Dans les grandes migrations que ce soit les bisons, buffles, gnous .. etc. .. ils suivent un trajet sans en dévier malgré les obstacles pour arriver au but ultime … N’est-ce pas un exemple pour nous, de ténacité, d’endurance Eux le font par instinct et nous, nous avons le choix … et souvent nous manquons de grande réussite en baissant les bras

Le but
Quand les bisons ont adopté une direction, rien ne pourrait ni enrayer ni modifier leur marche. C’est un torrent de chair vivante qu’aucune digue ne saurait contenir.
Jules Verne
Quand Résonne le Corps , à l’Appel je Frémis ,
Je sais qu’une Onde , en Mère est d’ Hors,
Passe les Temps , mais jamais je n’ Oublie ,
Quand les Cycles d’ Hiers , me Contraignent à l’Effort ,
En Sillage d’une Traîne , Au devant de ma Vie .
Elle est Source Lointaine , un Royaume où je dors .
Dans le Ventre d’une Rivière , j’irais faire son Lit.
Coule au Creux de mes veines , un Silence de Mort.
~
« Ô Puissant , Carnassier , aux écailles vermeilles. »
Rien ne Sert de Nourrir , les Bas Fonds de l’amer.
Va et Fends l’Océan , A nul autre pareil.
~
D’un sillon tu voyages , vers les Peines sans retour,
Allant Contre courants , vents violents et marées.
Nageant Las , aux Long court , mon Seigneur du Nord
A la Faim qui te Ronge , allons donc faire un Tour ,
Près des Rives d’un Passé , Par un Songe Nouveau Né.
La Mémoire des Parfums , aux Détours des Abords.
Le Vertige des Nuances , et le Bleu des Reflets
Il est là ton Chemin , suit l’ Echo de ton Cor.
~
Ma Mémoire me guide vers une fin , qui Sublime.
Jamais je ne doute, ni renonce , face aux écueils.
Car Souffrir, n’est rien , Quand on vient de l’Abime
~
Le Grand Cercle de Vie, n’a qu’une seul volonté ,
Je m’en vais , au delà , à Mourir pour les miens .
En un Sens , je renais , en Semence , ma lignée.
Où mon souffle dernier, indispose mon Coeur,
De mon Corps Délivrance , un Chant Libérateur.
J’irais joindre les étoiles , quand ma Nuit va tombé.
La Haut près des Anciens, et Face au Créateur.
Mon Esprit et le Sien , à Nouveau Réunis.
Dans le berceau du fleuve, je te Laisse ma chair,
Prêt à prendre en Chemin , une vieille Onde qui relie
En Lumière d’un Monde , dans les Traits d’une Mère .
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Puisses tu Longtemps , garder les Tiens ,
Dans le Cycle ancestral , des Saumons Voyageurs
Princes des Mers , et Seigneurs de l’Hors
Inspirer à l’homme son courage, et le Lien.
Qui relie la Nature , à un Monde en chemin .
Nage sans cesse, et ne crains pas la Mort.
Peu Importe la Force , né du Courant contraire.
Quand Résonne au Dehors , Le Couchant des Lueurs
Remonte le grand Fleuve, jusqu’à la Source Claire
Là où Naissent les Destins , au Chevet de Nos Pairs.
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NéO~
Pour Toi Gaïa , ma Terre Mère nourricière.
http://drenagoram4444.wordpress.com/neo/volonte/
Pour eux, le chemin qu’ils suivent est le meilleur, rien ne peut les faire dévier ce chemin qui les mène là où ils devront être.