
Ne pas avoir le temps de méditer, c’est n’avoir pas le temps de regarder son chemin, tout occupé à sa marche.
Antonin Sertillanges
Ne pas avoir le temps de méditer, c’est n’avoir pas le temps de regarder son chemin, tout occupé à sa marche.
Antonin Sertillanges
Laissez le temps à la cicatrisation et quand vous en serez guérie, la cicatrice sera toujours présente, mais elle sera refermée et ne s’ouvrira plus. Donner au temps et au recul leur chance de faire le travail.
Placez des morceaux de craie bleue dans le compartiment rinçage de votre machine a laver et vos vêtements retrouveront leur blancheur éclatante
La semaine /nov 2010
Un corbeau élève un chaton
Photo Reuters
Agence France-Presse
Paris
Les plaintes en justice pour dommages liés au réchauffement climatique se multiplient, un créneau où les indemnisations pourraient se chiffrer en centaines de milliards de dollars, dépassant largement celles décrochées dans les procès du tabac ou de l’amiante.
Imaginez ainsi qu’un pays ou un citoyen puisse obtenir une compensation pour les récoltes détruites par la sécheresse, pour les millions de réfugiés victimes d’inondations ou pour la montée des eaux qui aurait effacé une île de la carte.
En 2010, pas moins de 132 plaintes ont été déposées devant des tribunaux américains en relation plus ou moins directe avec les effets du changement climatique, contre 48 seulement en 2009, selon un rapport de la Deutsche Bank.
Hors États-Unis, quelque 67 plaintes ont été recensées dans la dernière décennie et il y a eu un quasi doublement entre 2008 et 2010 avec 32 dossiers ouverts sur cette seule période, selon un décompte de l’AFP sur les sites internet spécialisés.
«Il y a un grand nombre d’avocats, d’entreprises et d’ONG qui cherchent un moyen de faire de l’argent sur le problème du réchauffement climatique», reconnaît David Victor, directeur du Laboratoire de droit et de réglementation internationale de l’Université de Californie à San Diego.
«Le nombre de plaintes déposées a énormément augmenté, mais aucune poursuite en dommages pour cause de changement climatique n’a abouti jusqu’ici», selon lui.
La majorité des plaintes ont trait à des questions de régulation et d’accès à l’information. Elles peuvent avoir des répercussions pour les producteurs de charbon, gaz et pétrole et les industries grandes émettrices de gaz à effet de serre, comme la sidérurgie et les cimentiers.
«Les vannes ont été ouvertes», constate de son côté Michael Gerrard, directeur du tout nouveau Centre pour la législation sur le changement climatique à la Faculté de Droit de Columbia à New York.
Alors qu’aux États-Unis de nombreux dossiers portent sur le droit octroyé à l’Agence de protection de l’Environnement (EPA) de réglementer les émissions de dioxyde de carbone (CO2), en Europe les litiges concernent surtout les quotas alloués aux entreprises sur le marché européen du carbone.
«Le plus gros problème est d’établir juridiquement le lien entre la cause et l’effet», selon M. Gerrard.
Tout le monde utilise des carburants fossiles en toute légalité. Et une molécule de CO2 n’a que faire des frontières. Les gaz émis par une voiture à Los Angeles ou une centrale au charbon en Chine contribueront aux dégâts du réchauffement climatique en Asie du Sud, Europe ou au Pôle nord.
Ensuite il faut distinguer entre météo et climat. De mémoire d’homme il y a toujours eu des ouragans ou des sécheresses. Mais peut-on en imputer la cause à l’influence des humains sur le système climatique ?
Les nations riches ont été les premières à exploiter massivement les réserves de charbon, gaz et pétrole, mais sont dépassées depuis peu par la Chine et d’autres géants.
En 2006 l’Etat de Californie a poursuivi en justice trois constructeurs automobiles américains et trois japonais parce que les émissions de leurs voitures ont contribué à faire fondre la neige des montagnes qui alimente l’État en eau.
Le tribunal a rejeté la plainte en 2007 faisant valoir qu’il s’agissait «d’un dossier politique» qui devrait être tranché par le président et le Congrès.
Il avait aussi noté que les émissions des véhicules n’enfreignaient aucune réglementation et que le changement climatique provenait d’une multitude d’autres facteurs.
© AFP
Indonésie
Une nouvelle sous-espèce de léopards
Agence France-Presse
Le léopard de Sunda, considéré comme l’une des espèces de félins les plus menacées au monde, est constitué de deux sous-espèces bien différenciées, l’une de Bornéo et Sumatra, l’autre du reste de l’aire de distribution en Asie du sud-est, ont indiqué les chercheurs dimanche.
«Le léopard de Sunda de Bornéo et Sumatra est différent de celui réparti dans le reste de l’Asie», a déclaré à l’AFP Andreas Wilting, de l’Institut de recherche de la vie sauvage de Leibniz, qui a travaillé sur ces formes avec les responsables du département de la nature et de la vie sauvage de Sabah.
Cette nouvelle sous-espèce est la plus récente concernant un félidé, ont précisé les chercheurs.
http://www.canoe.com
L’Ordre des pharmaciens du Québec souhaite que ses membres puissent obtenir le droit d’administrer eux-mêmes des vaccins dans leur commerce.
Selon la directrice de l’Ordre des pharmaciens, Manon Lambert, ses membres ont les compétences requises pour conseiller aux patients de se faire vacciner. Or, ils n’ont pas le droit d’administrer les vaccins. C’est pourquoi une modification de la loi est demandée.
En ce moment, il est possible d’être vacciné dans certaines pharmacies par une infirmière (environ une pharmacie sur quatre), mais ce service est peu connu et peu répandu.
Une récente étude réalisée par l’Institut national de santé publique du Québec montre que les pharmaciens sont de plus en plus nombreux à offrir la vaccination à leurs clients. Près de la moitié d’entre eux espèrent offrir ce service d’ici cinq ans.
Le docteur Chantal Sauvageau, qui a dirigé cette étude, explique qu’une telle possibilité permet de vacciner des personnes à risque qui échappent aux campagnes de vaccination et au réseau public.
Les clients nous le demandent. — Chantal Sauvageau
Pour l’instant, le ministère de la Santé et des Services sociaux n’a pas émis de commentaires à ce sujet.
D’après un reportage de Claude Brunet