C’est un des cas ou l’être humain n’a pas le choix se sévir contre un animal qui menace tout l’écosystème d’un pays Cet animal n’est pas originaire de l’Australie et n’a donc pas de prédateurs naturels pour contrée a la proilifération de l’espèce
À bas le crapaud buffle!
© AFP Photo/Rob Elliott
La campagne annuelle en Australie d’abattage des crapauds buffle, une espèce nuisible introduite dans le pays en 1935, s’est soldée par la mort de 14 000 de ces batraciens, ont indiqué ses organisateurs le 28 mars.
Les volontaires devaient ce week-end ramener les animaux dans des sacs en plastique à des endroits désignés, où les crapauds étaient ensuite tués.
Troisième édition
La campagne, dont c’était la troisième édition, s’est déroulée notamment dans l’État du Queensland, où se trouve la majorité de ces bêtes.
Les crapauds buffle étaient gazés dans les sacs en plastique et les dépouilles vendues pour leur peau, pour être transformées en engrais ou pour la recherche scientifique.
Les récentes inondations, qui ont frappé le Queensland, ont visiblement favorisé la prolifération de ces animaux, doués d’une prodigieuse vitesse de reproduction. Dans les rues de Townsville, un seul réverbère a attiré jusqu’à 50 crapauds.
Selon le député de la région, Shane Knuth, l’abattage de milliers de ces animaux, grâce à cette campagne annuelle, permet d’éviter la naissance de millions d’autres.
Un batracien dangereux
Ce batracien possède des glandes qui secrètent un poison violent, capable de tuer serpents et crocodiles. Il détruit les espèces concurrentes et colonise sans cesse de nouveaux territoires.
Originaire d’Amérique centrale, le Bufo marinus, aussi appelé crapaud géant puisqu’il est le plus imposant représentant de son espèce, a été introduit en Australie en 1935 afin de lutter contre des coléoptères qui dévastaient à l’époque les plantations de canne à sucre.
Une mauvaise idée, car non seulement l’animal n’a pas éradiqué ces insectes mais il est devenu une nuisance bien plus redoutable.
Bufo marinus a déjà colonisé une surface d’environ 1,2 million de km2 dans l’État du Queensland et le Territoire du Nord.
Il progresse chaque année de 50 km supplémentaires, mettant en danger la biodiversité de ces régions, estiment des experts.