Un ailleurs meilleur


Nous le savons pourtant .. que le bonheur ne se trouve pas nécessairement dans les biens matériels, que même si nous avions une vie différente de la notre, elle ne sera probablement pas mieux que celle que nous vivons .. Alors pourquoi toujours espérer plus d’argent, avoir une auto neuve, avoir le dernier cri dans la technologie etc … alors que ce que nous vivons présentement est unique, ultime, extreme ….
  
 
Un ailleurs meilleur
  

« Est-ce une loi inéluctable que chacun passe à côté de son bonheur et s’évertue à le mendier ailleurs? »
Rex Desmarchais 
 

Certains de nos inconforts intérieurs naissent de notre trop grande volonté de vouloir que notre vie matérielle soit différente. Cette attitude nous fait perdre du temps à imaginer que l’herbe est plus verte ailleurs. Nos idées préconçues sur ce que devrait être notre vie nous empêche de profiter des opportunités de notre présent. Toutes les situations comportent des opportunités. Même les épreuves peuvent être des moyens efficaces d’apprendre et de cheminer. 
  
Vous arrive-t-il de penser que votre vie serait meilleur ailleurs: dans une autre carrière, logé dans une plus grande maison, établi dans un autre pays, en année sabbatique, marié à quelqu’un d’autre? Si vous êtes persuadé que vous seriez nécessairement plus heureux dans une autre vie, vous vous trompez peut-être, car si vous n’êtes pas heureux maintenant, c’est possiblement à cause de votre état intérieur. Et peu importe où vous allez, vous transportez votre monde intérieur avec vous. Si vous avez de mauvaises habitudes mentales, par exemple si vous êtes colérique, pessimiste, paresseux, rancunier, indiscipliné ou envieux, ces tendances sont indépendantes de la situation et de l’endroit où vous vous trouvez. Elles vous suivent donc partout. Heureusement, le même principe s’applique à vos qualités intérieures (ex. enthousiasme, optimisme, générosité, confiance en vous), c’est-à-dire que vos vertus vous suivent également partout. 
 
Il n’est pas nécessairement mal de travailler à l’amélioration sa situation matérielle, c’est même parfois impératif. Mais s’imaginer que vous serez nécessairement plus heureux une fois que vous aurez atteint un objectif matériel (ex. promotion, maison, emploi, argent…) est une illusion. A preuve, analysez votre passé et vous verrez que les plaisirs associés à des choses extérieures ont tous été brefs. Et à chaque fois, peu de temps après l’atteinte de votre objectif externe, vous vous êtes encore retrouvé face à vous-même, c’est-à-dire face aux mêmes limites intérieures. 
 
Cessez de nourrir l’illusion d’un ailleurs nécessairement meilleur. Vivez plutôt le présent, soyez en paix avec celui-ci et servez-vous en pour votre développement intérieurement. Concentrez-vous sur les progrès que vous pouvez faire là où vous êtes. Après chaque effort vers un mieux-être, vous éprouverez un sentiment de fièrement. Puis, à mesure que vous avancerez dans la maîtrise de votre monde intérieur, vous sentirez progressivement que vous emportez partout une sensation de sérénité.
 
« Plus nous nous soumettrons à la vérité de l’instant présent, plus notre esprit est en paix. » 
 


Denis St-Pierre

Le saviez vous ► Comment les habitants de l’île de Pâques ont-ils disparus ?‏


  
C’est une leçon du passé que nous n’avons pas retenu la morale de cette histoire . Aujourd’hui, nous le savons qu’un jour certaines ressources essentielles pour nous ne seront peut-être plus disponible ou encore seront inutilisables … Alors c’est quand nous allons comprendre .. nous avons des preuves du passé pour nous le rappeler

Comment les habitants de l’île de Pâques ont-ils disparus ?
 
Cette île, aussi connue sous le nom de Rapa Nui, se situe entre le Chili et l’île de Tahiti dans le sud de l’océan Pacifique. En très peu de temps, les habitants de l’île la plus isolée du monde ont détruit l’écosystème qui les gardait en vie.

La population de Rapa Nui, des Polynésiens, ont commencé à l’habiter entre les années approximatives de 400 et 1200 de notre ère.

Ils avaient réussi à construire une société relativement avancée ayant laissé comme vestiges de leur civilisation les fameuses statues Moai. Ils ont épuisé les ressources d’arbres dont ils disposaient le long de la côte et ce, en quelques siècles a peine.

Vers 1600, l’île avait ainsi perdu la majeure partie de sa végétation provoquant une érosion des sols Sans bois pour construire des bâteaux, la pêche devenait impossible. Les gens de l’île de Pâques n’arrivaient plus à se maintenir en vie : la famine, la maladie et l’esclavage âr les premiers colonisateurs européens ont décimé leur peuple par la suite
 

La semaine / nov 2010 

La vie difficile des personnes âgées en résidences privées


Je n’ai pas vue l’émission de JE hier mais juste des bouts hier midi, c’est épeurant de vieillir dans de telle situation. Bien sur les résidences ne sont pas tous aussi mal gérée mais ce n’est pas rassurant ..

 
La vie difficile des personnes âgées en résidences privées
 

Enquête - La vie difficile des personnes âgées en résidences privées
On teste la pression. 
©TVA Nouvelles
Agence QMI 
Annie Gagnon
  

Une enquête de J.E. réalisée dans des résidences privées pour personnes âgées dresse un portrait sombre de la vie quotidienne de nos aînés
  

Durant deux mois, une collaboratrice de l’émission, munie d’une caméra cachée, a visité des établissements privés à Montréal et en périphérie.

Premier triste constat: les résidents s’ennuient à mourir. En dehors des repas, la télévision est souvent leur seule distraction. Dans un milieu où il y a un manque criant de personnel, notre collaboratrice, qui a offert ses services comme bénévole, a été accueillie à bras ouverts par des propriétaires prêts à l’embaucher sur le champ, sans vérification de ses références.
  
Pire encore, elle est entrée dans la presque la totalité des établissements avec une facilité déconcertante. À sa première visite comme bénévole dans une résidence de Longueuil, elle a obtenu le code d’accès d’une porte sécurisée. Son nom et son âge ont été les seules informations demandées par le propriétaire pour faire du bénévolat.
  
Malgré son absence de formation, des préposés et même des propriétaires de résidences n’ont pas hésité à solliciter son aide dès son arrivée. En plus des travaux ménagers, on lui a aussi demandé d’effectuer des tâches normalement réservées aux préposés.
 

Dans un autre établissement, le directeur a offert 20$ à notre collaboratrice qu’il connaissait à peine, pour qu’elle conduise un résident à l’Hôpital St-Luc pour un examen médical.
  
«C’est inacceptable», a lancé d’emblée le directeur général de la Fédération des préposés aux bénéficiaires du Québec, Michel Lemelin.
 
«Un bénévole n’est pas là pour donner des soins. Un bénévole est là pour participer à du temps de qualité auprès des patients», a déclaré M. Lemelin.
 
L’enquête révèle aussi que les employés manquent cruellement de temps en ce qui concerne l’hygiène personnelle. Dans certains établissements, les douches de cinq minutes sont la norme et pas plus d’une fois par semaine. Dans une résidence de Laval, la caméra a capté la toilette d’un résidant, qui s’est limité aux cheveux et aux aisselles.
 
Selon Michel Lemelin, cinq minutes sont nettement insuffisantes. «Ça soulève des questions. Quand je travaillais en CHSLD, une demi-heure c’était le minimum. Quand on donne une douche, ce n’est pas simplement laver la personne, ça comprend le shampoing, le nettoyage des ongles et des plaies.»
  
Dans une résidence de Montréal où vivent une vingtaine de patients, une préposée raconte qu’un homme est resté une fin de semaine entière dans sa chambre alors qu’il avait déféqué sur son plancher. Personne n’est venu nettoyer.
  
Un cuisinier a aussi décrit crûment le travail de préposé aux bénéficiaires.
 
«Moi je vais te le dire: quand tu rentres, tu torches. Tu veux torcher pendant 8 heures, c’est toé là.»
  
Le Regroupement québécois des résidences pour ainés qui rassemble 600 propriétaires d’établissement ne s’inquiète pas outre mesure de la plupart des constats de l’enquête de J.E. La seule lacune qui mérite d’être corrigée selon le PDG du Regroupement, concerne la vérification des antécédents des employés et des bénévoles.
 
«Je sais que certains de nos membres font affaire avec des agences qui vérifient les antécédents, d’autres sont en train de mettre en place des procédures», a expliqué Yves Desjardins. Il s’agit cependant d’une initiative des propriétaires et non pas du Regroupement.
Quelques faits saillants:
• En dehors des repas, la télévision devient la seule distraction possible, même pour les personnes éprouvant des problèmes de surdité ou de vue.

• La solitude est palpable. Dans les longs couloirs moroses, on entend parfois le son d’un téléviseur ou le cri d’un résident en détresse.
• Témoignage d’une résidante habitant dans une résidence privée de Montréal, où 25 personnes âgées autonomes et semi-autonomes vivent:

  
«Des fois je m’ennuie, c’est plate, y’a personne dans le salon, y’a pu de monde comme avant. Dans ta chambre, c’est le fun, mais pas tout le temps. Une chance je dors beaucoup. En dormant beaucoup, ça passe le temps. Je pense que je vais mourir endormie, bonne idée hein?»

• Il est 11 h 35 dans une résidence de Laval où vivent 29 aînés dont le tiers souffre d’Alzheimer. La préposée amène une vieille dame en fauteuil roulant. Mais plutôt que de la faire entrer dans la salle à dîner, elle la laisse sur le seuil de la porte et poursuit son chemin sans autre explication. La résidante a attendu 20 minutes dans le couloir, seule, avant de pouvoir aller manger. • Une préposée travaillant dans cette même résidence constate:

 
«Souvent les personnes âgées sont très seules, surtout quand arrive novembre, décembre, il y a beaucoup de up and down, les familles ne viennent pas à Noël.»

• Témoignage d’une préposée œuvrant dans un établissement privé de Longueuil qui héberge 43 résidents:

 
«J’aime pas jaser parce que tu prends 10 minutes de retard juste sur la distribution de la médication.»

• Dans une autre résidence de Longueuil, notre caméra capte des gestes douteux dans la cuisine. La propriétaire ramasse de la salade puis se lèche les doigts. Avec la même main, elle en prend une autre poignée et la place sur une assiette voisine.
• À Montréal, une préposée raconte qu’un vieil homme est resté une fin de semaine entière dans sa chambre alors qu’il avait déféqué sur le plancher. Personne n’est venu nettoyer.
 
«J’ai été obligée de tout vider, il avait caché ses selles dans le garde-robe. Lundi quand je suis retournée, c’était aussi pire que le vendredi. C’était pas drôle. Quand je pensais que j’avais fini d’en trouver, je recommençais… C’était dégoûtant.»

• Un cuisinier de la même résidence décrit crûment le travail de préposé aux bénéficiaires:

 
 «Moi je vais te le dire: quand tu rentres tu torches. Tu veux torcher huit heures? Pendant huit heures, c’est toé là.»
• Trois stagiaires observent une préposée aider un résidant qui se prépare au bain.

• Dans une résidence de Laval, la toilette d’un homme se limite au shampoing et au nettoyage des aisselles. L’opération a pris à peine cinq minutes.

• Un directeur d’un établissement de Montréal est prêt à donner 20$ à notre bénévole pour qu’elle conduise un patient à l’hôpital.


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Des pesticides qui font trembler les abeilles


Nous avons tous entendus parler des morts en grand nombres chez les abeilles .. voila que depuis un certains temps ils ont réussi pour mettre le doigt et le prouver sur une des causes de la diminution des insectes
 
Des pesticides qui font trembler les abeilles
  
Les néonicotinoïdes affectent le système nerveux des abeilles, qui jouent un rôle fondamental dans la pollinisation des espèces végétales.

 
Les néonicotinoïdes affectent le système nerveux des abeilles, qui jouent un rôle fondamental dans la pollinisation des espèces végétales.
Photothèque Le Soleil
Le Soleil
 

(Québec) La planète apiculture est en émoi. Ce qui était une hypothèse il n’y a pas si longtemps se confirme, à savoir les effets néfastes d’une classe relativement nouvelle de pesticides sur les abeilles. Des pesticides sournois, qui ne tuent pas les petites pollinisatrices, mais affaiblissent leur système immunitaire à un point tel qu’elles attrapent d’autres maladies auxquelles elles avaient l’habitude de résister et finissent par en mourir.
 
Une pétition circule présentement sur Internet pour faire interdire l’usage des néonicotinoïdes, des pesticides dits systémiques parce qu’ils enrobent les semences et montent dans la plante à mesure qu’elle pousse, demeurant en permanence dans toutes ses parties, incluant les fleurs.
 
La semaine dernière, le journal The Independent rapportait ce problème et affirmait que le gouvernement américain en avait été avisé il y a deux ans mais n’avait pas publié ces informations.
 

Beaucoup plus près de nous, Madeleine Chagnon, de l’Université du Québec à Montréal, mène une étude depuis trois ans sur l’impact de ces nouvelles semences enrobées utilisées surtout dans les grandes cultures comme le maïs ou le soya.

Le Soleil avait fait part de ses travaux l’an dernier, mais la chercheuse en était encore aux hypothèses. Désormais, les connaissances se précisent.
 
Le produit affecte le système nerveux des insectes et induit divers comportements anormaux, pertes d’équilibre, tremblements, incapacité de voler et autres, explique-t-elle. De ce fait, les abeilles ne peuvent plus accomplir leur travail normalement.
 
Or, faut-il le rappeler, outre le fait qu’elles produisent du miel, elles jouent un rôle fondamental dans la pollinisation des espèces végétales, contribuant à la survie de 80 % d’entre elles dans le monde.
 
Le Québec agit
 
Il y a toujours eu des cas de mortalité chez les abeilles, et les apiculteurs accusent depuis longtemps les pesticides, indique Claude Boucher, médecin vétérinaire et responsable du réseau de sentinelles apicoles au ministère québécois de l’Agriculture, le MAPAQ. Encore fallait-il le prouver.
 

Or, en 2008, le Ministère a acquis l’équipement nécessaire à l’analyse des petits cadavres. Quatorze cas de mortalité lui ont été rapportés depuis, et trois – un en 2009 et deux en 2010 -, survenus en Montérégie, ont été reliés à des néonicotinoïdes. Il s’agissait d’empoisonnements aigus, dus à un contact direct avec le produit, au moment des semis.
 

Ces situations ont été rapportées à l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA), l’organisme fédéral qui homologue et réglemente l’utilisation des pesticides.
 
La situation est suivie de près, dit M. Boucher. Le Québec est la seule province à réaliser de tels tests, mais d’autres pourraient suivre, ce qui permettrait de mieux documenter le problème.
 
Selon Madeleine Chagnon, le plus ironique est que ces produits ont été homologués au Canada alors que des problèmes avaient déjà été constatés en Europe.
 
Les pesticides ne sont pas le seul facteur en cause dans les pertes d’abeilles que l’on constate partout à travers le monde, mais l’intoxication par ces produits ne vient sûrement pas aider.
 
Par rapport aux produits à épandage conventionnel, «on n’a plus de contrôle sur le moment, le lieu et la fréquence de leur utilisation», déplore la chercheuse.
 
Quatre pays européens les ont bannis à ce jour, dont l’Allemagne, où se trouve la compagnie Bayer, qui les produit.
 

Le texte de la pétition peut être consulté à https://secure.avaaz.org/en/save_the_bees/?cl=896703051&v=8118

Des chiens maltraités sortis d’un chenil‏


Pourquoi nous qui sommes si civilisé nous maltraitons nos enfants et nos animaux ? Pourquoi vouloir s’occuper de chien si c’est pour les négliger ? Cette nouvelle donne une tres mauvaises publicité aux chenils qui heureusement beaucoup d’entre elle ouvrent leur porte aux public pour montré patte blanche
 
 
Des chiens maltraités sortis d’un chenil

 
Sherbrooke - Des chiens maltraités sortis d’un chenil
Afin d’améliorer le bien-être de ce shetland, les techniciens de la SPA de l’Estrie ont dû procéder au rasage de l’animal. 
Ghislain Allard
©Agence QMI 

Des chiens visiblement maltraités et qui se trouvaient dans un chenil, en Estrie, ont été secourus par la Société protectrice des animaux (SPA).
La SPA de l’Estrie a pris en charge des beagles, des shetlands et un labrador. Les chiens ont reçu des soins avant d’être lavés, nourris et rasés. La SPA a refusé de préciser le lieu de l’intervention.

 

«Depuis, question de reprendre des forces et d’accroître leur niveau se sociabilité, ces chiens ont été placés en familles d’accueil. Nous procéderons au début du mois de février à une réévaluation de leur état de santé et de leur comportement avant de les placer en adoption. Les gens peuvent d’ailleurs signifier leur intérêt [819 821-4727]», a précisé Cathy Bergeron, responsable des communications à la SPA de l’Estrie.

 

Selon Mme Bergeron, il existe encore trop de cas de négligence, de maltraitance et de cruauté envers les animaux.

 

«Si les gens sont témoins de ces situations, je les encourage à communiquer avec la SPA. Ces signalements, qui demeurent confidentiels, nous permettent alors de porter secours à ces animaux dans le besoin.»

 

Les inspecteurs peuvent ensuite intervenir et, s’il y a lieu, déposer un dossier au procureur de la couronne qui pourra éventuellement porter des accusations.

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