
Jacques-Yves Cousteau
Jacques-Yves Cousteau
7 jours sept 2010
Photo: Archives Reuters
Agence France-Presse
Un chat californien, qui avait subtilisé plus de 600 objets chez les voisins de ses maîtres au cours des trois dernières années, a été confondu grâce à une caméra infra-rouge qui l’a filmé en train de perpétrer ses larcins, rapportent mercredi les médias locaux.
Le chat Dusty, rebaptisé «Klepto le chat», apparaît sur la vidéo en train de transporter dans sa gueule les objets les plus variés, d’une éponge à un dinosaure en plastique, en passant par un soutien-gorge.
Pendant trois ans, le félin kleptomane a dérobé «des serviettes, des gants, des chaussures, des chaussettes, des jouets d’enfants», a précisé sur la chaîne ABC sa maîtresse Jean Chu, de San Mateo, au sud de San Francisco.
«Il a pris le maillot de bain de ma maman, il vole toujours plein de trucs», a renchéri Ethan McLelland, 5 ans.
«C’est inutile car nous savons où aller pour retrouver nos affaires», s’amuse un voisin.
Ses maîtres, Jean Chu et Jim Coleman, ont assuré que le record d’objets volés en une nuit par «Klepto le chat» s’élevait à 11 – un beau score pour un chat. Ce sont les caméras du programme télévisé américain Animal Planet qui ont permis de filmer ses larcins nocturnes.
Le nombre de chihuahuas est estimé à plus de 60 000 à Los Angeles, où les visiteurs sont souvent étonnés du traitement luxueux auquel ont droit ces chiens miniatures, cajolés comme des bébés dans la rue, les cafés et les bars.
Photo: Shannon Stapleton, Reuters
«À Los Angeles tout particulièrement, nous faisons face à une surpopulation de petits chiens, dont beaucoup de chihuahuas, car les gens pensent qu’un petit chien, c’est facile à garder chez soi», explique Madeline Bernstein, qui participe à l’opération de sauvetage.
Et la mode s’est emballée quand «un nombre important de jeunes célébrités comme Paris Hilton ou Britney Spears ont commencé à sortir en arborant ces petits chiens comme accessoires», explique-t-elle à l’AFP.«Le problème, c’est que ce ne sont pas des accessoires, ce sont des chiens. Ils font caca, ils font pipi et il faut s’en occuper… mais les jeunes les considèrent comme s’ils étaient de jolis sacs, avant de s’en lasser et d’abandonner leur chien dans la rue ou dans un refuge».
Les responsables de ces refuges «estiment qu’ils n’ont pas d’autre choix que de les euthanasier au bout du compte s’ils ne sont pas transférés ailleurs», explique-t-elle à l’AFP sur le tarmac de l’aéroport de Long Beach, dans la banlieue sud de Los Angeles.
À Edmonton, «beaucoup de gens sont prêts à accueillir les chiens venant de Californie car ils savent que beaucoup d’entre eux proviennent d’usines à chiots ou de vendeurs chez qui ils vivaient dans des conditions affreuses», dit-elle. «En fait, les gens prêts à les adopter font la queue au refuge d’Edmonton en attendant leur arrivée», assure-t-elle.