

«La sensation d’être heureux ou malheureux dépend rarement de notre état dans l’absolu, mais de notre perception de la situation, de notre capacité à nous satisfaire de ce que nous avons.»
Dalaï Lama
Dalaï Lama
Ces chiens souffrent d’une insuffisance de pigments de certaines cellules de l’oreille interne.. Le poil blanc est déterminé par un gène envahissant qui ne se limite pas à dterminer la couleur du manteau comme son rôle l’exige mais qui étend son action au niveau de l’oreille interne
La semaine / nov 2010
Sydney
© Jean-Louis Burdet
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PORTLAND, États-Unis – Des chercheurs américains ont révélé mercredi avoir trouvé la plus ancienne preuve de domestication du chien jamais découverte en Amérique du Nord.
Un chercheur de l’Université du Maine, Samuel Belknap, a trouvé un fragment d’os de chien dans des excréments humains désséchés déterrés au Texas dans les années 1970.
Un test de datation par le carbone 14 a établi que l’os est vieux de 9400 ans. Une analyse d’ADN a quant à elle confirmé qu’il s’agit bien d’un os de chien et non de loup, de renard ou de coyote, a dit M. Belknap.
Parce qu’il a été trouvé au creux d’une pile d’excréments humains et qu’il avait la couleur orangée typique d’un os qui est passé par le système digestif, le fragment fournit la plus ancienne preuve jamais obtenue que les chiens — en plus d’agir comme gardiens et compagnons — étaient aussi une source de nourriture pour les anciens humains.
M. Belknap étudiait l’alimentation des résidants d’une région du Texas il y a de 1000 à 10 000 ans quand il a fait cette découverte. Les résultats de son étude seront publiés plus tard cette année par le journal scientifique American Journal of Physical Anthropology.
Le fragment d’os découvert par M. Belknap et un autre étudiant mesure environ 15 millimètres de long et dix millimètres de large. Il provient d’un chien qui pesait cinq ou six kilos.
M. Belknap rappelle que le chien est régulièrement consommé en Amérique centrale. Certains habitants de la région des Grandes plaines américaines mangeaient aussi du chien quand la nourriture se faisait rare ou à l’occasion de célébrations, a-t-il rappelé.
La présence de chiens aux côtés des humains a été documentée il y a 31 000 ans en Belgique, 26 000 ans en République tchèque et 15 000 ans en Sibérie. L’histoire du chien dans le Nouveau monde est toutefois nettement moins bien connue.
Avant cette découverte, la présence du chien en Amérique n’avait été confirmée qu’il y a environ 8000 ans.
Les premiers chiens arrivés en Amérique du Nord accompagnaient probablement les colons qui ont traversé l’isthme paléogéographique de Béring, entre l’Asie et les Amériques, il y a environ 10 000 ans
«C’est comme un rêve», confie-t-elle.
Carlina White n’était âgée que de 19 jours lorsqu’elle a disparu du service des urgences. Élevée dans le Connecticut, plus au nord, sous le nom de Nejdra Nance, elle a déclaré mercredi au quotidien New York Post qu’elle avait commencé à se poser des questions lorsque celle qu’elle croyait être sa mère n’avait pas pu lui fournir un certificat de naissance.
La jeune femme de 23 ans s’est adressée au Centre pour les enfants disparus et exploités qui l’a aidée à retrouver sa mère biologique, Joy White. Mère et fille… et petite-fille de six ans, Samani, ont enfin été réunies samedi à New York. Nejdra/Carlina a même pu rencontrer sa grand-mère maternelle, Elizabeth, 71 ans, et des tantes.
«C’était merveilleux. Elle ne semblait même pas être une étrangère, elle était complètement à sa place, a déclaré Elizabeth White au New York Post. Nous avons dîné tous ensemble, avec ses tantes. Elle avait amené sa merveilleuse fille. C’était magique.»
«C’était comme un rêve, a confié Nejdra/Carlina au Post. Quand je la regarde, je me vois. Avec l’autre femme, je cherchais toujours ce que nous avions en commun mais je n’avais rien en commun avec elle (…) C’est comme de naître une seconde fois».
Tout s’est accéléré le 4 janvier lorsque Nejdra Nance a pris contact avec Joy White et lui a envoyé des photos d’elle bébé pratiquement identiques à celles que sa mère avait publiées sur un site de recherche des enfants disparues, en lui disant qu’elle pensait être sa fille.
«J’ai tout de suite su que c’était elle. J’étais au travail. J’ai hurlé et crié en descendant les escaliers. Après, ça a été de la folie», raconte Joy White.
«Cela semblait légitime et crédible. J’ai demandé au service des personnes disparues de contacter» la jeune femme, a expliqué l’inspecteur Martin Brown.
Les empreintes génétiques de Joy White, de son ex-mari Carl Tyson et de Nejdra Nance correspondaient. Nejdra Nance était bien Carlina White.
Ayant été enlevée tout bébé, Nejdra/Carlina ignore si elle a toujours vécu avec la même famille. La jeune femme habite désormais à Atlanta (Géorgie), au sud de New York, avec sa fille.
L’entomologiste Arnold van Huis croit qu’un jour viendra où les gens mangeront plus d’insectes que de viande…
Photo: Reuters
Mariette Le Roux
Agence France-Presse
Wageningen
«Le jour viendra où un Big Mac coûtera 120 euros et un Bug (insecte en anglais, NDLR) Mac 12 euros, où les gens qui mangent des insectes seront plus nombreux que ceux qui mangent de la viande», a prédit l’entomologiste Arnold van Huis, au cours d’une conférence à l’université de Wageningen (centre des Pays-Bas).
Walinka van Tol et 200 autres curieux jouaient ce soir-là aux cobayes pour l’équipe de scientifiques de Wageningen qui mène des recherches sur les insectes en tant que source de protéine alternative à la viande, meilleure pour la santé et l’environnement.
«Le problème est là», dit-il à l’AFP, un doigt sur la tempe. «Les gens croient que c’est sale», explique-t-il, devant une exposition de moucherons, guêpes, termites et coccinelles, quelques-unes des 1200 espèces d’insectes comestibles.«Nous devons manger moins de viande ou trouver une alternative», assure le chercheur qui affirme manger régulièrement des insectes en famille.
«La question à se poser devrait vraiment être : pourquoi ne pas manger d’insectes?», estime Marcel Dicke
«Lorsque vous voyez un insecte, il y a un blocage. C’est différent si les insectes sont transformés et deviennent invisibles dans les aliments», assure Roland van de Ven.