

À force de se faire agresser, il avait d’ailleurs fini par croire que tout le monde lui en voulait.
Bien des êtres avaient essayé de s’en approcher et s’en étaient retournés tout meurtris.
C’est qu’en plus, il avait aiguisé chacun de ses piquants et prenait
même plaisir à attaquer le premier.
Sans doute se sentait-il plus important ainsi…
Ces paroles avaient excité sa curiosité.
Était-il possible qu’il soit fait d’autre chose que des piquants ?
Il se cacha dans un coin et regarda son ventre.
Il lui sembla faire ce mouvement pour la première fois.
Il avait passé tellement de temps à s’occuper des petites épées sur son dos qu’il en avait oublié cette fourrure douce et chaude qui le tapissait en dessous.
D’accord, mais il faut d’abord en trouver un ! dit son compagnon. “
Auteur inconnu
Le monde en chanson
«Chaque lieu de concours est différent», témoigne Binsar, secrétaire de l’Association pour la conservation des oiseaux.
«Dans certains endroits, les spectateurs se tiennent tranquilles, écoutant les oiseaux en sirotant un thé. Mais, dans d’autres, c’est la folie».
«Vous essayez de les préparer le mieux possible aux concours. Mais ce sont des êtres vivants. Ils peuvent être plus ou moins en forme le jour J», souligne-t-il.
«Cela me manquait de ne plus être réveillé par les oiseaux. J’en ai acheté un, puis deux… Jusqu’à en posséder 130 aujourd’hui».
«Des passionnés fortunés me proposent d’acheter mes oiseaux, parfois pour 20 000 dollars pièce, mais je refuse».
Le principal auteur de la recherche, Stephen Lewis, a indiqué que son équipe savait que les jeunes utilisaient davantage YouTube que d’autres groupes d’âge, et que de 14 à 24 pour cent d’entre eux pratiquaient l’automutilation, selon certaines données.
Au total, 64 pour cent des vidéos étudiées présentaient des représentations visuelles d’automutilation.
Les chercheurs ont découvert que la plupart des blessures étaient infligées sur les poignets et les bras, suivis des jambes et du torse. La coupure était le mode d’automutilation le plus populaire.
Stephen Lewis affirme que les personnes qui cherchent ce genre de contenu en ligne peuvent être elles-mêmes enclines à l’automutilation.
«Dans cette perspective, je crois qu’il y a des risques que ces comportements soient renforcés par un visionnement répété de tels vidéos», a-t-il affirmé.
«Il peut aussi, mais pas dans tous les cas, se créer des communautés virtuelles au sein desquelles l’automutilation est acceptée.»
Wendy Lader, psychologue et co-fondatrice de S.A.F.E. Alternatives, un programme américain de traitement pour les personnes qui pratiquent l’automutilation, s’est elle aussi inquiétée des effets de telles vidéos.
«Nous connaissons dans le milieu une phénomène appelé « contagion », par lequel des individus qui connaissent ou voient d’autres personnes ayant utilisé cette technique» commencent eux-mêmes à s’automutiler, a-t-elle expliqué.
«Il ne fait aucun doute que ces vidéos peuvent pousser d’autres personnes à se faire du mal», a dit Mme Lader.