
Les mensonges
Les pires mensonges sont ceux qu’on se murmure à soi-même.
Penelope Williamson
Les mensonges
Les pires mensonges sont ceux qu’on se murmure à soi-même.
Penelope Williamson
Fil à la patte
Une équipe américaine a créé un fil qui, passé à la patte d’un éléphant, est assez solide pour l’accrocher sous la coupole de la Maison-Blanche. Il est infiniment plus résistant que le Kevlar grâce à sa composition en nanotubes de carbone. Ses concepteurs pensent à l’utiliser pour fabriquer des avions, parachutes et satellites ( » ACS Nano « ).
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Cette illustration montre la présence d’un trou noir et d’une étoile à proximité. Deux scientifiques de la NASA ont déterminé que cet objet céleste étaient le plus lumineux de tous les trous noirs connus. Il fait 3,8 fois la masse du Soleil.
Le plus jeune trou noir observé
Nous observons ici la projection de gaz émanant de la rencontre violente d’un trou noir avec une galaxie voisine.
Enigmatique Sagittarius A
Débordement d’un trou noir
Un lieu hostile pour les jeunes étoiles
Faisceaux d’ondes radio
Cet incroyable faisceau traversant de part en part le trou noir n’est autre qu’un jet d’ondes radio
Rencontre avec un quasar
Trou noir pompe de fer
Le nuage de gaz entourant le trou noir est fortement concentré en fer. Cette teneur provient des explosions du cœur de l’objet céleste.
Photo: archives AP
Laurent Banguet
Agence France-Presse
Paris
Voici environ 3 milliards d’années, les bactéries et organismes rudimentaires qui existaient sur Terre ont enregistré un pic d’«innovation génétique» intense qui a fini par donner naissance à plus d’un quart des gènes existant aujourd’hui chez les espèces vivantes.
Parvenir à décrire l’apparition de la vie sur notre planète constitue l’un des principaux défis des biologistes et des paléontologues.
Grâce aux nombreux fossiles, on sait que la vie sur Terre a entamé une ère de changement rapide il y a environ 580 millions d’années, une période baptisée «explosion cambrienne». Cette évolution des espèces s’est poursuivie durant des millions d’années pour aboutir à la diversité biologique que nous connaissons actuellement.
Les premiers indices connus de vie sur Terre sont estimés aux alentours de 3,8 milliards d’années. Mais l’évolution qu’elle a suivie est bien plus difficile à identifier, les seules formes de vie à l’ère pré-cambrienne se limitant à des bactéries ou autres organismes unicellulaires dépourvus de coquilles et de squelettes, qui n’ont donc laissé que très peu de traces fossilisées.
Tous les êtres vivants ont en revanche un bagage génétique, le génome. Et comme tous les organismes ont hérité leur génome, ou au moins une partie, de leurs ancêtres, des biologistes américains spécialisés en modélisation ont eu l’idée de se servir des génomes modernes pour reconstituer l’évolution des micro-organismes ancestraux.
Pour se lancer sur la piste de nos lointains ancêtres précambriens, des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) de Cambridge (USA) sont donc partis d’une centaine de génomes actuels, désormais bien connus.
Puis ils ont injecté ces informations dans leur modèle mathématique, en prenant en compte tous les types d’évolution qu’ils ont pu connaître au fil du temps: apparition ou disparition de gènes, transmission par hybridation ou «pillage» d’une espèce par une autre, etc.
Surprise! Ces «fossiles génomiques» reconstitués suggèrent qu’entre 3,3 et 2,8 milliards d’années, une période relativement brève au regard de l’évolution, les organismes vivants ont fait preuve d’une intense innovation génétique, dopant la biodiversité de l’époque par l’apparition d’une multitude d’espèces nouvelles.
C’est durant cette période que 27% des familles de gènes actuels seraient apparues, selon les deux auteurs de cette étude, publiée dimanche dans la revue britannique Nature.
«Ce qui est vraiment remarquable dans cette découverte, c’est qu’elle prouve que l’histoire d’événements très anciens est enregistrée dans l’ADN partagé par les organismes vivants», estime l’un des auteurs de l’étude, Eric Alm.
Les deux ingénieurs en biologie ont également découvert qu’un grand nombre de ces nouveaux gènes étaient liés d’une façon ou d’une autre à l’oxygène, plus précisément un processus biochimique régissant le «transport d’électron».
Un phénomène révolutionnaire pour les organismes vivants de l’époque (microbes et plantes), car il permet le mouvement des électrons au sein des membranes de la cellule, et donc de respirer de l’oxygène et d’absorber l’énergie du soleil par photosynthèse.
Ce n’est qu’autour de 2,5 milliards d’années que l’oxygène a commencé à s’accumuler dans l’atmosphère terrestre. Un événement qui a vraisemblablement tué un grand nombre d’organismes incapables de respirer ce gaz et qui a été baptisé «Grande oxydation» ou encore «catastrophe de l’oxygène», en référence à cette crise écologique.
Au nord d’Israël, les marsupiaux d’un parc naturel dédié à l’Australie étaient décimés par une gingivite. Un remède a été trouvé.
Photo d’illustration © Chantelat / Sipa
Le docteur Meytal Bakal-Weiss ne cache pas son enthousiasme : « Cette découverte est très encourageante. Il faut absolument qu’elle soit appliquée aux kangourous des zoos du monde entier. C’est tout à fait formidable ! »
Agence QMI Pour la deuxième fois seulement dans l’histoire officielle de la médecine, un chirurgien américain a réussi à reconstruire la mâchoire d’un garçon de 12 ans en utilisant une section d’une des côtes du jeune patient.
L’enfant souffre d’une tumeur à la fois rare et agressive qui pourrait l’empêcher de mâcher si elle n’était pas traitée. Le Dr Rohit Khosla, assistant-professeur de chirurgie plastique et reconstructive à l’école de médecine de Stanford, à Palo Alto en Californie, a retiré la tumeur non cancéreuse et remplacé le tiers de la mâchoire du garçon.
«C’était un cas assez complexe, a précisé le Dr Khosla. S’il essayait d’ouvrir la bouche, une partie de sa mâchoire bloquait. Nous avons dû trouver un moyen de retirer toute la partie osseuse concernée et reconstruire la mâchoire inférieure.»
Cette chirurgie, baptisée la procédure d’Ève par l’équipe belge qui l’a exécutée en premier, impliquait la greffe d’une section de côte de 10 centimètres de long avec ses muscles et vaisseaux sanguins, afin de permettre le développement du visage du patient jusqu’à l’âge adulte.
Il s’est écoulé six mois depuis cette intervention médicale, et le garçon est à nouveau capable de mâcher sans difficulté ni restriction et il a recommencé à faire du sport.