

Carol Adrienne
Carol Adrienne
Le téléphone au fil du temps
1915 → Les côtes est et ouest des États-Unis sont reliées par le téléphone lors d’une conversations entre Alexander Graham Bell à New York et son assistant, Thomas Watson à San Francisco
1922 → Alexander Graham Bell meur le 2 août à sa résidence de Baddeck en Nouvelle-Écosse. Jusqu’à la fin de sa vie, il a refusé d’avoir un téléphone dans son laboratoire pour ne pas être dérangé.
1927 → Une ligne téléphonique, relayée par des ondes radio, joint New York à Londres. Elle ne permettait qu’une seule conversation à la fois. L’utilisateur devait parfois réserver la ligne plusieurs jours a l’avance pour avoir accès au service.
1956 → Le premier câble sous-marin est installé entre l’Écosse et Terre-Neuve. Long de 3600 km, il permettait jusqu’à 31 conversation simultanées.
1962 → Telstar, le premier satellite à transmettre les communications entre les États-Unis et l’Europe est placé en orbite
1963 → Apparition du premier téléphone à touches, qui comprend 10 boutons. Les touches dièse et étoile seront ajoutées quelque temps plus tard.
2006 → À Montréal, l’indicatif 438 fait son apparition, car la popularité des téléphones cellulaires et de la téléphonie sur IP à presque épuisé la banque de 7,5 millions de numéros possibles avec le 514. Le même phénomène se produit ailleurs dans la province. Pour apllier le manque de numéros, le 581 s’est ajouté au 418 et le 579 au 450
La semaine, oct. 2010
Les catastrophes naturelles ont été particulièrement meurtrières et coûteuses l’an dernier. Le réassureur allemand Munich Re a recensé 950 catastrophes naturelles dans le monde, qui ont fait 295 000 morts et 130 milliards de dollars en dommages.
Les événements les plus meurtriers :
►Le tremblement de terre en Haïti avec 222 000 morts
►La vague de chaleur et les feux de forêt en Russie avec 56 000 morts
Évènements les plus coûteux en dégâts matériels :
►Le tremblement de terre en février au Chili, qui a causé 30 milliards de dollars de dégâts et fait 520 morts
Le porte-parole de la commission de protection de la faune de l’Arkansas, Keith Stephens, a indiqué qu’une première analyse des carcasses révélait des signes de traumatisme dans le tissu de la poitrine des animaux. L’analyse montre aussi d’importants caillots de sang et plusieurs hémorragies internes.
Tous les principaux organes n’étaient pas affectés et les oiseaux n’étaient pas malades.
Une hypothèse avancée par les responsables locaux et des ornithologues est que des feux d’artifice, tirés le 31 décembre juste avant minuit, auraient pu effrayer les oiseaux. Dans leur frayeur, les oiseaux pourraient avoir heurté des maisons et des arbres.
Entre 4000 et 5000 oiseaux ont été retrouvés morts dans les rues de Beebe, la plupart d’entre eux sont des carouges à épaulettes, des oiseaux qui ne volent habituellement pas la nuit et qui ont une mauvaise vision nocturne.
Les autres hypothèses avancées sont que les oiseaux ont été frappés par la foudre ou par de la grêle à haute altitude.
La fin de l’année 2010 a également été dure pour d’autres animaux dans la région. Des centaines de milliers de poissons ont aussi été retrouvés morts dans la rivière Arkansas à environ 160 km de Beebe le 31 décembre, selon la chaîne de télévision KARK news.
Radio-Canada.ca avec Agence France Presse, Associated Press et CNN
Alexandre Lapointe
© Agence QMI
Il n’y a pas d’âge pour être un héros. La preuve, Alexandre Lapointe, de Sherbrooke, a sauvé sept personnes d’une maison en flammes, à quelques semaines de Noël, il y a un an. Alexandre avait 13 ans.
Camelot depuis deux semaines, l’adolescent ne se doutait jamais qu’un jour, lui aussi ferait la manchette. Parti vers 5h30, il aperçoit d’abord une imposante colonne de fumée derrière une maison. Il se rend à l’arrière de la résidence et réalise l’ampleur du drame.
«La fumée montait le long de la maison lorsqu’Alexandre est arrivé, et une bonbonne de propane se trouvait tout près lorsqu’il a décidé de grimper les escaliers pour aller avertir les résidents», a raconté Sonia Grenier, la mère du héros, visiblement très fière du geste de bravoure posé par son jeune garçon.
À de multiples reprises, Alexandre a cogné contre la vitre et crié aux occupants qu’il y avait le feu et qu’ils devaient sortir le plus rapidement possible.
«Comme je frappais très fort, j’avais peur de casser la vitre et que l’air ne vienne alimenter le feu», a mentionné le jeune héros, qui repense à cette famille chaque matin lorsqu’il part faire sa tournée.
«Je me suis aperçu que, pour faire ce travail, il fallait que je sois alerte et réveillé, mais je ne croyais pas que je vivrais autant d’aventures», a-t-il dit en spécifiant que, si c’était à refaire, il referait exactement la même chose.
Plus que des cadeaux
Sept personnes se trouvaient à l’intérieur de la résidence en flammes, ce qui fait qu’Alex a fait la différence dans la vie de plus d’une famille de l’Estrie.
«Les enfants de la famille touchée avaient invité des amis à dormir à la maison», a précisé la mère d’Alexandre, qui a été impressionnée par la présence d’esprit de son garçon.
«Lui, il se disait qu’il fallait arrêter l’incendie parce que les enfants n’auraient pas de cadeaux à Noël si jamais la maison passait au feu complètement. Disons que nous lui avons fait comprendre que son geste était encore plus grand que cela, puisque s’il n’y a personne pour ouvrir les cadeaux, ils ne servent plus à rien», a ajouté la maman, philosophe.
Invité à recevoir une mention d’honneur du civisme à la fin du mois de novembre, le jeune garçon s’est dit impressionné de rencontrer d’autres héros, mais aussi de constater qu’il était le plus jeune.
«J’étais le seul mineur, alors je me sentais un peu différent des autres, mais ça m’a aussi donné une fierté de plus», a ajouté Alexandre, un magnifique sourire dans la voix.