficacité de l’exercice chez des patients souffrant de défaillance cardiaque chronique, révèlent des travaux publiés lundi.
«Le Tai-Chi est sans danger (…) et pourrait améliorer la qualité de vie et l’humeur de malades frêles souffrant de défaillance cardiaque», explique le Dr Gloria Yeh, du Beth Israel Deaconess Medical Center et professeur adjointe à la faculté de médecine de l’Université de Harvard, l’une des auteurs de cette étude parue dans les Archives of Internal Medicine datées du 25 avril.
«Les résultats préliminaires de cette étude laissent penser que le Tai-Chi pourrait avoir des bienfaits chez de tels malades mais ils n’ont pas été vérifiés lors d’essais cliniques étendus», observent ces chercheurs.
Pour cette recherche, ils ont assigné cinquante personnes souffrant de défaillance cardiaque chronique à une heure de Tai-Chi deux fois par semaine pendant douze semaines.
Un autre groupe de cinquante participants souffrant de la même affection, d’âge comparable, ont suivi les exercices généralement recommandés consistant notamment à une marche de six minutes bi-hebdomadaires.
A la fin de l’étude, aucune différence n’était mesurable en termes d’oxygénation mais les participants soumis au Tai-Chi ont connu une plus grande amélioration de leur qualité de vie et de leur bien-être.
Ces derniers ont aussi montré davantage de confiance à pratiquer eux-mêmes certains exercices associés au Tai-Chi, selon ces chercheurs.
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