C’est sur qu’un vétérinaire et un médecin pour l’être humain est semblable mais demeure quand même différents ..Cependant, le manque de médecin en est surement la cause .. la solution pour enrayer ce genre de problème …est très simple !!!!

Des médicaments pour enfants prescrits par des vétérinaires

Le président de l’Ordre des médecins vétérinaires du Québec, Joël Bergeron, avoue que «la situation est très délicate».
© Agence QMI / Joël Lemay
MONTRÉAL – Certains vétérinaires prescriraient des médicaments à des enfants dont les parents sont incapables d’avoir accès à un médecin, et ce, même si la loi l’interdit. Les professionnels sont d’avis qu’il s’agit de «cas isolés», alors que Québec ignorait l’existence même du phénomène.
La problématique a été soulevée lundi matin, à l’émission de Paul Arcand, au 98,5 FM. L’animateur disait avoir reçu un courriel d’un auditeur qui s’était adonné à l’exercice pour son enfant qui souffrait d’une otite. Son vétérinaire lui a prescrit des antibiotiques sans problème. En plus de certains antibiotiques, d’autres types de médicaments peuvent être prescrits, comme des anti-inflammatoires. Les vétérinaires disposent également de la technologie et des appareils pour pratiquer des échographies.
Le président de l’Ordre des médecins vétérinaires du Québec, Joël Bergeron, avoue que «la situation est très délicate».
«Au sens de la loi et déontologiquement parlant, c’est illégal. Peut-être que certains vétérinaires le font, mais ils n’ont pas le droit», a-t-il affirmé, en ajoutant qu’il s’agit sans doute d’un cas isolé.
Le ministre perplexe
Karine Rivard, porte-parole du ministre de la Santé Yves Bolduc, a été «surprise» d’apprendre qu’un tel phénomène existait.
«Évidemment, nous n’encourageons pas cette façon de faire. Il existe des professionnels de la santé pour chaque clientèle et les professionnels ont tous des codes de déontologie à observer», rappelle Mme Rivard.
Du côté du Collège des médecins, le secrétaire Yves Robert condamne lui aussi cette pratique.
«Ce n’est pas juste illégal, c’est même précaire. Certains médicaments utilisés sur les animaux ne peuvent être utilisés chez l’humain, notamment en raison des effets secondaires. Il y a aussi des questions de dosage à respecter», a-t-il dit.
Il suggère aux vétérinaires «de rester dans leurs champs de compétences» et «espère que l’Ordre des médecins vétérinaires prendra les mesures nécessaires» pour enrayer le phénomène.