Grains de sable


Et voilà que nous sommes peu de chose sur Terre, voir même dans l’univers mais ensemble nous pouvons réussir a de grand projet … nous avons chacun une place dans ce monde pour agir et faire la différence
 
Grains de sable
 
 
«Nous ne sommes que des grains de sable mais nous sommes ensemble. Nous sommes comme les grains de sable sur la plage, mais sans les grains de sable la plage n’existerait pas.»
 
Bernard Werber   

Le crépuscule des vieux


Je ne sais pas en quelle année que ce texte de Mmarc Favreau a écrit et présenté sous le personnage de Sol, mais cela date de bien des années et nous voilà en 2011 et rien n’a changé. Beaucoup de personnes âgées vivent dans la solitude, la maltraitance alors qu’au contraire ces personnes doivent être dorloter, respecter, aimer tout en donnant un peu de notre temps pour eux
 
Le crépuscule des vieux   
 
( Les fautes sont voulues dans le texte! )
 


Des fois, j’ai hâte d’être un vieux.
Ils sont bien, les vieux, on est bon pour eux, ils sont biens.

Ils ont personne qui les force à travailler; on veut pas qu’ils se fatiguent.
Même que la plusssspart du temps,
on les laisse pas finir leur ouvrage.
On les stoppe, on les interruptionne,
on les retraite fermée.
On leur donne leur appréhension de vieillesse et ils sont en vacances….
 
Ah! Ils sont bien les vieux!
 
Et puis, comme ils ont fini de grandir,
ils ont pas besoin de manger tant tellement beaucoup.
Ils ont personne qui les force à manger.
Alors de temps en temps, ils se croquevillent un petit biscuit
ou bien ils se retartinent du pain avec du beurre d’arrache- pied,
ou bien ils regardent pousser leur rhubarbe dans leur soupe…

Ils sont bien…
 
Jamais ils sont pressés non plus.
Ils ont tout leur bon vieux temps.
Ils ont personne qui les force à aller vite;
ils peuvent mettre des heures et des heures à tergiverser la rue…
 
Et plus ils sont vieux, plus on est bon pour eux.
On les laisse même plus marcher…
On les roule…
Et puis d’ailleurs,
ils auraient même pas besoin de sortir du tout;
ils ont personne qui les attendresse…
 
Et l’hiver…
Ouille, l’hiver!
C’est là qu’ils sont le mieux, les vieux;
ils ont pas besoin de douzaines de quatorze soleils…
Non!
 
On leur donne un foyer,
un beau petit foyer modique qui décrépite,
pour qu’ils se chaufferettes les mitaines…
 
Ouille, oui l’hiver, ils sont bien.
Ils sont drôlement bien isolés…
Ils ont personne qui les dérange.
Personne pour les empêcher de bercer leur ennuitouflé…
 
Tranquillement, ils effeuillettent
et revisionnent leur jeunesse rétroactive;
qu’ils oublient à mesure sur leur vieille malcommode…
 
Ah! Ils sont bien…!
 
Sur leur guéridon, par exemple, ils ont une bouteille, petite, bleue.
Et quand ils ont des maux, les vieux,
des maux qu’ils peuvent pas comprendre,
des maux mystères;
alors à la petite cuiller, ils les endorlotent et les amadouillent…
 
Ils ont personne qui les garde malades.
Ils ont personne pour les assistés soucieux…
 
Ils sont drôlement bien…!
 
Ils ont même pas besoin d’horloge non plus,
pour entendre les aiguilles tricoter les secondes…
 
Ils ont personne qui les empêche d’avoir l’oreillette en dedans,
pour écouter leur coeur qui grelinde et qui frilotte,
pour écouter leur corps se débattre tout seul…
 
Ils ont personne qui…
Ils ont personne… 
 
 Sol, le clown clochard.
Ses textes, à la fois naïfs, poétiques et humoristiques 

Le saviez-vous ► L’histoire du popcorn‏


Hum c’est bon le pop corn … et c’est très nutritif .. sauf que la plupart ajoute beaucoup de beurre et de sel. Personnellement je les aiment sans beurre mais épicé avec un mélange de cajun, curcuma, cumin, paprika, cari et légèrement salée … d’autres le préfèrent sucrée .. quoi qu’il en soit le pop corn a une très longue histoire … bien avant que le cinéma fasse son apparition
 
L’histoire du popcorn

 
Le popcorn doit son origine aux indiens d’Amérique du nord et du sud, bien avant la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb.
   
Le popcorn fait partie des traditions auxquelles on n’échappe pas quand on se rend au cinéma ou lorsque l’on va se promener au cœur d’une fête foraine. Pour en connaître ses origines, il faut remonter 3000 ans avant Jésus-Christ, époque dont date la découverte par les Indiens du maïs, qui constitue l’ingrédient de base du popcorn.
 
L’origine du maïs
 
Les premiers grains de maïs remonteraient à des milliers d’années et le plus ancien pollen de maïs connu serait semblable à celui que nous connaissons actuellement. Des épis de maïs ont en effet été découverts sur la côte ouest du Pérou il y a bientôt 6000 ans et on note l’existence d’épis de maïs vieux de plus de 1000 ans qui pourraient encore éclater aujourd’hui.
 
L’évolution de la fabrication du popcorn

Chez les Indiens, cet aliment constituaient la principale source d’aliment et servait aussi d’objet de décoration, de bijoux ou bien encore d’ornements pour les cheveux.

Ce sont eux qui mirent en place la première méthode d’éclatement du popcorn. Ils se servirent dans un premier temps de pierres chauffées au feu en plaçant les grains de maïs dans des poteries en argile ou des marmites en métal. La découverte de l’Amérique fut l’occasion pour les européens de faire la connaissance du maïs que les indiens leur offraient pour leur souhaiter la bienvenue ou bien utilisaient comme monnaie d’échange. C’est ainsi qu’ils goûtèrent cette nouvelle recette et l’adoptèrent finalement dans leurs repas. Mais le popcorn est à cette époque seulement connu dans la sphère privée. Il faut attendre la fin du 19e siècle pour que le popcorn devienne populaire.

La première vraie machine à popcorn voit le jour en 1885 seulement et permet alors de mettre en vente le popcorn dans les salles de théâtres et les magasins. Pour voir les premières machines électriques, il faut attendre 1925, époque à laquelle elles envahissent le marché américain et où le popcorn entre dans les salles de cinéma et de théâtre.
 
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Les oiseaux du grand froid


Quand je vois une mésange à tête noire, un cardinal, un geai bleu ou tout autre oiseaux durant les journées froides de l’hiver a chercher leur pitance, cela m’impressionne toujours comment ils arrivent a se protéger du froid grâce a leur plume ….
  
Les oiseaux du grand froid

Habitants de l’Antarctique ou du Groenland, perdus dans la toundra ou posés sur la banquise, certains oiseaux sont capables de résister aux températures les plus basses. Apprenez à reconnaître ces volatiles qui vivent dans des conditions climatiques extrêmes
Majestueuse chouette des neiges
 
chouette harfang
 
© Guy Lelièvre
 
Le plus élégant des manchots
 
manchot empereur
 
© Bernard Breton
 
Le romantique albatros
 
albatros
 
© Alice Aubert
 
Des manchots aux sourcils jaunes
 
gorfous sauteurs
© Alice Aubert
 
Les couleurs du macareux moine
 
macareux moines
 
© Roger Lévesque
 
Cormoran impérial
 
cormoran impérial
 

© Guy Pouzard

 
Le bec-croisé des sapins
 
bec-croisé des sapins
 
© Claude Simonnet
 
Le guillemot à miroir
 
guillemot à miroir
 
© Alice Aubert
 
Le bécasseau violet
 
bécasseau violet
 
© Sydney Plumey
 
Le durbec des sapins
 
durbec des sapins
 
© Nicole Barge-Caux
 
La glissade des manchots papous
 
manchot papou glissade
 
© Jean-pierre Marro
 
On se jette à l’eau
 
manchots adélie à l'eau
 
© Alice Aubert
 
Le Geai du Canada, ou geai gris qui ne quitte pas sa forêt
 
geai du canada
 
© Hubert Antz
 
Le bruant des neiges, un nordiste convaincu
 
bruant des neiges
 
© Jean Guy Orsiny
 
L’oie des neiges
 
oie des neiges
© David Rouault
 
La bernache du Canada
 
bernache du canada
 
© Jean Guy Orsiny

Flamme solaire :Impact prévu jeudi


Le soleil a été bien calme mais voilà qu’il démontre des signes d’agitations .. qui pourraient nous causer de léger problème 

 
Flamme solaire :Impact prévu jeudi
 

Impact prévu jeudi
Crédit photo : NASA
 
TVA Nouvelles
Les systèmes d’alarme automatiques de différents observatoires se sont déclenchés à la suite de l’apparition d’une énorme flamme solaire à la surface du Soleil. Un phénomène qui pourrait avoir un impact pour notre planète.
 
La précédente flamme solaire de cette importance avait été observée en décembre 2006.
D’après le site web spécialisé SpaceWeather.com,
il s’agit de la première occurence de nuage de plasma du nouveau cycle solaire, qui dure 11 ans.
 
Ce nuage se dirige vers la Terre avec une vitesse présumée de 1000 km/s. Ce nuage atteindra notre planète jeudi. Un satellite proche de la Terre, se trouvant dans la trajectoire du Soleil, a aussi déjà enregistré la présence d’un courant de particules énergétiques.
 
Impact prévu avec le bouclier magnétique de la Terre
 
L’équipe de météorologie spatiale tente présentement d’établir la structure magnétique du nuage. Celle-ci permet de prévoir comment le bouclier magnétique de la Terre réagira à l’impact.
Si un certain nombre de conditions sont satisfaites, il sera possible d’observer une aurore boréale à divers endroits sur la planète.
 
Des conditions météo extrêmes dans l’espace peuvent entraîner une défaillance et une perte de contrôle des satellites et avoir des conséquences sur la distribution d’électricité sur Terre.
 
Du déjà vu pour Hydro-Québec
 
Le 10 mars 1989, un fort vent quittait le Soleil à destination de la Terre. Deux jours plus tard, les premières variations de tension ont été observées sur le réseau de transport d’Hydro-Québec. À 2h44 le 13 mars 1989, le champ magnétique terrestre a varié de façon brusque et importante. Les équipements de protection du réseau se sont alors déclenchés et il s’en est résulté une panne générale qui a plongé le Québec dans le noir pendant plus de neuf heures

 
http://tvanouvelles.ca

On a identifié l’assassin des tournesols de Van Gogh !


C’est normale que des vieilles toiles prennent de l’âge, même avec toutes les précautions pour sauvegarder les oeuvres, cela peut changer a cause du temps. Certains aspects de ces changements vont plus vite que d’autres, mais quand on sait la cause, il est plus facile de prévenir pour retarder la dégradation
 
 
On a identifié l’assassin des tournesols de Van Gogh !

La couleur jaune utilisée par le peintre tournant au sombre, on cherchait le coupable. On le tient, c’est le pigment blanc !
 
On a identifié l'assassin des tournesols de Van Gogh !
 
L’évolution du pigment jaune dans une toile de Van Gogh. © ESRF/Antwerp University/Van Gogh Museum
Par Frédéric Lewino
C’est l’aboutissement d’une très longue enquête qui a débuté voilà un siècle, quand on a constaté un vieillissement précoce du jaune de chrome employé par de nombreux peintres du XIXe siècle, particulièrement par Vincent Van Gogh.
 
Quel est le coupable de ce crime de lèse-chef-d’oeuvre ? Sa nature exacte vient d’être élucidée par une équipe internationale rassemblant des experts français, italiens, néerlandais et belges, grâce aux technologies les plus sophistiquées.

Les artistes eux-mêmes, tels Georges Seurat, Turner, Constable, Cézanne, Pissarro et Ensor s’étaient déjà rendu compte du phénomène et avaient fini par cesser d’utiliser ce pigment jaune mis au point par l’industrie de l’époque.
 
Le mercredi 11 avril 1888, Vincent Van Gogh écrit à son frère : « Toutes les couleurs que l’impressionnisme a mises à la mode sont changeantes, raison de plus de les employer hardiment trop crues, le temps ne les adoucira que trop. »
 
Dans une autre lettre, il note encore : « Il fallait être Delacroix pour oser cela, le jaune de chrome s’altérant plus que l’or et verdissant avec le temps. »
 

Le jaune vire chocolat !
 

Ce que le peintre hollandais n’avait pas prévu, c’est que ses jaunes vieilliraient encore plus mal que ceux de ses confrères. Qu’ils s’assombriraient au point d’en perdre tout éclat. Depuis plusieurs années, les spécialistes supposent que cette mutation des jaunes est liée à un changement d’état de l’atome de chrome sous l’action des ultraviolets : le Cr VI devient du Cr III. Les chimistes nomment cela une réduction. Les experts de cette étude publiée dans la revue Analytical Chemistry viennent de confirmer définitivement cette hypothèse après avoir organisé une reconstitution.

Pour cela, ils se sont procuré trois tubes de peinture datant du XIXe siècle. Ils y ont prélevé des échantillons qu’ils ont soumis à un vieillissement accéléré en les exposant durant cinq cents heures d’affilée à des UV. Tous ont légèrement terni, mais, plus que les autres, celui provenant d’un tube ayant appartenu au peintre flamand Rik Wouters, un fauviste mort en 1916. Son jaune, plus clair que les autres, a carrément pris une teinte chocolat.
Premier constat, donc : tous les jaunes de chrome de l’époque ne réagissent pas de la même manière. Apparemment, plus ils sont clairs et vifs, plus ils se dégradent. Restait à confirmer le phénomène chimique. À cette fin, les enquêteurs ont fait appel au summum de la technologie moderne : le synchrotron européen de Grenoble, qui leur a permis de constater que la décoloration est bien la conséquence d’une réduction du chrome.

Le soufre et le baryum, coupables
 
Mais pourquoi les jaunes clairs, largement utilisés par Van Gogh, réagissent-ils davantage que les autres ? Les experts ont donc décidé d’analyser deux de ses tableaux victimes du mal : Berges de Seine, datant de 1887, et Vue d’Arles avec iris, datant de 1888. Ils en ont prélevé de microscopiques éclats dans les zones concernées pour les passer également aux rayons X. Ils ont alors découvert que la réduction du chrome était amplifiée en présence de deux composés chimiques contenus dans le pigment blanc utilisé par le peintre pour rendre ses jaunes plus lumineux : le soufre et le baryum.
 
Les deux coupables du fort assombrissement des jaunes de Van Gogh sont donc identifiés, mais les enquêteurs comptent encore poursuivre leurs investigations après la publication de ce premier rapport. Des zones d’ombre restent encore à éclaircir. Mais déjà les conservateurs des musées possédant ces peintures savent combien il est indispensable de mettre leurs chefs-d’oeuvre à l’abri des ultraviolets pour enrayer le phénomène.

Reste à savoir s’il est possible d’effacer le crime, de redonner aux tournesols de Van Gogh et à tous ses tableaux utilisant du jaune leur éclat original ? Nous avons posé la question à Marine Cotte, du Centre de recherche et de restauration des musées de France (CNRS UMR171), qui a participé à l’enquête. Elle reste très prudente :
 
« Pour l’aspect rajeunissement, c’est beaucoup plus délicat, car les traitements chimiques de « restauration » peuvent, à la longue, se révéler parfois plus néfastes que ce que l’on aurait espéré… Je ne pense pas que ce soit d’actualité dans le cas présent. »
 
 C’est Van Gogh qui rit jaune. Oui, je sais, le jeu de mots est facile…

 
http://www.lepoint.fr 

Soigner une cystite


Un problème génant mais qui doit se résoudre assez vite pour éviter les complication ..et les prévenir
 
Soigner une cystite
 
Par Catherine Crépeau
 
soigner cystite-410
Envie constante d’uriner, sensation de brûlure, douleurs dans le bas-ventre: les infections urinaires peuvent nous gâcher la vie. Conseils pour prévenir et traiter les symptômes d’une cystite.

Principalement causée par des bactéries de type E. coli, la cystite est une inflammation de la vessie sans gravité immédiate, mais qui peut être très incommodante
 

 La douleur lors de la miction est un des principaux symptômes, «mais elle n’est pas forcément présente», indique la Dre Martine Jolivet-Tremblay, urologue au Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM). «La douleur a même tendance à diminuer avec l’âge», remarque-t-elle.

 
Une cystite se manifeste surtout par une envie pressante et fréquente d’uriner, parfois jusqu’à 8 fois par jour, pour de petits volumes. Les urines peuvent être rosées ou rouges et plusieurs femmes éprouveront une douleur dans le bas-ventre, comme s’il se contractait.

Surtout chez les femmes

La cystite touche surtout les femmes – on estime qu’une femme sur deux en sera victime au cours de sa vie – pour des raisons purement anatomiques. L’urètre de la femme étant moins long que celui de l’homme, et l’orifice du canal urinaire se trouvant proche de l’anus, il est facile pour les micro-organismes provenant de la flore intestinale de pénétrer dans la vessie par l’urètre. Normalement, le corps se débarrasse naturellement de ces intrus en le rejetant dans l’urine, mais lorsque les bactéries adhèrent aux parois de l’urètre et de la vessie, elles se multiplient et provoquent une infection
La cystite peut aussi se manifester à la suite de relations sexuelles, les mouvements de va-et-vient entraînant des bactéries présentes près des parties génitales vers le canal urinaire. Les inflammations sont aussi fréquentes lors des modifications hormonales de la grossesse et de la ménopause. Le diabète, parce qu’il élève le taux de sucre dans l’urine – ce qui favorise le développement des bactéries -, augmente aussi les risques de contracter une cystite.
 
Le traitement d’une cystite
 
Dès les premières brûlures et les fréquentes envies d’uriner, il est préférable de consulter un médecin puisqu’une infection urinaire non traitée peut entraîner une infection rénale grave. On peut toutefois entreprendre un traitement maison avant.
 
La Dre Jolivet-Tremblay recommande d’augmenter sa consommation d’eau à 2 ou 3 litres par jour afin d’éliminer plus rapidement les bactéries par l’urine et d’atténuer la douleur. Et, surtout, on va aux toilettes dès qu’on a envie! En effet, en se retenant d’aller uriner, on favorise la prolifération des bactéries et on augmente la sensation de brûlure lors de la miction puisque l’urine est plus concentrée. Si les symptômes persistent après une journée, la spécialiste suggère alors de consulter un médecin, qui devrait proposer un traitement antibiotique de 3 à 7 jours, selon l’âge et les facteurs de risque. Les symptômes disparaissent généralement après deux jours, mais le traitement doit être complété pour éviter une récidive.

 
«Le médecin va généralement recommander un traitement en fonction des symptômes, souligne la Dre Jolivet-Tremblay. Il ne demandera une culture et des analyses que pour les femmes enceintes, les personnes atteintes de diabète ou celles qui ont été hospitalisées récemment.»

 
Le même genre d’examen sera requis pour les enfants et les hommes, chez qui une cystite est rare, et doit toujours faire l’objet d’une recherche de cause. Si on fait des cystites à répétition, soit plus de quatre par an, il est possible de se faire prescrire des antibiotiques de façon préventive. Il existe aussi un vaccin en Europe, mais il n’est pas offert au Canada et il n’existe pas de recommandations en sa faveur, selon la Dre Jolivet-Tremblay.
 
Si les symptômes de l’infection persistent et s’aggravent – fièvre accompagnée de frissons, douleurs au dos, juste en dessous des côtes, sang dans l’urine, écoulement vaginal inhabituel, nausées, vomissements -, on se précipite chez le médecin.

De bonnes habitudes pour prévenir la cystite

Une des façons de prévenir les infections urinaires est de boire beaucoup d’eau, entre 1 et 1,5 litre par jour, pour diluer l’urine. De plus, en se rendant aux toilettes toutes les deux ou trois heures, on empêche les bactéries de s’installer et de se multiplier dans la vessie.
 
La Dre Jolivet-Tremblay rappelle de toujours s’essuyer de l’avant vers l’arrière pour éviter de ramener des germes intestinaux au niveau de la vulve et de réduire les problèmes de constipation en favorisant une alimentation riche en fibres.

Autres précautions: éviter les produits parfumés pour le bain et les sous-vêtements en fibres synthétiques, qui absorbent moins bien l’humidité, uriner avant et après chaque relation sexuelle et se méfier des douches vaginales trop fréquentes, qui détruisent la flore naturelle.
 
Et le jus de canneberge? Il ne guérit pas les infections, mais peut aider à les prévenir. Des études ont montré que les composantes de la canneberge se fixent aux bactéries pour les empêcher de se fixer aux parois des voies urinaires. De plus, les bactéries aiment les milieux alcalins et la canneberge acidifie l’urine. On peut aussi manger du citron, boire du jus d’orange ou de pamplemousse et prendre de la vitamine C.

 
Note: Il ne faut pas confondre la cystite d’origine bactérienne avec la cystite interstitielle, une affection dite chronique des voies urinaires dont les causes sont encore inconnues. Les antibiotiques n’ont aucun effet sur la cystite interstitielle et les tests d’urine sont stériles. Très douloureuse, elle entraîne la dégradation des muqueuses du système urinaire

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