Une diffamation dont est victime un verger Sur facebook il y a depuis quelque temps une fausse information qu’un verger était discriminatoire envers les autismes par ce qu’ils avaient été refusé a cueillir des pommes ..Dans les mêmes temps François Charron de Salut, bonjour demandait des témoignages sur ces faits .. et voilà qu’il a démêlé tant bien que mal la vérité qui n’est pas ce que l’on pense … Nous avons tous une responsabilité dans les réseaux sociaux que ce soit dans Facebook ou autre .. a nous de faire la part des choses .. Pas parce qu’un ami a une information sur son mur que l’information est nécessairement vrai ..
Nuage
Des enfants refusés dans un verger: la vérité
tourne là! ». Pas mal!!! Je ne la savais pas celle-là.
![]() L’histoire commence le dimanche 19 septembre. Un groupe de 7 enfants et 8 adultes se sont vu refuser l’accès à un verger de Lanaudière. Histoire d’un dérapage du Web social qui a de lourdes conséquences. Ces derniers jours, j’ai parlé à une tonne de gens et lu une montagne de courriel pour démêler le vrai du faux, pour découvrir le gris. Une histoire qui nous (je l’espère) nous aidera à mieux utiliser la puissance de Facebook la prochaine fois.
Tout débute donc par un parent d’enfant autiste, arrivant à la maison, mi-triste/mi-fâché a publié un mot sur son profil Facebook. Avec la « magie » des clics sur le bouton « j’aime », le message s’est modifié et « amélioré » pour en devenir celui qui a littéralement fait rage sur le réseau social.
Voici le message :
Un groupe d’un camp de jour en autisme est allé au verger R.HÉLÈNE ET PIERRE (4351 Principale Notre-Dame-de-Lourdes 450-XXX-XXX. Le groupe comprenait 7 enfants autistes et 8 adultes qui travaillent en autisme. La dame du verger (Hélène Verger) a refusé qu’ils entrent dans le …verger….Les enfants ont été très déçus de ne pas cueillir des pommes. Faites suivre pour donner la « meilleure publicité » à ce verger….
Dans le message original, il n’y a pas d’invitation claire à « faire suivre » et c’est moins incisif.
Un message efficace
Dans un cours de communication, de texte aurait 100% à l’examen! Il est court. Il raconte une histoire qui touche tout le monde. Que de jeunes enfants différents, victimes de discriminations auxquels on a refusé une des activités les plus démocratiques au monde… aller aux pommes. Comme dans tous les bons comptes, il y a la méchante. En quelques secondes, on déteste Hélène Verger… En passant, ce n’est pas le nom de famille de la dame propriétaire du verger.
Une fois que ces lignes vous ont indignés, on vous invite à « faire suivre ». Comme le geste de cliquer sur « j’aime » est à la fois simple et impulsif, on a l’impression d’être un bon samaritain en cliquant dessus. On se sent mieux après!
Une distribution virulente
Plein de gens veulent bien faire. En quelques heures et quelques jours, une quantité incroyable de profils Facebook affichent le message. Des blogues en parlent, plus on en parle, plus la tension monte. Plus les méchants deviennent des écœurants. Certains messages publiés sur le Web sont même presque violents.
Pour couronner le tout, un article du journal de Joliette apparaît sur le Web, il « confirme » les événements. Mais il ne confirme que le fait que des jeunes n’ont pas pu entrer, il ne confirme pas la discrimination… Pas grave, ça aide à rendre le message encore plus vrai aux yeux de certains. On veut encore plus leur faire du tort.
Lire l’article
Ça ressemble à ces histoires de jeune fille qui invite 15 amis à son anniversaire sur Faceboook et qui se retrouve avec 21 000 personnes qui acceptent. C’est parfois plus fort qu’on ne le pense les réseaux sociaux. Bref… Vendredi dernier je me suis intéressé au sujet. Sentant qu’on assistait à un dérapage total.
J’invite les gens à m’écrire en privé. Début d’une longue série d’échange dans le but de calmer le jeu et de découvrir le gris dans cette histoire qui a tout d’une bonne légende urbaine.
Des menaces
Pendant ce temps, le téléphone du verger ne dérougit pas. Les propriétaires sont victimes de menaces et d’insultes virulentes. Leur vie devient un véritable enfer. Un beau matin ils sont des cultivateurs de pommes, le lendemain ils sont des méchants qui détestent les enfants handicapés.
Ça dérape tellement, qu’un voisin propriétaire d’une auberge qui publie des noms des commerces du coin sur son site web est lui aussi harcelé et menacé.
On est loin du bouton « j’aime »…
Ce qui s’est passé
Un gros merci à la Société de l’Autisme Région Lanaudière et à l’ l’Office du Tourisme du Grand Joliette pour m’avoir assisté dans ma recherche. Vous allez le voir, comme dans toute légende urbaine, il y a un fond de vérité, mais qui est souvent à mille lieues du message qui devient populaire. Pour faire une histoire courte… ce verger existe, mais la dame ne s’appelle pas Verger!
Le fameux dimanche était (on en a parlé aux nouvelles) une journée record dans tous les vergers du Québec. La folie furieuse. Tout le monde voulait aller aux pommes.
Ce verger est particulier, car il est un des deux seuls dans la région de Lanaudière. Cette région est plus propice pour la culture des petits fruits. Quand vient LA journée ou tout le monde veut aller aux pommes, ce verger est donc littéralement assailli de gens qui ne veulent pas faire une longue route pour aller dans la région de Rougemont ou Oka!
Ce verger est tout petit, ils ont peu de pommes. Contrairement à certains gros vergers plus industriels qui peuvent se permettre que les enfants fassent tomber 5 pommes chaque fois qu’ils en prennent une (je le vis chaque année… Marc-Antoine, arrête de faire tomber des pommes grrrrrrrr). De plus, comme un pommier est fragile, ce verger comme tous les autres n’aime pas que les enfants y grimpent.
C’est donc un petit verger, qui a peu de personnel et qui… les grosses journées doit refuser des gens.
J’ai échangé avec plein de gens qui ont été refusés cette même journée. Ils sont aussi repartis tristes. Mais leur histoire n’avait pas les ingrédients pour enflammer le Web.
De plus, sans entrer dans les détails, les proprios du verger vivent des moments difficiles présentement. Ils n’étaient peut-être pas dans leur meilleure journée.
Le groupe s’est effectivement présenté, a été refusé et est reparti avec la troublante et désagréable impression qu’ils étaient (encore une fois) victimes de discrimination. Mais on n’est qu’au niveau des impressions.
La réalité comme je vous le dis, c’est que c’était la folie, que ce petit verger n’est peut-être pas le mieux équipé pour gérer les grandes affluences… et voilà!
Une simple histoire de « mauvais » service à la clientèle, c’est le plus loin et le plus grave qu’on peut aller dans les accusations.
Une internaute m’a même envoyé une photo, prise à ce même verger, quelques jours après l’incident montrant un autobus. C’est celui d’un groupe de jeunes handicapés qui y ont été, un jour de semaine…
Le seul point positif
Comme je le disais avec les gens de la Société de l’Autisme Région Lanaudière, il y aura au moins eu un point positif à tout cela (je suis un éternel optimiste qui cherche le bon dans tout)… On aura été sensibilisé à cette réalité.
La réalité des jeunes autistes.
Pour les commerçants ou qui conque désire en savoir plus sur cette réalité et cette différence, il y a des outils. La Société de l’Autisme Région Lanaudière se fera un plaisir de vous assister.
Ils ont des infos sur leur site Web et font des rencontres dans les écoles. Des DVD sont aussi disponibles.
On me raconte entre autres cette savoureuse anecdote. Les jeunes autistes aiment être guidés. Aux pommes, si une personne du verger les rencontre avant et leur explique comment tourner la pomme sans tirer dessus. Au moment de cueillir les pommes, ce sont les jeunes autistes qui réprimanderont les parents en leur disant « papa, ce n’est pas comme ça. Ne tire pas sur la pomme, tourne là! ». Pas mal!!! Je ne la savais pas celle-là.
Attention aux conséquences… ■ Dire « j’aime » c’est faire afficher le message sur son mur Facebook ■ Afficher un message sur son mur est donc : publier un message
■ Publier un message portant atteinte à quelqu’un est illégal
■ En publiant un message sur son mur, on est donc responsable de son geste.
Un pensez-y-bien avant de cliquer sur tout message à caractère offensant, attaquant. La loi est claire dans les cas de libelle diffamatoire. On ne peut pas démolir intentionnellement quelqu’un sur la place publique sans potentiellement devoir faire face aux conséquences de son geste. |
Archives du 28 septembre 2010
Concerts immunisants chez les grillons
Concerts immunisants chez les grillons

Quand il est exposé aux stridulations d’autres mâles de son espèce, un grillon renforce ses défenses immunitaires. Car il craint d’être contaminé par ses congénères…
A l’instar des vertébrés, les insectes se protègent contre leurs pathogènes en combinant l’action de composés anti-microbiens et de cellules immunitaires. Longtemps considéré comme simple et figé, ce système immunitaire se révèle ajustable aux risques d’infection et aux conditions environnementales. Nouvelle preuve de sa sophistication: le grillon champêtre du Pacifique (Teleogryllus oceanicus) adapte son immunité à son environnement acoustique et social…
Les scientifiques interprètent la réponse de la défense immunitaire des grillons comme une mesure de prévention. En effet, plus les populations de grillons sont importantes, plus le risque de transmission de parasites et de microbes entre individus est grand, car les contacts sont plus nombreux. Utilisant les stridulations de leurs voisins comme un indice de densité, les grillons ajusteraitent le niveau de leur immunité au risque d’infection.
La mouche parasite Ormia ochracea se sert de différentes espèces de criquets et grillons comme d’un nid douillet, avec garde-manger, pour ses larves. Ce diptère repère ses victimes par leurs chants. Certains grillons ont trouvé une parade : arrêter de chanter. © Creative Commons Attribution-Sha
re Alike 3.0 Unported
Muets mais pas sourds !
Une autre expérience est venue confirmer cet effet chez des mâles… muets. Sur l’île hawaïenne de Kauai se développe une population originale de de Teleogryllus : dans celle-ci, près de 90% des mâles sont incapables de chanter. Les biologistes ont suivi avec beaucoup d’intérêt l’apparition et la sélection rapide de ces mutants suite à l’introduction d’une mouche parasite (Ormia ochracea). Ce diptère repère les grillons grâce à leur chant et pond ses larves sur eux. Pénétrant rapidement dans leur corps, celles-ci les dévorent de l’intérieur.
Protégés par leur mutisme, les mâles ne stridulant pas ont plus de mal à séduire les femelles (toutefois, ils profitent généralement de la présence d’un grillon chanteur qui les attire). Mais ils échappent généralement à la mouche tueuse. S’ils sont muets, ces mâles n’en sont pas pour autant devenus sourds : soumis à la même expérience que les mâles chanteurs, les individus ayant entendu d’autres grillons chanter ont une meilleure immunité que les autres.
C’est une étude vraiment impressionnante pour de si petits insectes qui par génétique peuvent se protéger des maladies quand ils sont nombreux en évaluant le danger par la densité du nombre de chanteur .. d’autres ont pu se protéger d’une mouche parasite seulement en devant muet .. Woww
Protégés par leur mutisme, les mâles ne stridulant pas ont plus de mal à séduire les femelles (toutefois, ils profitent généralement de la présence d’un grillon chanteur qui les attire). Mais ils échappent généralement à la mouche tueuse. S’ils sont muets, ces mâles n’en sont pas pour autant devenus sourds : soumis à la même expérience que les mâles chanteurs, les individus ayant entendu d’autres grillons chanter ont une meilleure immunité que les autres.
C’est une étude vraiment impressionnante pour de si petits insectes qui par génétique peuvent se protéger des maladies quand ils sont nombreux en évaluant le danger par la densité du nombre de chanteur .. d’autres ont pu se protéger d’une mouche parasite seulement en devant muet .. Woww
Nuage
Plus fanée que fanée!
On dit que les fleurs sont éphémères et bien celle-là viens de nous prouver le contraire …
Plus fanée que fanée!

Photo: Science/AAAS
Le fossile d’une fleur vieille de 47 millions d’années a été découvert en Patagonie par des paléontologues argentins.
La mise au jour a été faite en 2008 près du Pichi Leufu, un fleuve situé dans les environs de Bariloche.
Des analyses ont confirmé depuis l’origine et l’âge de la fleur fossilisée de la famille des tournesols (des astéracées).
D’autres travaux pourraient permettre d’établir si elle est originaire de cette région.
En outre, des traces de pollen ont également été découvertes.
Les chercheurs sont surpris de la découverte des restes de cette fleur de quelques centimètres, puisque les végétaux, se désintégrant rapidement, ne laissent aucune trace fossilisée.
Nuage
On a retrouvé des grenouilles que l’on croyait disparues
C’est encourageant que certaines espèces que l’on croyaient disparus ont pu trouver refuge pour revenir montré qu’ils sont encore bien présent Mais il ne faut pas lâcher a protéger les espèces sur la liste rouge
On a retrouvé des grenouilles que l’on croyait disparues

Des scientifiques ont pu observer deux espèces de grenouilles d’Afrique et une salamandre du Mexique que l’on croyait disparues, a annoncé mercredi Conservation International, une organisation œuvrant pour la préservation de la biodiversité.
La découverte a été réalisée par des scientifiques qui inspectent certains des endroits les plus isolés au monde afin de déterminer le sort d’une centaine d’espèces d’amphibiens portées disparues depuis des décennies.
«Ce sont des découvertes fantastiques qui pourraient avoir des implications majeures pour les hommes aussi bien que pour les amphibiens», a commenté Robin Moore, qui organise cette recherche pour l’organisation Conservation International et le groupe spécialisé sur les amphibiens de l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN).
L’une des trois espèces retrouvées est une salamandre (Chiropterotriton mosaueri) qui n’avait plus été observée depuis 1941. Plusieurs spécimens ont été retrouvées sous terre, dans une grotte de l’État d’Hidalgo, au Mexique.
Une autre découverte a été réalisée en Côte d’Ivoire et concerne une petite grenouille marron (Hyperolius nimbae) observée pour la dernière fois en 1967.
La troisième espèce retrouvée est une grenouille brune avec des taches d’un vert vif, presque fluorescentes (Hyperolius sankuruensis), observée en République démocratique du Congo pour la dernière fois il y a 30 ans.
«C’est assez extraordinaire quand on pense au temps qui s’est écoulé depuis que ces animaux ont été observés pour la dernière fois», a souligné M. Moore.
En juillet 2009, l’IUCN a mis en garde contre une extinction de masse des espèces. Parmi les 44.838 espèces menacées recensées par l’IUCN sur sa «liste rouge», 16 928 sont menacées d’extinction, les amphibiens figurant parmi les plus menacés.
http://www.canoe.com
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