

«Tu es responsable de ce que tu as apprivoisé.»
Antoine de Saint-Exupéry
«Tu es responsable de ce que tu as apprivoisé.»
Antoine de Saint-Exupéry
Vue nocturne sur le massif du Mont-Blanc
La traite des personnes reliées aux crimes sexuels représente un marché noir évalué à 32 milliards de dollars par années à l’échelle planétaire.
Le gouvernement de l’Ontario aurait commencé ses expérimentations avec l’acide 2,4,5-trichlorophénoxyacétique 2,4,5-T en 1957 à Hearst. Moins de 10 ans plus tard, le Department of Lands and Forests, qui deviendra le ministère des Richesses naturelles, autorise l’utilisation d’un produit plus puissant encore : l’agent orange, qui est un mélange d’acide 2,4,5-trichlorophénoxyacétique 2,4,5-T et d’acide 2,4-dichlorophénoxyacétique.
«Jusqu’à maintenant, la plupart des chercheurs en consommation considéraient presque exclusivement l’attachement que nous éprouvons pour des objets en termes d’expression de l’identité personnelle. Par exemple, le fait de posséder et de conduire une voiture de sport coûteuse peut aider son propriétaire à signifier aux autres son statut social ou à se donner des allures plus sportives», souligne le chercheur principal de l’étude, John Lastovicka, dans un communiqué émis par l’université.
«Nous avons tendance à nous attacher à des objets qui nous aident à exprimer notre sentiment d’identité. Cependant, nous avons constaté que certains consommateurs se lient profondément à des objets, qui deviennent alors de véritables substituts dans ce qui ressemble à une relation humaine.»
«Notre enquête ne ciblait que les voitures au départ, mais nous nous sommes aperçus que le phénomène ne s’y limitait pas, explique M. Lastovicka. Nous avons été surpris de trouver des gens qui témoignent un véritable amour à des vélos, des ordinateurs et des armes à feu. Ce n’était pas non plus l’amour d’une marque, mais plutôt l’affection envers l’objet spécifique appartenant au consommateur.»
«Je travaille dans le domaine de la segmentation de données depuis environ 40 ans et je n’ai jamais été témoin d’effets de cette ampleur, affirme M. Lastovicka. L’amour est toutefois un sentiment humain très puissant et à ce titre, nous ne devrions pas nous surprendre de voir que les gens qui aiment vraiment un article lui consacrent tout ce temps et cet argent.»
«Un professionnel du marketing doit faire bien attention de ne pas classer ces gens dans une catégorie bizarre ou excentrique. Ils sont d’excellents clients qui dépensent beaucoup d’argent dans l’achat de biens pour l’objet de leur affection et ils sont prêts à payer le prix fort pour obtenir ce qu’il y a de mieux. Ils s’y connaissent toutefois en la matière et iront probablement voir ailleurs s’ils croient qu’un détaillant ou un spécialiste du marketing se paie leur tête», prévient-il.
«Les gens qui développent de tels liens avec des objets ont tendance à être seuls, ce qui est probablement un sous-produit de la société dans laquelle nous vivons», de dire M. Lastovicka.
«L’autonomie financière et la course à la productivité ont incité plusieurs gens à s’éloigner du noyau familial. De nos jours, nous sommes moins entourés de parents et d’amis proches. Les gens cherchent instinctivement une connexion émotionnelle qui ne leur fera pas vivre le rejet et ce nouvel attachement profond à des biens est une alternative potentiellement moins dangereuse à la solitude que ne le sont la consommation abusive d’alcool et de drogues ou la délinquance.»
L’étude, qui s’intitule Truly, Madly, Deeply: Consumers in the Throes of Material Possession Love, a été publiée dans le Journal of Consumer Research.
http://fr.canoe.ca