

Paul Virilio
Paul Virilio
Michel Poulaert
La Semaine/Tout connaître/Fév. 2011
Nommez-les! La plupart des entreprises ne vous disent pas tout. Faut-il prendre la chose comme de l’humour?
Voilà le genre de «pieux mensonges» relatés récemment dans un intéressant reportage publié sur le site Web économique Bnet, filiale de la chaîne télé américaine CBS.
«Les patrons estiment que leurs employés peuvent mentir tant que ce n’est pas à eux qu’ils mentent» concluait Khalid Aziz, président de The Aziz Corporation.
«Il est tentant de mentir au client, il est facile de dissimuler la réalité aux salariés ou aux actionnaires. Le mensonge fait partie de notre paysage ordinaire», conclut le conseiller en management Luc Loquen dans son livre Le mensonge dans l’entreprise.
Alors, la prochaine fois qu’on vous abordera en vous demandant:
«Comment puis-je vous offrir un excellent service?»,
« Dans la littérature spécialisée, il existe des prématurés plus léger qu’elle à la naissance, certain étant même en dessous des 300 grammes, mais il n’existe aucune mention d’un prématuré plus jeune encore que Frieda », détaille le communiqué.
Selon la clinique, un bébé était déjà né à 21 semaines et 5 jours en 1987, à Ottawa (Canada), exactement comme Frieda.
Dès la 15e semaine de grossesse, la mère avait consulté la clinique pour des contractions, et lors d’une visite de routine chez son gynécologue, fin octobre, le médecin s’était aperçu que la naissance était imminente.
A la clinique de Fulda, les médecins ont réussi à retarder de 10 jours l’accouchement.
Un enfant est considéré comme prématuré dès qu’il naît avant le terme de huit mois de grossesse. Pour un enfant né avant 24 semaines de grossesse, on parle même d’extrême prématurité.
Avant la 22e semaine de grossesse, les pédiatres en néonatologie estiment qu’il n’y a aucune chance de survie, en raison du développement insuffisant des poumons, du coeur et du cerveau.
Frieda avait d’ailleurs un frère jumeau, Kilian, qui est décédé quelques jours après leur naissance, écrit le quotidien Bild, dans son édition de samedi.
Chez les enfants grands prématurés (moins de 32 semaines), il existe des risques importants de séquelles psychomotrices et de retard du langage
Mais un médecin de garde de ce service, a assuré à l’AFP qu' »il n’existe aucun risque (de séquelles) prévisible pour le moment, et (que la petite fille) devrait se développer comme n’importe quel enfant ».
© 2011 AFP
http://actualites.ca.msn.com
Photo: Photothèque La Presse
Anne Hautefeuille
Agence France-Presse
De même qu’il existe des groupes sanguins, trois types de signatures liées à la flore intestinale de l’homme ont été identifiées, ce qui pourrait faciliter le diagnostic de l’obésité ou de maladies inflammatoires de l’intestin, selon une étude publiée mercredi.
Dix fois plus nombreuses que nos propres cellules, les bactéries vivant dans notre intestin permettent de différencier les individus en trois groupes distincts ou «entérotypes», selon des travaux paraissant dans la revue scientifique Nature.
Ces signatures bactériennes s’avèrent indépendantes de l’origine géographique, de l’âge ou de l’état de santé, selon l’étude qui a porté sur la flore intestinale de plusieurs dizaines d’Européens, Américains et Japonais.
Les trois types de communautés bactériennes peuplant nos intestins «pourraient expliquer pourquoi les effets de médicaments ou d’aliments varient d’une personne à l’autre», explique Jeroen Raes (Université de Bruxelles VUB), un des principaux auteurs de l’étude effectuée par un consortium international.
L’homme a quelque 100 000 milliards de bactéries dans son intestin, ce qui représente un poids de 1 à 2 kg, «plus que son cerveau», relève Stanislav-Dusko Ehrlich, coordinateur du projet européen MetaHIT (Metagenomics of Human Intestinal Tract))
Ces bactéries, qui nous aident à assimiler vitamines et aliments, c’est comme «un bon organe», ajoute ce chercheur de l’Institut national de recherche agronomique (INRA), laissant entrevoir la possibilité d’aller «vers une médecine personnalisée» grâce à une meilleure connaissance de ce «microbiome» intestinal.
Le génome de notre flore intestinale compte 3,3 millions de gènes, soit 150 fois plus que le génome humain, rappelle M. Ehrlich qui a coordonné les travaux de séquençage dont les premiers résultats ont été publiés en mars 2010 dans Nature.
«On nait stérile», mais en quelques jours, l’intestin du nourrisson est colonisé par des bactéries et vers l’âge de 2 ans, il a une flore intestinale ressemblant à celle d’un adulte, précise le chercheur.
La distinction faite entre les trois «entérotypes» humains va permettre de «comparer des gens comparables», lors d’études sur des aliments, les probiotiques, la maladie de Crohn ou d’autres maladies inflammatoires chroniques de l’intestin. Il faut comparer malades et personnes saines «appartenant au même entérotype»,a précisé M. Ehrlich.
«L’étude semble montrer qu’on peut identifier les marqueurs biologiques qui nous permettraient de faire le diagnostic», explique-t-il. L’espoir c’est aussi d’arriver à «repérer les individus à risque, y compris pour l’obésité».
À plus long terme, «l’objectif, c’est de voir comment intervenir, guérir» lorsqu’il y a une «perturbation de l’écosystème» complexe que représente la flore intestinale. Il pourrait s’agir de «stimuler la croissance des bonnes bactéries» tout en freinant celle des «mauvaises». «On ne sait pas le faire aujourd’hui»,souligne M. Ehrlich.
Déjà, «on peut prédire avec une bien plus grande précision si quelqu’un est obèse ou pas en regardant les gènes des microbiotes (bactéries) plutôt que les gènes de notre génome», explique-t-il.
Une expérience sur des souris avait montré dès 2006 le rôle des bactéries intestinales dans l’obésité.
Celles dont l’intestin jusque là stérile avait été colonisé par la flore de souris obèses étaient devenues plus grasses que leurs congénères ayant reçu la flore de souris maigres.
http://www.cyberpresse.ca