Tradition Orale


Par la langue maternelle .. nous apprenons l’histoire d’une famille, d’une communauté, d’un peuple .. nous apprenons ses jours noirs comme ses jours de gloire, ses sciences, ses croyances et c’est pour cela a mon avis qu’il faut préserver notre langue .. pour que notre histoire puisse continuer a travers nos descendant ..
 
Tradition Orale
 
 
Photo : quebecensaisons.com
 
 
Une langue est faite pour transmettre le meilleur d’hier
à ceux qui viendront demain.
 
Dominique Noguez (1942- )

Réagir humainement à la critique colérique


Des brouilles entre personnes qui s’aiment cela arrivent .. savoir bien gérer quand une colère se manifeste c’est pas évident … mais si nous avions un peu plus de contrôle sur nos propres émotions, nous arriverions a désamorcer une situation orageuse ..  Il faut arrêter de tout prendre pour du vraie, de toujours se sentir visée quand les paroles dépassent les pensées. Et ainsi, nous pourrions même atténuer cette rage de paroles pour redonner l’harmonie
 

Réagir humainement à la critique colérique
 
  
 
Photo : lameteo.org
 
 
« Gardez toujours en tête que la personne devant vous, tout comme vous, mène un dur combat dans la vie. »
  
Souvenez-vous de votre dernière dispute avec votre conjoint ou avec un proche. Si ce dernier vous a insulté ou vous a sévèrement critiqué, est-ce que vous avez répondu à la critique par la critique? Est-ce que vous avez développé du ressentiment face à cette personne, même s’il s’agissait d’un être cher?
 
« Personne ne peut penser clairement les poings fermés. »
 
Quand une personne est en colère, la critique est une façon de laisser s’échapper la vapeur. Donc souvent, la critique ne s’adresse pas vraiment à vous. En fait, si une autre personne avait été à votre place en présence de la personne en colère, c’est elle probablement qui aurait essuyé les critiques plutôt que vous.
 
Lorsque vous recevez une critique colérique, cherchez à comprendre pourquoi son auteur est en colère. Il a peut-être raison de l’être. Bien sûr, il ne devrait pas vous critiquer. Mais quand même, ayez de la compassion pour cette personne. Aidez-la à se débarrasser de sa colère. Surtout ne répondez pas directement à ses insultes.
 
Demandez-lui plutôt ce que vous pouvez faire pour réparer ou pour éviter que le problème ne se reproduise à nouveau.
 
Personnes en situations défavorables:
Le principe illustré précédemment pour les personnes en colère, s’applique de la même façon aux personnes malades, découragées, épuisées, etc. En fait, lorsqu’une personne est dans une condition qui influence négativement son humeur, nous devons être particulièrement indulgents envers elle. Si nous sommes victimes de ses critiques, nous devons blâmer la condition défavorable, non pas la personne qui subit cette condition.
 
Denis St-Pierre

Entretenir les vêtements en laine


Il commence a faire plus froid, fini les manches courtes dehors ..c’est le temps de sortir vos gilet en laine.
  
Entretenir les vêtements en laine

 

 
 
Rien de tel qu’un bon chandail en laine pour se garder au chaud quand la saison froide débute avec quelques trucs qui pourraient vous être utile
  
  Chandail de laine qui pique
 
 
Afin d’éviter qu’un chandail en laine ne pique, il suffit de le mettre dans un sac brun, de fermer ce sac et de le placer dans le congélateur pendant 3 jours.
  
Ça marche à tout coup!
  
 
  Entretien de pull en mohair
 
Lavage des chandails en laine à la machine 
 
Pour laver à la machine les chandails en laine qui portent le signe « lavage à la main seulement », mettez-les dans un sac en filet pour sous-vêtements et hop, dans la machine pour un lavage à froid.
  
Étendez-les à plat pour le séchage.  
 
  Tache de café noir sur de la laine 
 
Épongez le surplus de café noir avec un chiffon délicat ou un papier absorbant.
  
Dans un bol, mélangez à parts égales de l’alcool à friction et du vinaigre blanc.
  
Trempez le vêtement dans ce mélange pendant quelques heures.
 
Étendez à plat le vêtement sur une serviette et épongez l’endroit taché avec un chiffon délicat ou un papier absorbant. 
 
  Tache de sang sur la laine
 
 
Éponger le surplus de sang avec un chiffon délicat ou un papier absorbant.
 
Frotter le sang délicatement avec du vinaigre blanc. Ne pas trop frotter pour ne pas abîmer le vêtement.
 
Imbiber un linge d’eau froide et tamponner délicatement.
 
   Tache de jus de fruit sur de la laine
 
 
Agir rapidement!
 
Dans un bol, mélanger 1 part d’eau pour 3 parts d’alcool à 90°.
 
Avec un chiffon délicat ou un papier absorbant, éponger la tache.
 
Imbiber un autre chiffon délicat ou papier absorbant du mélange alcool et eau. Tamponner délicatement la tache avec des petits gestes rapides 
 
  Tache d’herbe sur la laine
 
 
Imbiber un chiffon délicat ou un papier absorbant avec de l’alcool à 90°.
 
Tamponner la tache doucement avec ce chiffon. 
 
  Chandail de laine qui pique
 
Pour empêcher votre pull en mohair (laine angora) de perdre ses poils, vaporiser un fixatif à cheveux avant de l’enfiler.
 

Placez-vous à bonne distance pour éviter de détremper le vêtement
 
http://www.trucsmaison.com

Montréal, entre Europe et Nouveau Monde


Qui ne connaît pas Montréal du moins au Québec !!!??? Montréal est une ville qu’on ne peut détesté par ses milles possibilités offerte a ceux qui y restent ou qui la visitent …
 
 
Montréal, entre Europe et Nouveau Monde
 
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Seconde ville francophone au monde après Paris, Montréal brille par sa mosaïque de quartiers à l’architecture variée et sa vie culturelle intense. A l’image, la ville vue du Mont-Royal. © Raymond Lefebvre / Galerie Photo L’Internaute 
 
Un automne à Montréal
 
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© Christelle Peugnet / Galerie Photo L’Internaute
 
Le fleuve Saint-Laurent
  
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 © Laurent Delarue / Galerie Photo L’Internaute
 
La place d’Armes
  
place d'armes
 
Au cœur du Vieux-Montréal, la place d’Armes s’identifie à son Monument à Maisonneuve, une statue qui rend hommage aux fondateurs de la ville. C’est un carrefour important entre les monuments historiques et des immeubles de bureaux modernes. © Jean-Luc Rollier / Galerie Photo L’Internaute
 
Downtown de nuit
 
downtown

 © Guillaume Voisin / Galerie Photo L’Internaute
 
Le pont Jacques Cartier
 
pont jacques cartier

L’un des emblèmes de la ville est le pont Jacques Cartier, du nom de l’explorateur français qui découvrit le Québec. © Caroline Bouchard / Galerie Photo L’Internaute
 
Contrastes architecturaux
 
architecture
  
 

Dans le Vieux-Montréal, on est vite frappé par les contrastes architecturaux entre les monuments anciens et les gratte-ciels contemporains. © Thierry Eyraud / Galerie Photo L’Internaute
 
 


La place d’Youville

place d'youville
 

En hiver, l’obélisque de la place d’Youville, où sont gravés les noms des personnes qui se sont établis à Montréal dès sa fondation, se recouvre d’un givre scintillant. © Pierre Lapalme / Galerie Photo L’Internaute
 
La Biosphère
 
biosphère
 
La Biosphère du parc Jean Drapeau est un exemple réussi de l’audace architecturale montréalaise. Construite à l’occasion de l’exposition universelle de 1967, cette drôle de sphère métallique abrite le premier centre canadien d’observation environnementale. © Philippe Konnert / Galerie Photo L’Internaute
 
Montréal sous la neige
 
neige

© Laurielle Lea / Galerie Photo L’Internaute
 
Le Jardin botanique
  
jardin botanique
 
© Amar Sehaki / Galerie Photo L’Internaute
 
Lanternes chinoises
 
 
illuminations 
 
Ce sont les illuminations nocturnes des pavillons chinois du jardin botanique. Montréal compte l’un des plus importants quartiers chinois du pays. © David Rouault / Galerie Photo L’Internaute

Une pause Facebook forcée


C’est quelque chose d’assez génial que des ados ont accepté de jouer le jeu et de se rendre compte de leur dépendance a la technologie .. de la tv au Ipod en passant par les cellulaires sans oublier l’ordinateur … Faut le faire .. ces jeunes se sont aperçu qu’il y a autre chose qui existe mais il est triste quand même de constater que certaines ados sont des enfants unique et qu’en plus leur parents travaillent et ces jeunes se retrouvent souvent seul …
 
 

Une pause Facebook forcée

 
 
Une pause Facebook forcée
 
 
Des élèves de 5e secondaire se privent de technologies pendant 3 jours et tirent d’étonnantes conclusions.
 
Photo: Ivanoh Demers, La Presse
 Ariane Lacoursière
La Presse
 
 
Trois jours. C’est le temps qu’a duré l’expérience menée par Cathy Thibeault, enseignante de cinquième secondaire à l’école Paul-Arsenault de L’Assomption. Durant cette période, les élèves de Mme Thibeault ont dû respecter une liste de restrictions, dont celle de s’abstenir d’utiliser les technologies. Après trois jours passés sans iPod, téléviseur ou ordinateur, La Presse est allée à la rencontre de ces jeunes, qui ont tiré des conclusions touchantes de leur expérience.
 
 Enseignante du cours Éthique et culture religieuse, Mme Thibeault remarque depuis longtemps l’omniprésence de la technologie dans la vie des adolescents québécois.
 
«Ils ont le cellulaire toujours en mains. L’iPod sur les oreilles. Dès qu’ils ont une chance, ils se ruent sur leur ordinateur pour consulter Facebook…» explique-t-elle.
 
Mme Thibeault a donc voulu savoir comment ses élèves réagiraient en se privant pendant trois jours de ces appareils. L’enseignante a fait lire des écrits du philosophe Thomas More à ses élèves. Et, avec leur accord, elle a décidé de mener une expérience pour les amener à «se concentrer sur ce qui est essentiel à la vie».
  
«À ma grande surprise, 270 de mes 275 élèves ont embarqué. Ils ont joué le jeu à fond», dit-elle.
 
En plus de ne pouvoir utiliser d’appareils technologiques, les jeunes devaient faire preuve de simplicité dans tout. Aucun maquillage n’était autorisé. L’habillement devait aussi être simple et confortable. Jean-Cédric avait d’ailleurs bien compris le concept. Le jour du passage de La Presse, il était vêtu d’un bonnet en forme de tête d’ours et portait des pantoufles de «Krusty le clown», célèbre personnage de l’émission de télévision Les Simpson.
 
Plusieurs élèves étaient aussi en pyjama ou en robe de chambre.
 
«Habituellement, les jeunes viennent à l’école comme s’ils sortaient dans un club! Je voulais leur rendre la vie plus simple pendant quelques jours. Je voulais qu’ils ne se préoccupent pas de ce que pensent les autres. Qu’ils mettent ce qu’ils veulent», relate Mme Thibeault.
 
Une véritable révélation
 
Pour Valérie, ces journées sans maquillage ont été une véritable révélation.
 
«Je ne pensais pas pouvoir venir à l’école sans maquillage. Mais je l’ai fait. Je remarque que tout le monde a ses petits défauts et j’ai appris à m’apprécier plus, raconte la jolie brunette. J’ai trouvé le monde beau. Même en pyjama! On était vraiment plus naturels.»
 
Un avis que partage Nicolas:
 
«Les filles sont plus belles sans maquillage», dit-il.
 
Mais c’est surtout la privation de technologie qui a amené les jeunes à s’interroger sur leurs habitudes.
 
«On dirait qu’on est plus proches depuis qu’on n’a plus de cellulaire. Quand quelqu’un parle, tout le monde l’écoute. Personne ne texte un ami ou ne parle au téléphone, raconte Ariane. Quand on textes, on n’est pas aussi présent pour les gens autour de soi. Sans cellulaire, on a le temps d’écouter.»
 
La jeune fille à la tignasse blonde a d’ailleurs profité du fait qu’elle n’avait «rien à faire le soir» parce qu’elle «ne pouvait pas aller sur Facebook ni regarder la télé» pour aller souper chez sa grand-mère.
  
«Ça faisait vraiment longtemps que je n’avais pas fait ça! J’ai étudié aussi. Mais le temps était long. La technologie nous permet de nous divertir.»
 
Isabelle a elle aussi profité de l’expérience pour passer du temps avec sa mère.
 
«Quand je reviens de l’école, ma mère me demande tout le temps comment a été ma journée. Je réponds toujours: « Bien. » Et je vais à l’ordinateur sur Facebook. Mais là, j’ai pris le temps de m’asseoir avec elle et de jaser. J’ai ri avec ma mère. J’ai joué aux cartes avec elle. Ça faisait tellement longtemps qu’elle pleurait presque tellement elle était émue.»
 
«Moi, j’ai pris le temps de parler à ma soeur. J’ai pris de ses nouvelles. Je lui ai demandé comment ça allait à l’école. Dans la vie normale, on ne prend pas assez le temps de se rendre compte de ce qu’on a autour de nous», note Catherine.
 
Pour Sandrine, le plus difficile a été de se départir de son cellulaire.
 
«Je suis toujours en train de texter mes amis pour leur dire ce qui m’arrive. Mais là, ce matin, j’ai raté l’autobus et je ne pouvais pas le texter à personne! raconte-t-elle. On dirait que j’ai besoin de dire en tout temps ce qui m’arrive à toutes mes amies.»
 
Des devoirs mieux faits
 
Les enseignants, eux, ont surtout remarqué que les devoirs étaient mieux faits.
 
 «J’avais tellement rien à faire que je lisais le soir. J’ai presque fini ma lecture obligatoire et, croyez-moi, c’est un exploit!» dit Anthony.
 
Plusieurs adolescents de l’école Paul-Arseneault ont aussi profité de cette «pause Facebook forcée» pour se coucher plus tôt le soir.
 
«Je me couchais à 21h au lieu de 23h! Je suis super reposée», rapporte Sophie.
 
Kim Garceau, qui enseigne le français en cinquième secondaire, a remarqué que ses élèves étaient plus reposés.
 
«Ils ne dorment pas assez, nos ados!» déplore-t-elle, tout en citant en exemple Catherine, qui avoue ne dormir que de quatre à cinq heures par nuit.
 
Mme Thibeault souligne que plusieurs adolescents passent de longues heures le soir sur Facebook et peinent à en décrocher.
 
«Une élève me racontait que le soir, elle a tellement peur de « manquer quelque chose » sur Facebook qu’elle attend d’être dans les dernières connectées avant d’aller se coucher. Ils sont accros de ce site», dit-elle.
 
Laurence reconnaît que plusieurs de ses collègues ne peuvent se passer de leurs téléphones cellulaires ou de leur ordinateur.
 
«Ces trois jours m’ont permis de voir que la techno, ce n’est pas une nécessité dans ma vie», dit-elle.
 
La totalité des jeunes interrogés ont apprécié l’expérience. Mais plusieurs ont dit avoir trouvé le temps long, surtout le matin.
 
«Les parents ne sont pas là le matin. Les jeunes déjeunent souvent seuls, en regardant la télé, note Mme Thibeault. Là, ils étaient obligés de manger sans rien! Ça a été difficile. Plusieurs se sont sentis seuls.»
 
Sophie reconnaît avoir trouvé le temps long.
 
«J’ai surtout remarqué que je ne vois pas mes parents tant que ça! Ils ne sont pas là le matin. Ils arrivent tard le soir. Je me suis sentie très seule sans télé et sans ordinateur!»
 
Selon Gabriel, la solitude touche plus les enfants 
 
 «Je suis très près de mon frère. C’est mon meilleur ami. Avoir du temps, ça m’a juste permis de me rapprocher encore plus de lui», dit-il.
 
Même s’ils ont tiré des conclusions intéressantes de leur expérience, plusieurs jeunes ont avoué que la première chose qu’il ferait une fois «libérés» de leur expérience serait d’«ouvrir leur cellulaire» ou de «passer des heures sur Facebook».
 
«Moi, je vais me lancer sur mon iPod. Je n’en peux plus du silence!» lance Catherine.
 

Deux frères biologiques se découvrent après 64 ans


Il n’y a pas juste des mauvaises nouvelles sur le web mais aussi des bonnes qui réuni du Québec a la France deux frères, dont un qui n’était même pas au courant qu’il y avait quelque part au monde un frère biologique ..  Juste a lire cet article on peut palper les émotions qui ont du jaillir de chacun de ses deux personnes .. Juste savoir qu’il ne sont pas seuls au monde .. c’est un beau cadeau de la vie
 
Deux frères biologiques se découvrent après 64 ans
 

Agence QMI 
Jean-François Cyr
 
  Longueuil - Deux frères biologiques se découvrent après 64 ans
 
Noël brepson et Jean Sorrentino sont frères. 
 
©Joël Lemay / Agence QMI 
 
 
Il y a de ces histoires qui font du bien: plus de 64 ans après la naissance de son frère biologique, le Longueuillois d’origine française Jean Sorrentino, 79 ans, a rencontré pour la première fois cet homme qui habite de l’autre côté de l’océan.

Des retrouvailles inespérées pour ces deux frangins séparés par la vie, qui se sont donné rendez-vous, ici, au Québec, pour faire connaissance et rattraper le temps perdu.
 
«C’était un vendredi 13, au mois d’août. J’étais assis à la table, en train de lire le journal. Soudain, le téléphone a sonné. Au bout du fil, une personne m’a demandé si j’étais né en France, en 1931, et si je correspondais au nom de Jean Sorrentino. C’est moi, lui ai-je répondu. Quelques instants plus tard, j’apprenais que cet étranger, appelant d’Europe, était mon frère biologique. J’étais renversé. Je ne savais pas quoi penser. Une mauvaise blague, une arnaque? Finalement, c’était vrai. J’avais maintenant un frère», a lancé M. Sorrentino, qui apprivoise encore l’étonnante nouvelle.
 
Jean Sorrentino est né en France durant la terrible crise économique. Sa mère, Marie-Julienne Besançon, incapable de subvenir à ses besoins (le père, un Italien, avait été expulsé de France parce que le gouvernement refusait alors de garder les ressortissants au pays) a dû s’en remettre au système d’adoption français et y abandonner son fils unique. Dès lors, l’enfance de cet homme a été marquée par des séjours dans de multiples centres d’hébergement.
 
Jusqu’à l’adolescence, il a «galéré» pour survivre.
 
À l’âge de 26 ans, il a embrassé le rêve nord-américain et tenté sa chance au Canada, plus précisément au Québec, où il a occupé plusieurs métiers, avant d’obtenir une certification en design industriel.
 
Peu de temps après son arrivée, il prenait épouse, en 1961, une Montréalaise qui lui a donné une fille à Philadelphie et, plus tard, un fils à Englewood, en Californie. C’est que M. Sorrentino a beaucoup voyagé entre le Canada et les États-Unis, motivé par les contrats offerts par différentes compagnies d’aviation comme Canadair, Boeing et Northrop.
 
Mon frère
 
Noël Brepson, 64 ans, a eu plus de chance dans son enfance. Sa mère s’est occupée de lui jalousement jusqu’à sa mort, en 1961.
 
«J’étais son Noël, son cadeau du ciel, après tout ce qu’elle a dû traverser. Elle m’avait souvent parlé de mon frère, me disant qu’elle ne savait même pas s’il était vivant ou mort. À son décès, j’avais 15 ans et elle m’a donné l’acte de naissance de mon frère en souhaitant un jour, peut-être, que je puisse le retrouver», a-t-il raconté.
 
«Cet été, j’étais à Paris pour quelques jours. Je suis allé à la mairie dans l’idée d’obtenir certaines pistes. On ne m’a pas dit grand-chose, mais une information, sortie des registres de l’État civil, s’est avérée déterminante: son mariage avec une Québécoise. […] J’ai donc utilisé le bottin téléphonique sur internet et cherché tous les Sorrentino vivant en sol québécois. Le premier appel fut le bon. Incroyable, mais vrai. Lorsque j’ai parlé à Jean pour la première fois, j’étais tellement ému. J’en tremblais. Je me suis dit, il est encore en vie après toutes ces années».
 
Dans le salon de l’appartement de M. Sorrentino, situé sur la rue Saint-Charles, à Longueuil, les deux frères ont depuis refait le monde. L’un a fait sa vie comme médecin à Munich, en Allemagne, alors que l’autre a travaillé dans l’aviation en Amérique.
 
«Quand on a vécu toute sa vie comme un enfant sans famille biologique, c’est un choc d’apprendre à mon âge qu’il existe, ailleurs, une partie vivante de moi. En plus, je n’ai jamais eu de nouvelles de mon père. C’est en quelque sorte une nouvelle vie qui arrive à moi», a expliqué M. Sorrentino.
 
Après un voyage d’environ un mois au Québec avec sa femme, Noël Brepson a fait une promesse, celle de tisser ce lien fraternel que la vie leur a volé.
 
«C’est la plus belle chose qui pouvait m’arriver. Notre mère serait comblée. Voilà une belle façon de conclure notre vie. Nous revisiterons ensemble le Québec. Nous retournerons sur les chemins de notre enfance. Nous irons en Allemagne et bien sûr en France. Nous visiterons notre mère, enterrée en Bourgogne, pour lui dire que tout va bien».
 

 

Notre animal vieillit mal?


Déjà que les vaccins et la stérilisation sont trop cher .. soigné un animal qui vieilli c’est un pensé y bien ..  Avec la nourriture mieux adapté, la médecine animale a évoluer nos copains de vie, vivent plus longtemps donc sont plus susceptible d’éprouver des signes de vieillissement .. Je vois bien que Fripouille vieillit alors que Virgule a de l’énergie a vendre .. mais jamais je ne pourrais payer de telle sommes pour la maintenir en vie …
 
Notre animal vieillit mal?
 
Par Josée Larivée, Coup de pouce,
 
Notre chien est malade. Pas facile de composer quand sentiments, morale et gros sous s’en mêlent!
 
animal vieillit mal-410
 
On est tombée sous le charme au moment de l’adopter. C’était hier, il avait à peine quelques semaines… Aujourd’hui, Fido a vieilli et souffre de mille bobos. Il est devenu lent, a des bosses un peu partout et peine à nous suivre, lui qui courait toujours devant. À l’horizon se profilent la nécessité de lui prodiguer des soins, qui impliquent temps et argent, et celle, retardable mais inéluctable, de le laisser partir un jour ou l’autre. Entre les deux, une vaste zone grise où s’affrontent sentiments et dollars, raison et compassion, tristesse et réalisme.
 
Vieillissement de notre animal: de l’inconfort à la souffrance
 
Même s’il ne parle pas, on peut se douter que l’animal vieillissant, comme l’être humain d’âge comparable, vit de l’inconfort, souffre même.
 
«L’arthrose, notamment, est une maladie dégénérative avec laquelle la douleur s’accentue, explique le Dr Éric Troncy, spécialiste de la douleur animale à la faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal; 20 % des chiens et chats en souffrent, et ce taux augmente à 80 % chez les bêtes âgées de 8 ans et plus.»
 
On a des doutes? On soupçonne quelque chose?
 
«Il faut rester à l’affût, conseille le Dr Troncy. Tout changement de personnalité est un indicateur précieux. Une agressivité soudaine ou un manque d’interaction peuvent cacher des maux moins visibles. L’appétit, souvent le premier élément que l’on considère, n’est pas le seul indice, car une bête gourmande peut le rester jusqu’à la fin.»
 
En cas d’incertitude, on gagne à consulter, car, comme le souligne le vétérinaire, «malgré le déficit de communication crucial avec nos patients à quatre pattes, il existe des moyens très sophistiqués de détecter la douleur.»
 
À mesure que l’animal vieillit, se multiplient les bobos et surgissent les maladies plus graves, dont celle qui l’emportera un jour. Chez les chiens, dont l’espérance de vie moyenne est d’environ 13 ans, on parle de cancer et d’atteintes cardiaques et rénales; chez les chats, qui vivent environ 17 ans, on parle de diabète, de lipidose hépatique et d’atteintes cardiaques et rénales.
 
Vieillissement de notre animal: la question des soins
 
La bonne nouvelle: «La médecine animale actuelle est aussi sophistiquée que la médecine humaine et le moindre traitement disponible pour l’homme l’est aussi pour son animal de compagnie»,assure le Dr Troncy.
 
 
La mauvaise: Il faut payer de notre poche.
 
Et c’est ici que la dimension émotive, autant que notre situation financière, entre en jeu. Dur dur de rester froide devant la souffrance de notre animal quand il vit avec nous depuis 10 ans ou plus, ou quand on a grandi avec lui et que sa présence a réconforté nos premières peines d’amour.
 
«Mais c’est cher et ça pose des dilemmes moraux, souligne le Dr Troncy. Certaines personnes choisiront d’annuler les vacances pour offrir des traitements à leur bête; d’autres font euthanasier sans tenter de traiter. Entre les deux, toute une panoplie de stratégies peuvent être envisagées.»
 
«On n’a pas tous 5 000 $ pour faire opérer notre chat ou notre lapin, concède la Dre Marie-Ève Nadeau, oncologue vétérinaire rattachée à l’Université de Montréal. Cela dit, parfois, donner une année de survie à notre animal en contrôlant sa douleur peut représenter beaucoup pour notre équilibre émotif. Ça donne le temps d’apprivoiser l’idée qu’il faudra, tôt ou tard, songer à l’euthanasie. J’ai vu des gens rongés par la culpabilité parce qu’ils avaient fait tuer leur animal. J’en ai vu d’autres en colère parce que les traitements n’avaient pas réussi… Les frais ne sont pas des placements à rendement garanti, et, même si on choisit de traiter, les décisions que l’on prend devront constamment être réévaluées en cours de traitement, en mettant dans la balance nos émotions, notre budget et notre cheminement face à l’attachement qu’on ressent pour notre animal. Ces éléments changent en cours de route.»
 
Vieillissement de notre animal: devant l’inévitable
 
Les experts s’entendent, il n’existe pas de chemin tracé qui mène à la décision ultime. Chaque cas est unique.
 
«Il faut s’assurer d’une bonne communication, d’abord avec notre animal mais aussi avec notre vétérinaire, conseille le Dr Louis-Philippe de Lorimier, oncologue vétérinaire à l’Hôpital vétérinaire Rive-Sud, à Brossard. Chaque vie a sa fin, c’est certain, mais la décision de soigner ou de faire euthanasier représente un dilemme immense. Il faut évaluer si la condition de l’animal nous donne la possibilité d’intervenir, si le maître a les ressources en temps et en argent, et s’il a le désir de le faire. Ce dernier élément est ultra personnel. Les réponses appartiennent à chacun et ne peuvent être jugées par personne. Oui, un jour ou l’autre, il faut arriver à la décision ultime. Mais c’est moins difficile lorsqu’on est mieux préparé.»
 
 
Merci aux Drs Éric Troncy, Louis-Philippe de Lorimier et Marie-Ève Nadeau pour leur généreux apport à ce reportage.