

La seule chose pour laquelle il semblait vraiment doué,
c’était de se mettre en boule…
De nombreuses attaques lui avaient appris à se protéger
et il savait se faire tout rond plus vite que n’importe quel hérisson.
À force de se faire agresser, il avait d’ailleurs fini par croire que tout le monde lui en voulait.
Bien des êtres avaient essayé de s’en approcher et s’en étaient retournés tout meurtris.
C’est qu’en plus, il avait aiguisé chacun de ses piquants et prenait
même plaisir à attaquer le premier.
Sans doute se sentait-il plus important ainsi…
Les autres se méfiaient de lui.
Alors il se contentait de rêver à une vie meilleure ailleurs,
ne sachant plus comment s’y prendre pour sortir de cette situation d’agression permanente.
Un jour qu’il se promenait toujours seul, non loin d’une habitation,
il entendit une étrange conversation entre deux garçonnets.
que le ventre est aussi doux que Caramel, tu sais, ma peluche préférée, disait le plus petit. J’aimerais bien voir ça ! »
Ces paroles avaient excité sa curiosité.
Était-il possible qu’il soit fait d’autre chose que des piquants ?
Il se cacha dans un coin et regarda son ventre.
Il lui sembla faire ce mouvement pour la première fois.
Il avait passé tellement de temps à s’occuper des petites épées sur son dos qu’il en avait oublié cette fourrure douce et chaude qui le tapissait en dessous.
Tiens, il avait aussi oublié le plaisir de danser.
Car les hérissons dansent les soirs de lune, le saviez-vous ?
Tout en dansant, il s’était rapproché des deux garçons.
On pourrait bien en faire autant, comme ça on verrait…
ils sont très gentils. Il faut en apprivoiser un, en lui apportant tous les jours un œuf. Les hérissons adorent les œufs.
D’accord, mais il faut d’abord en trouver un ! dit son compagnon. “
Cette histoire commençait à beaucoup l’intéresser.
Comment ?
Il existait quelqu’un qui ne lui voulait pas de mal !
Après bien des péripéties que je vous laisse imaginer, et aussi des doutes, des hésitations, des peurs et des envies de fuir, notre ami Doux dedans, c’est ainsi qu’il s’appelle lui-même, accepta de se laisser apprivoiser.
Chaque jour, il s’exerçait à montrer sa fourrure.
Du coup, elle devenait de plus en plus douce et soyeuse.
Et ses piquants à force d’être délaissés finirent par s’émousser et
devinrent de moins en moins piquants.
Ah ! Que c’était bon d’avoir des amis… et aussi de se sentir si doux.
À force d’apprendre à être doux, il avait même fini par rencontrer une compagne qui elle aussi avait un ventre très, très doux… et devinez ce qui arriva ?…
Auteur inconnu
tout cute ca merci xxxxxxxxx
Une Belle Histoire Madame Nuage ,
Entre un Enfant déJà tRèS Sage ,
Un Petit Être vraiment Touchant ,
Qui n’avait Rien de Très Piquant.
NéO~
Beau conte, qui nous rapelle qu’avec des piquants on attire à soi que le néant.
J’adore….