
«Comment peut-on apprendre à se connaître soi-même ? Par la méditation, jamais, mais bien par l’action.»
Gandhi
«Comment peut-on apprendre à se connaître soi-même ? Par la méditation, jamais, mais bien par l’action.»
Gandhi
Pour déglacer rapidement une serrure d’automobile, il suffit d’enduire la clé dans de la lotion antibactérienne pour les mains sans rinçage à l’eau (de type Purell)…
Guadeloupe, l’île aux belles eaux
© Florian Schomburg / Fotolia
Les perroquets et l’eau miellée…
Brume en forêt tropicale
Un coucher de soleil « bouillant »
© Patrick Gouriou
© Gerard Mestres
Le Service de police de la Ville de Montréal confirme le vol de plusieurs objets appartenant à la famille de Pat Burns, après les funérailles de celui-ci, lundi, dont 30 chandails de hockey dédicacés qui étaient destinés à la fondation Pat Burns.
Quelques heures après que le monde du hockey se fut réuni pour rendre un dernier hommage à l’ex-entraîneur de la Ligue nationale de hockey, un individu a brisé la fenêtre de la voiture de sa veuve, Line Burns.
La voiture était garée dans un stationnement extérieur de la rue Notre-Dame près de Saint-Pierre, dans le Vieux-Montréal.
Le crime se serait produit entre minuit et 9h, mardi matin. En plus des 30 chandails, le SPVM précise que les voleurs se sont emparés du portefeuille de Pat Burns, de ses cartes de crédits, de bijoux, de photos de famille, d’une montre de marque Movado pour homme, ainsi que d’un ipad.
Selon la police, le ou les voleurs savaient très bien qu’ils volaient les effets de Pat Burns.
Les enquêteurs demandent l’aide du public pour récupérer les objets volés ou pour retrouver la ou les personnes à l’origine du cambriolage.
Ils demandent aussi aux voleurs, s’ils veulent remettre les objets qu’ils ont pris, de contacter la ligne Info-Crime pour convenir avec les autorités d’un lieu où ils pourraient les déposer afin qu’ils soient remis à la veuve de M. Burns.
La police rappelle que le recel (l’achat d’objets volés en connaissance de cause) est illégal.
Ancien entraîneur du Canadien de Montréal, des Maple Leafs de Toronto, des Bruins de Boston et des Devils du New Jersey, Pat Burns est décédé le 19 novembre après une longue lutte contre le cancer.
http://actualites.ca.msn.com
«Il y a des gens qui ont un petit jardin. Moi j’ai un parc de l’ère glaciaire. C’est mon passe-temps», a dit M. Zimov de derrière sa barbe grisonnante.
Les changements climatiques sont ressentis plus nettement en Arctique que n’importe où d’autre, puisque les températures y augmentent plus rapidement qu’ailleurs. La plupart des scientifiques affirment que l’activité humaine provoque un réchauffement artificiel de la planète.
M. Zimov essaie de redonner naissance à un écosystème qui a disparu il y a 10 000 ans, avec la fin de la dernière ère glaciaire. C’est aussi à ce moment que le climat que nous connaissons aujourd’hui est apparu.
Il croit que des hardes entières d’animaux broutant les plaines transformeraient la toundra – où ne retrouve actuellement que des mélèzes maigrichons et de petits arbustes – en une plaine verdoyante. Des herbes hautes munies de racines complexes aideraient, croit M. Zimov, à stabiliser un sol qui se dégèle maintenant de plus en plus rapidement.
Les herbivores garderaient l’herbe courte et en santé, produisant des pousses fraîches tout l’été et tout l’automne. En hiver, les animaux écraseraient la neige qui, autrement, s’accumulerait et isolerait le sol de l’air froid. Cela empêcherait le permafrost de fondre et de libérer dans l’atmosphère de puissants gaz à effet de serre.
L’herbe reflète aussi la lumière du soleil plus efficacement que les forêts, ce qui aide à combattre le réchauffement climatique.
Il faudrait des millions d’animaux pour transformer le paysage de la Sibérie et sceller efficacement le permafrost. Mais si on les laisse à elles-mêmes, dit M. Zimov, les hardes de caribous, de bisons et de boeufs musqués peuvent se multiplier rapidement.
Le projet est surveillé de près non seulement par les climatologues, mais aussi par les paléontologues et les écologistes qui s’intéressent à cette tentative de remise à l’état sauvage.
«C’est une expérience très intéressante, a dit Adrian Lister, du Musée d’histoire naturelle de Londres. Je crois qu’il est valide, d’un point de vue écologique, de réintroduire des animaux qui habitaient là auparavant.»
M. Zimov a lancé le projet en 1989, en clôturant 160 kilomètres carrés de forêts, de marécages et de lacs.
Ce secteur est entouré par un autre 600 kilomètres carrés de nature sauvage. Il a lancé son parc avec un troupeau de 40 chevaux de Iakoutie, une espèce semi-sauvage qui survit aux hivers sibériens grâce à un cuir épais, de multiples couches de graisse et sa capacité à déterrer des herbes sous un mètre de neige.
Il a aussi importé des orignaux et des boeufs musqués et son parc compte maintenant environ 70 animaux, mais il dit en vouloir des milliers. Mais il en coûterait 1 million $ US pour importer 1000 bisons d’Amérique du Nord – un coût qu’il juge modeste.
«Si le permafrost fond, ce sont 100 gigatonnes de carbone qui seront libérées dans l’atmosphère d’ici la fin du siècle, a-t-il prévenu. C’est quoi, 1 million $ US? Le montant d’une seule bourse ordinaire.»
Les hommes ont tendance à se calmer lorsqu’ils voient un morceau de viande rouge.
Photo: Emmanuel Dunand, AFP
Isabelle Burgun
Agence Science Presse
Arghh! En colère? Pourquoi ne pas aller regarder dans le tiroir des viandes de votre frigo. Regarder un steak rouge et saignant pourrait en effet diminuer votre côté mordant!
Frank Kachanoff, un étudiant en psychologie de l’évolution à l’Université McGill et lauréat de la récente McGill Undergraduate Research Conference 2010, analyse les signes de l’environnement susceptibles de modifier le comportement des gens, particulièrement les stimuli élémentaires.
«À ma grande surprise, la vue d’images de viande crue, qui je le croyais, offraient une bonne stimulation de l’agressivité, a eu l’effet inverse : elles diminuent ce tempérament agressif.»
Au moment où les participants devaient sanctionner, par une punition sonore de niveau variable, des lecteurs faisant de nombreuses fautes de lecture, différentes images (viande, figures géométriques et pistolets) leur étaient également présentées. Résultats : les images de viande rouge et de poulet ont suscité moins de réactions que les autres.
Les végétariens – ils étaient cinq ou six dans chaque groupe – ont réagi de la même manière. Ils ont été plus tolérants face aux erreurs des lecteurs lorsqu’ils regardaient des images de viande crue.
«Ils ne sont pas plus pacifistes par nature. Manger des légumes est une habitude apprise. Notre réaction primaire, face à la viande crue, serait quelque chose de plus profond, peut-être attribuable à une adaptation cognitive éloignée», pense le chercheur.
Comment alors imaginer que nos ancêtres préhistoriques se battaient pour obtenir un morceau de viande? Selon lui, la vue de la viande provoque inconsciemment la réaction inverse.
«C’est un signe du repas pris en famille plutôt qu’une lutte pour la survie. Pour la survivance du groupe, il fallait que les membres d’une même famille apprennent à partager cette viande.»
«Le rosbif cru était sans doute trop proche du produit fini. Il faudrait faire le test avec des photos de carcasses d’animaux.»
En attendant, la bonne nouvelle serait que nous resterons « civilisés » même lorsque la dinde manque de cuisson ou devant un bon steak tartare!
Pour en savoir plus
2010 Undergraduate Research Conference