
« Regarde maman, une étoile filante arrêtée ! » »
« Regarde maman, une étoile filante arrêtée ! » »
Qui n’a pas connu des moments difficiles en cuisine ? Quand il se produit un désastre, ne cédez pas à la panique. Les erreurs les plus courantes sont souvent les plus faciles à réparer.
Mettez-les dans l’eau glacée ou sous le robinet d’eau froide pendant quelques minutes pour arrêter la cuisson et raffermir la fécule. Puis réchauffez-les dans de la sauce tomate : son acidité leur redonnera du corps.
Non c’est pas toujours vrai … que les plus petits ne mangent pas les plus gros …
Je crois avoir vue un gros poisson
L’orthorexie, ou l’obsession de la nourriture saine, se caractérise par des manies pouvant devenir envahissantes au moment de faire l’épicerie.
Photothèque Le Soleil
Le Soleil
(Québec) Toute vertu peut finir par avoir des effets pervers. En cette ère d’obésité galopante où bien s’alimenter devient un objectif pour bon nombre de gens, un nouveau désordre alimentaire s’est installé en douce, celui de l’obsession de manger sainement, aussi nommée orthorexie.
Bien qu’il ne s’agisse pas d’un trouble alimentaire reconnu comme pathologie mentale au même titre que la boulimie ou l’anorexie, l’orthorexie renvoie tout de même à des comportements déséquilibrés par rapport à l’alimentation, explique Josée Guérin, nutritionniste et psychothérapeute reconnue par la Société québécoise des psychothérapeutes professionnels.
La professionnelle fait remarquer d’entrée de jeu que tous les désordres alimentaires s’inscrivent dans un continuum. Les problèmes ne surgissent pas du jour au lendemain, mais petit à petit, lorsqu’une attitude devient de plus en plus rigide.
Ainsi, l’orthorexie part généralement d’un intérêt normal pour une alimentation saine. C’est lorsque cet intérêt tourne à l’obsession qu’il y a problème.
Il est difficile de bien connaître l’ampleur de ce désordre, puisque ceux qui en souffrent sont habituellement en bonne santé physique. Ce n’est que lorsque leur santé psychologique est grandement affectée qu’ils se décident parfois à consulter un professionnel, dit celle qui a fondé une clinique privée des troubles alimentaires à Laval.
Tout comme les personnes anorexiques ou boulimiques, les orthorexiques peuvent ressentir une grande anxiété à l’approche des Fêtes. Car pour ces personnes, faire ripaille a rarement la même définition que pour leurs proches. Comment en effet concilier l’abondance de gras trans et de sucre que comportent la plupart de nos repas des Fêtes avec l’interdiction totale que l’on se fait d’en consommer? Comment accepter d’aller manger chez l’oncle Gérard, où l’on n’aura aucun contrôle sur ce qui se trouve dans notre assiette?
Ce besoin de tout contrôler finit d’ailleurs par être cause d’isolement des maniaques du bien-manger, qui refuseront toute invitation chez les amis ou au restaurant.
Comportements envahissants
Lire chaque étiquette, calculer chaque gramme de sel contenu dans les aliments, vérifier le mode de production de chaque fruit, s’assurer d’avoir un apport bien précis en oméga-3, fuir les OGM et les colorants sont autant de manies pouvant devenir fort envahissantes, en particulier au moment de faire l’épicerie.
Planifier les repas devient une tâche de longue haleine pouvant s’étirer sur plusieurs jours.
«La personne devient de moins en moins fonctionnelle dans son quotidien, il s’installe une rigidité croissante», dit Mme Guérin.
Cette professionnelle voit dans cette attitude l’effet de notre société industrialisée, où le stéréotype du corps parfait est synonyme de bonheur et de performance. Pour l’orthorexique, la perfection n’est d’ailleurs pas uniquement physique, mais d’ordre spirituel. S’imposer de toujours bien manger a alors une connotation de pureté intérieure.
«C’est fascinant de voir à quel point beaucoup n’ont pas une relation saine avec la nourriture.»
Elle se réjouit de voir de nouveaux mouvements émerger en faveur de la reconnaissance de la diversité des corps. Mais la lutte est difficile, souligne-t-elle.
On peut approfondir sa réflexion sur ses propres comportements avec le test de Bratman sur Internet.
(Voir plus bas)
Selon certains chercheurs, la côte canadienne pourrait bien être la dernière banquise permanente de l’Arctique.
Photo: AP
Mathieu Perreault
La Presse
Le Canada sera le dernier refuge des ours polaires, des phoques et de centaines de plantes et d’animaux dont la survie dépend de la banquise arctique. Mais cette «oasis de glace» pourrait disparaître d’ici à la fin du siècle, ont constaté des scientifiques au dernier congrès annuel de l’Union géophysique américaine, à la mi-décembre, à San Francisco.
«Les vents et les courants poussent la glace arctique sur les côtes canadiennes», explique Robert Newton, géochimiste à l’Université Columbia, que La Presse a joint à New York.
«La glace peut actuellement y atteindre une demi-douzaine de mètres d’épaisseur. C’est là que subsistera la dernière banquise permanente de l’Arctique. Mais elle pourrait bien disparaître d’ici 60 à 120 ans, si les émissions de gaz à effet de serre continuent au rythme actuel.»
«Les ours ont besoin d’une banquise qui ne soit ni trop épaisse ni trop mince, dit M. Newton. Il faut que les phoques puissent y creuser des trous pour respirer, devant lesquels les ours polaires les attendent. Et il ne faut pas qu’elle cède sous leur poids, particulièrement sur les sections de banquise qui dérivent. Un ours polaire qui se retrouve à l’eau peut nager jusqu’à la rive si elle n’est pas trop loin, mais pas si elle se trouve à des centaines de kilomètres. Les phoques, de leur côté, ont besoin d’une couche de neige par-dessus la banquise pour se cacher des ours polaires et pour mettre bas et nourrir leurs petits à l’abri.»
Ce couvert de neige pourrait paradoxalement poser problème, même si les précipitations devaient augmenter en Arctique. «S’il n’y a plus de banquise, la neige tombe dans l’eau et fond au lieu de s’accumuler sur la glace.»
«Certains animaux et plantes microscopiques vivent sous la glace, dit M. Newton. Sans glace, ce plancton ne peut plus vivre, même si la banquise ne disparaît que pendant quelques semaines durant l’année. Sera-t-il remplacé par un autre type de plancton qui conviendra à la faune arctique? Nul ne peut le savoir.»
«On pourrait imaginer des programmes qui dirigeraient les ours polaires et les phoques vers ces oasis durant l’été, pour éviter qu’ils se trouvent trop éloignés pour s’y rendre, dit M. Newton. Mais ça serait un véritable casse-tête. Il vaut vraiment mieux diminuer les émissions de gaz à effet de serre.»
Photothèque La Presse
Associated Press
L’utilisation de traitements alternatifs comme l’homéopathie peut parfois avoir des effets secondaires graves pour les enfants, révèle une nouvelle étude.
Des chercheurs australiens se sont penchés sur les rapports compilés entre 2001 et 2003 par les pédiatres du pays, à la recherche d’effets secondaires possiblement causés par des traitements alternatifs comme les remèdes à base de plantes médicinales, les suppléments vitaminiques et les comprimés de naturopathie.
Ils ont mis à jour 39 cas d’effets secondaires, dont quatre se sont révélés mortels.
Leurs résultats ont été publiés en ligne jeudi par le journal Archives of Disease in Childhood, une publication spécialisée du British Medical Journal.
Contrairement aux médicaments conventionnels, dont les effets secondaires sont surveillés à l’échelle nationale, les traitements alternatifs ne font l’objet d’aucune surveillance.
L’étude prévient que 65 pour cent des effets secondaires décelés ont été graves, ont mis la vie du patient en danger ou se sont révélés mortels. Dans 44 pour cent des cas, le pédiatre était d’avis que le fait de ne pas avoir utilisé le traitement conventionnel avait nui au patient.
«Nous savons depuis longtemps que la médecine alternative peut mettre les patients en danger, a dit le professeur Edzard Ernst, qui enseigne la médecine complémentaire dans une université britannique mais qui n’a pas participé à l’étude. Le plus grand risque survient peut-être quand des thérapies efficaces sont remplacées par des thérapies alternatives inefficaces. Dans une telle situation, même un traitement inoffensif, comme l’homéopathie, peut mettre la vie en danger.»
Les quatre décès recensés par les chercheurs ont été attribués à une décision d’utiliser un traitement alternatif plutôt qu’une thérapie conventionnelle.
M. Ernst estime que la population doit être au fait des limites de la médecine alternative et croit que ses adeptes ne devraient pas en exagérer les bienfaits.