
« Pour moi, la lune c’est comme une boîte à souvenirs, quand je la regarde, je pense à tous ceux que j’aimais et qui ne sont plus là. »
Kassidy 8 ans
Vos chemisiers et vos robes tombent des cintres dans votre garde robe? Récupérez les élastiques larges (ceux qui attachent le brocoli, par exemple) puis enfilez-en un à chaque bout de cintre. Les chemisiers, robes et chandails ne tomberont plus.
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Ces petits amours
Les usines à chiots imposent aux animaux un cycle infernal de reproduction dans des conditions souvent déplorables. Voici des conseils pour les reconnaître, les éviter et les dénoncer!
Saviez-vous que, derrière le chiot qui agite joyeusement la queue à l’animalerie ou qui vous fait les yeux doux sur un site de petites annonces, il y a souvent des conditions d’élevage horrifiantes?
En effet, les saisies de la SPCA nous le rappellent régulièrement, les usines à chiots fleurissent au Québec. Et les «éleveurs» ont trouvé une nouvelle vitrine pour écouler leur «marchandise»: les sites d’annonces gratuites sur Internet.
Malgré son code de conduite à l’intention des vendeurs et ses conseils d’achat aux consommateurs, un site comme Kijiji reste un endroit de prédilection pour les vendeurs, qui en profitent pour afficher de mignonnes photos de chiots bien propres et sagement installés sur le canapé du salon.
Ce qu’on ne voit pas, cependant, ce sont les conditions dans lesquelles l’animal a été élevé: femelles en chaleur laissées sans surveillance et assaillies par plusieurs mâles pendant des jours, chiens cloîtrés dans des cages insalubres ou attachés à une chaîne toute la journée, animaux qui ne disposent pas d’eau ou de nourriture en quantité suffisante, etc.
En plus de faire souffrir les animaux, les propriétaires d’usines à chiots n’ont aucun égard pour la qualité de leurs «produits». Vous risquez donc de vous retrouver avec un chien malade, taré génétiquement ou qui développera de sérieux troubles de comportement.
En autorisant la vente d’animaux de compagnie, les sites d’annonces gratuites fournissent malheureusement une place de choix aux éleveurs peu scrupuleux. Un autre site populaire, Craigslist, quant à lui, ferme la porte à ce marché en interdisant la vente d’animaux. Mais il offre quand même la possibilité de donner un animal, qui risque ainsi d’aboutir entre de mauvaises mains, c’est-à-dire être utilisé pour la reproduction ou vendu à des laboratoires de recherche.
• Questionnez-vous sur votre disponibilité; trop de gens craquent devant la bouille sympathique d’un chiot pour l’abandonner au bout de quelques mois.
«Il y a quatre grandes périodes d’abandon dans l’année: après Noël, après la semaine de relâche, à la fin des classes, qui correspond aussi à la période des déménagements, et à la rentrée scolaire», dit Yannick Thibault, d’Anima-Québec.
• N’achetez pas de chien ou de chat dans une animalerie (à moins d’être absolument certain de sa provenance). La ville de Richmond, en Colombie-Britannique, est la seule au Canada à interdire dorénavant la vente de chiens dans les animaleries parce qu’elles s’approvisionnent souvent auprès d’usines à chiots.
• Choisissez un éleveur reconnu et visitez le lieu où il garde ses animaux. Ignorez les commerçants qui offrent une multitude de races, qui sont incapables de répondre à vos questions, qui restent évasifs ou refusent de vous montrer leurs installations.
• N’achetez pas d’animaux par le biais d’une annonce publiée dans un journal ou sur un site de petites annonces. Les chiens vendus à rabais sur Internet proviennent souvent d’une usine à chiots.
• Le terme «élevage familial» ne veut rien dire; il s’agit souvent d’un leurre pour vous rassurer sur les bonnes intentions de l’établissement.
• Méfiez-vous des «faux particuliers», c’est-à-dire des usines à chiots qui se font passer pour des éleveurs ordinaires.
• Des milliers de chiens et de chats, de race ou non, sont abandonnés dans les refuges pour animaux chaque année. Le site Petfinder.com les regroupe tous; vous pouvez y choisir un animal selon son âge, son sexe, sa race, sa taille, etc. Vous donnez ainsi une seconde chance à une bête laissée pour compte sans raison.
• Vous voulez un chien de race? Certains refuges se spécialisent, par exemple dans les golden retrievers, les lévriers ou les boxers. Consultez la liste complète sur Canadogs.com.
• Faites part de votre désaccord aux sites de petites annonces qui autorisent la vente d’animaux.
Dénoncez les pratiques douteuses
• Vous soupçonnez votre voisin ou votre animalerie de garder des animaux dans des conditions douteuses? Remplissez un formulaire de plainte en ligne sur le site d’Anima-Québec.
Anima-Québec est mandaté par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ) pour traiter toute plainte relative à la sécurité et au bien-être des chiens et des chats dans la province. Il publie notamment sur son site Web la liste des éleveurs fautifs.
• L’animal que vous avez acheté tombe malade ou meurt peu après son arrivée chez vous? On refuse de vous rembourser? Consultez l’Office de la protection du consommateur.
• Vous êtes témoin d’actes de cruauté envers un animal? Contactez votre SPCA locale ou le corps policier de votre région.
Archives, La Presse
Jean-François Cliche
Le Soleil
(Québec) L’être humain est fondamentalement un animal, mais il faut parfois un téléphone cellulaire pour s’en rappeler… En fait foi cette étude américaine qui vient de démontrer, grâce à des relevés téléphoniques, que les femmes ont tendance à éviter les contacts avec leur père quand elles sont en période d’ovulation, un comportement qui n’avait jusque-là été observé que chez les animaux.
Dirigée par une chercheuse de l’Université de Miami, Debra Lieberman, l’expérience a consisté à examiner les appels faits par cellulaires par 48 femmes âgées de 18 à 22 ans, puis à mettre ces données en parallèle avec leur cycle de fertilité. Si étonnant que cela puisse paraître, les sujettes ont passé deux fois moins de temps à parler au téléphone avec leur paternel lorsqu’elles ovulaient que le reste du temps – soit environ 1 minute 40 par jour en moyenne contre 3 minutes 20.
Afin de voir si ce comportement d’évitement visait les deux parents sans distinction ou uniquement le père, Mme Lieberman et deux autres spécialistes américaines de la psychologie évolutive ont également jeté un oeil sur la fréquence et la longueur des discussions avec la mère. Résultat : au pic de leur fertilité, les 48 femmes observées ont logé quatre fois plus d’appels auprès de leur mère qu’en temps «normal», passant 4 minutes 40 par jour à lui parler plutôt que 4 minutes 10 habituellement.
Les pères esseulés qui trouvent que leurs filles les ignorent n’ont donc peut-être pas tout à fait tort ou, du moins, pas tout le temps : lors de l’ovulation, il semble bel et bien que ce soit le père qui soit évité, et non la mère. Et c’est justement ce qui intéressait le trio de chercheuses.
«Un nombre grandissant d’études montrent que les préférences sexuelles des femmes changent pendant l’ovulation, les faisant pencher pour des caractéristiques associées à des avantages reproductifs. En période de haute fertilité, les femmes préfèrent les visages plus masculins, les voix plus viriles […] et les hommes dont le comportement est plus dominant et plus compétitif», écrivent les chercheuses dans leur article, publié dans le dernier numéro de la revue savante Psychological Science.
Éviter la consanguinité
Or, chez les autres espèces animales, si les femelles adoptent des comportements qui favorisent l’accouplement pendant leur période de fertilité – nommée oestrus, ou plus vulgairement chaleur -, on observe qu’elles évitent aussi les mâles qui leur sont apparentés, un mécanisme qui est apparu au fil de l’évolution pour limiter la consanguinité.
«Chez les humains, écrit Mme Lieberman, des études ont établi que les femmes montrent un dégoût accru envers les comportements sexuels biologiquement risqués [comme l’inceste et la bestialité] pendant leur période de forte fertilité», mais on n’avait pas encore trouvé le moyen de vérifier si elles évitaient aussi leurs parents masculins.
C’est ce morceau du casse-tête que son étude vient apporter. Les conclusions ne sont pas coulées dans le béton, puisque les auteures n’ont pas eu accès au contenu des conversations. Il est donc difficile de savoir avec certitude pourquoi les 48 femmes étudiées appelaient (ou évitaient) leurs parents.
Mais quand même: il fallait bien inventer le cellulaire pour nous rappeler que nous sommes des primates…
La position assise – regarder la télévision, lire dans son sofa ou naviguer sur Internet – est néfaste pour la santé et ses méfaits sont différents de ceux associés au manque d’activité physique, concluent des chercheurs canadiens.
En plus d’augmenter le risque de maladies cardiovasculaires, la sédentarité a une influence directe sur notre métabolisme, sur la constitution de nos os et même sur notre équilibre psychique. Les chercheurs ont passé en revue les études les plus récentes sur le sujet. Voici la liste des conséquences de l’immobilité sur la santé qu’ils ont dressée :
■ Plus on est sédentaire, plus le risque d’être obèse est élevé. Par exemple, pour chaque tranche supplémentaire de 2 h passée devant la télévision chaque jour, le risque d’obésité augmente de 23 %.
■ Rester assis augmente aussi le risque de diabète de type 2, d’accident cardiovasculaire (crise cardiaque, AVC), ainsi que le taux de graisses dans le sang.
■ Passer du temps devant la télévision ou l’ordinateur a également des conséquences sur la santé mentale : les plus sédentaires ont un risque de maladie mentale accru de 31 % par rapport aux personnes les plus actives physiquement.
■ La sédentarité entraîne une diminution da la densité des os, c’est-à-dire de leur solidité, augmentant ainsi le risque d’ostéoporose.
Le temps consacré aux activités sédentaires ne cesse d’augmenter, dès le plus jeune âge, ont observé les chercheurs.