Un sujet difficile et trop souvent tabou et pourtant il est très important d’en parler pour dénoncer les agressions .. qu’on soit adulte, enfant, ado, homme ou femme, Cette semaine, dans ma ville, un jeune gaçon de 10 ans se promenait en vélo dans un parc et il s’est perdu et a demandé son chemin a un homme qui était présent … Cet homme la violé !!! Le jeune garçon s’est réfugié dans une maison avoisinante et la police a été appelé. Grâce a la rapidité de la plainte, l’homme fut arrêté très vite …
Alors parlez-en …
Agressions sexuelles: il faut dénoncer
Nous sommes actuellement au coeur d’une campagne pour inciter les gens à dénoncer les agressions sexuelles. Des images qui bouleversent, des mots qui blessent. Mais dans la vraie vie, c’est encore pire.
Par Julie Pelletier – Sexologue
© Shutterstock
Les agressions sexuelles anéantissent la vie des victimes en les privant de ce qu’elles ont de plus cher: la sécurité d’être. Que savez-vous réellement des agressions sexuelles? Avez-vous déjà été victime? Que faire, comment réagir, à qui s’adresser quand on soupçonne des agressions? Voici des réponses.
Les agressions sexuelles, c’est quoi?
L’agression sexuelle est un crime perpétré, dans 98 % des cas, par un homme. Les victimes sont des femmes et des filles (à un peu plus de 80 %), mais aussi des hommes, des enfants, des adolescents de toutes les races, les cultures, les religions, peu importe l’orientation sexuelle de la victime et de l’agresseur. Ce délit n’a aucun lien avec le milieu social ou l’endroit où il est commis.
Certains groupes sont plus à risque que d’autres, de par leur vulnérabilité (en voici des exemples):
► les filles, les adolescentes et les femmes jusqu’au milieu de la vingtaine;
► les filles et les femmes de tous les âges qui ont un handicap.
Les victimes d’agressions sexuelles ne sont aucunement responsables de ce qu’un agresseur leur fait subir. Jeanne, une femme de 38 ans, nous confie:
«J’avais huit ans quand mon beau-père a commencé à me faire des choses. Enfant, j’étais une petite fille ricaneuse, aimante et certainement un peu charmeuse. Mon père me manquait beaucoup à cette époque-là et je me souviens des nuits passées à pleurer et à attendre qu’il vienne me délivrer de ce cauchemar. Il n’est jamais venu. Ma mère non plus. Elle ne m’a pas crue quand je lui ai dit que Réjean me faisait mal en touchant mon entrejambe et en m’obligeant à lui faire des choses qui me faisaient vomir. Elle me traitait d’agace et je l’ai longtemps crue. Jusqu’à ce que je rencontre une femme dans mon milieu de travail alors que j’avais 22 ans (à qui j’en avais parlé) et qui m’a dit: « Mais tu n’étais qu’une petite enfant, il n’avait pas le droit de te faire ça. » Ç’a été l’élément déclencheur, j’ai pleuré, pleuré et tellement pleuré. Je n’ai pas été capable de le dénoncer. Il est mort il y a trois ans, d’un cancer, et je ne suis pas allée à ses funérailles. Ma mère ne me le pardonne pas, car elle croit que j’ai tout inventé et que c’est à cause de moi qu’il est mort de cette maladie. Je dois travailler fort en thérapie pour me défaire de tout ce fardeau et de toute cette culpabilité. Je n’ai pas de vie amoureuse, je n’en veux pas. Je suis brisée et je me sens tellement seule.»
Qui commet ces actes répréhensibles et où?
La majorité du temps, les agressions sexuelles dont les personnes sont victimes sont commises par des gens qu’elles aiment, qu’elles connaissent ou en qui elles ont confiance. Donc, ces crimes sont commis dans des endroits comme la maison familiale, chez un ami, dans une voiture, à l’école, dans un club, lors d’une fête, au travail, dans un bureau de professionnel…
Vous avez le droit de dire non
Au Canada, la loi exige qu’une personne obtienne votre consentement avant d’entreprendre toute activité de nature sexuelle avec vous (y compris votre amoureux…). Donner votre consentement, c’est donner la permission à l’autre de vivre une sexualité avec vous. L’autre N’A PAS votre consentement si:
► vous dites non;
► vous ne donnez aucune réponse;
► vous êtes en état d’ébriété ou avez consommé des drogues et que vous avez les facultés affaiblies ou que vous ne savez pas ce que vous faites;
► l’autre personne vous menace, vous manipule, vous force ou exerce des pressions sur vous pour que vous disiez oui;
► l’autre personne ment par rapport à ce qu’elle veut faire avec vous;
► vous êtes un enfant ou une jeune personne (et JAMAIS cet enfant ou cette jeune personne ne pourra consentir à avoir une activité sexuelle avec un adulte);
Vous avez le droit, dans n’importe quelle situation et avec n’importe qui, d’établir vos limites et de choisir de ne pas avoir d’activités sexuelles avec cette personne. Vous avez le droit de dire NON à toute activité sexuelle non désirée.
Si ça arrive
► racontez ce qui s’est passé à quelqu’un en qui vous avez confiance;
► rendez-vous à l’hôpital le plus rapidement possible, idéalement dans les 72 heures suivant l’agression, dans la mesure où les médecins pourront faire des prélèvements pour détecter des preuves physiques de l’agression qui pourront servir devant les tribunaux;
► ayez confiance en votre jugement: ce n’est pas de votre faute;
► allez chercher de l’aide psychologique et du support;
► donnez-vous le temps de guérir.
Il est très important d’aller chercher de l’aide, de dénoncer votre agresseur afin qu’il soit traduit en justice. Malheureusement, actuellement, les statistiques nous disent que seuls 10 % des agressions sont dénoncées. Il faut changer cela. Faites-le pour vous, pour votre fille, pour les autres femmes, pour les filles de ces autres femmes… Dénoncez, on ne le dira jamais assez.
Que faire si vous, ou un de vos proches, êtes victime d’agression sexuelle
► Appelez votre service de police;
► Appelez votre centre local de services communautaires (CLSC);
► Appelez un centre d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC) 1-866-532-2822;
► Appelez un centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) 1-888-933-9007;
Sources: Santé et services sociaux Québec
http://fr.canoe.ca
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oui et oui il faut dénnoncer et parler sur ces crapuleux sadiques,agrésseur et violeur quel qu’il soit n’ayez surtout pas peur il faut en parler car c’est un crime odieu et impardonnable il faut que ces criminelles payent sévèrement!!!!!!!!!sujet trés important ma belle nuage merci de l’avoir publier bonne nuit et gros bisou
Ouiii, il faut dénoncer….je trouve que la pub télé fesse!!
Bonjour Nuage j’ai découvert par hazard votre article sur mon Facebook car je suis amie avec Lucie Lamontagne , et votre billet ma interpeller dernièrement j’ai même fais un billet Sur mon autre blog WordPress » L’Enlèvement » Dont j’ai été victime à 7 ans , mais tout a commencer à 4 ans avec quelqu’un que j’aimais et
cela a continué longtemps dans ma vie parceque je ne savais pas comment me défendre
Bien sûr j’ai été 4 ans en théraphie cela ma aider mais souvent l’enfant en moi refait surface , car cela crée des cicatrices irréparables , une grande blessure
au Coeur et à l’âme , et on n’en garde toujours des séquelles à vie ca brise des vie , vous faite bien Nuage de mettre cette article et les liens pour demander de
l’aide bravo pour votre billet je vous laisse le lien de mon billet car j’ai deux blog WordPress vous êtes la bienvenue si vous désiré venir lire cette article L’enlèvement , Bonne-Semaine à vous et Bonne-Journée amicalement Gigi xxx
Voici le lien : http://ginette44.wordpress.com/2011/04/01/%e2%99%a5-lenlevement-%e2%99%a5-poeme-fait-vecu-de-gigi%c2%a9-%e2%99%a5/
Je suis vraiment contente de ton témoignage car cela je trouve important
il se peut que cela aide d’autres a se défaire de ses liens qui les empechent de s,épanouir ..