Point de vue météo en 2010 ce fut assez spécial .. on a beau dire que les météorologues se trompent souvent … il faut avouer que ce fut une année exceptionnelle.
Météo et intempéries – Phénomènes météo de plus en plus extrêmes au Canada

Des saisons de plus en plus chaudes, des jeux d’hiver sans neige à Vancouver et des phénomènes météo de plus en plus extrêmes ont marqué l’actualité météorologique en 2010 au Canada.
Des saisons de plus en plus chaudes, des jeux d’hiver sans neige à Vancouver et des phénomènes météo de plus en plus extrêmes ont marqué l’actualité météorologique en 2010 au Canada.
Comme chaque année, Environnement Canada a publié son palmarès des événements météorologiques qui ont le plus retenu l’attention au pays.
L’agence fédérale établit chaque année ce palmarès en fonction de la nature de ces événements, de leur étendue, de leur couverture médiatique et surtout de l’impact qu’ils ont eu sur la vie des Canadiens et l’activité économique du pays.
En 2010, la météo printanière et le manque de neige aux Jeux olympiques d’hiver de Vancouver se retrouvent en tête de son palmarès.
Il manquait à ce point de neige en février sur la côte ouest que les organisateurs des Jeux ont dû mobiliser des hélicoptères et une flotte de 300 camions pour en transporter sur les pistes de ski où se déroulaient les compétitions.
La faute à El Niño
Cet hiver très chaud et sans neige était lié au phénomène climatique récurrent El Niño qui s’est fait sentir de la Colombie-Britanique jusqu’au Québec cette année.
Selon les experts d’Environnement Canada, El Niño a fait grimper d’au moins 2° Celsius au-dessus de la normale la température hivernale moyenne au Canada en 2010. Dans l’Arctique québécois, le mercure est monté à plus de 6° C au-dessus de la normale.
Une saison des ouragans très active
Au deuxième rang du palmarès des événements météo de 2010 figure la saison très active des ouragans sur la côte est. Parmi les 19 tempêtes d’envergure en 2010 dans l’Atlantique, les ouragans Igor et Earl ont particulièrement secoué les provinces de l’est du pays où de nombreux dégâts et des inondations ont été rapportés.
Une année très chaude
La chaleur était aussi au rendez-vous au printemps, en été ainsi qu’en automne cette année. Selon Environnement Canada, le pays a connu en 2010 son printemps le plus chaud jamais enregistré.
L’été et l’automne sont arrivés respectivement aux troisième et au deuxième rangs des saisons les plus chaudes enregistrées au pays ces 63 dernières années.
Sécheresse et pluies abondantes dans l’ouest
Ce début de printemps chaud et sec a causé des maux de tête aux éleveurs de l’Ouest canadien, mais dès la mi-avril, la région a reçu d’importantes quantités de pluie qui n’ont cessé qu’en septembre. La chaleur et la sécheresse dans l’ouest du pays ont également provoqué d’importants feux de forêt en Colombie-Britannique.
Ces derniers arrivent au septième rang du palmarès d’Environnement Canada.
Début d’hiver mouvementé pour l’Ontario et les Maritimes
Plus récemment, les puissants blizzards et les bourrasques de neige qui ont laissé près de deux mètres de neige sur le sud de l’Ontario entre les régions de Sarnia et de Strathroy arrivent au cinquième rang du palmarès, ex aequo avec les tempêtes de vents et les pluies diluviennes qui se sont abattues sur l’Est-du-Québec et les provinces Maritimes au cours des dernières semaines.
Au chapitre des événements violents, la région de Calgary, en Alberta, a connu le 12 juillet dernier la tempête de grêle la plus coûteuse de l’histoire du pays. Pendant une trentaine de minutes, la ville a reçu une pluie de grêlons dont certains atteignaient la taille de balles de baseball.
Une météo « déréglée »
Ces phénomènes météorologiques parfois violents et de plus en plus fréquents préoccupent les experts du climat.
« Si j’avais à qualifier la météo que nous avons observée au cours de la dernière année, je dirais inusitée, pour ne pas dire déréglée. La circulation des vents qu’on observe en haute altitude est pour ainsi dire atypique et dure de plus en plus longtemps. Cette persistance, c’est du jamais vu », a expliqué le météorologiste d’Environnement Canada René Héroux sur les ondes du réseau RDI.
Radio-Canada.ca avec Environement Canada
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