Des universités canadiennes enseignent l’étiquette des réseaux sociaux


Tout le monde devrait faire attention a ce qu’ils disent sur internet . Ils y a des graves paroles, des insultes, des gérémiades sans parler des photos compromettante que l’ont met sur les blogs .. facebook ou d’autres .. qui peuvent nuire pour un travail futur ou actuel … Des bibittes qui peuvent ressortir des années après et nous mettre dans l’embarras C’est important de comprendre que beaucoup de personne peuvent vous juger et vous empêcher d’avancer .. juste parce que vos doigts se sont un peu trop déliés
Nuage
 
Des universités canadiennes enseignent l’étiquette des réseaux sociaux
 
Les universités à travers le pays offrent des ateliers, des séminaires  et... (Photo: Archives Reuters)
 
Ciara Byrne, La Presse Canadienne (Toronto)
 
Les universités à travers le pays offrent des ateliers, des séminaires et des guides pratiques pour enseigner à leurs nouveaux étudiants l’étiquette à adopter sur les réseaux sociaux. Car publier des photos «alcoolisées» en ligne pourrait avoir de fâcheuses conséquences pour ces jeunes adultes – et les établissements scolaires préfèrent les en avertir.
 
Jason Nolan, auxiliaire d’enseignement à l’université Ryerson de Toronto, soutient que les étudiants devraient toujours se demander s’ils seraient à l’aise de parler de ce qu’ils ont fait en ligne à leurs petits-enfants dans 50 ans.
 
Parfois, en lisant des commentaires émis sur Internet par certains étudiants, Jason Nolan ne peut s’empêcher de penser qu’ils y resteront en permanence.
 
«Et si jamais ce jeune voulait devenir premier ministre?», se demande-t-il parfois.
Il se souvient notamment d’un message qu’un adolescent avait envoyé à un autre. «Je vais te tuer», avait-il écrit.
 
Voilà exactement le genre de comportement qui préoccupe les universités, qui souhaitent voir leurs étudiants réussir.
 
À l’université Ryerson, on a remis cette année à chaque étudiant une feuille de recommandations. On leur conseille notamment de séparer leur réseau social de leur réseau professionnel en plus de leur faire remarquer que :
 
«l’Internet est éternel» et qu’«une photo que vous y publiez a une durée de vie plus longue que la vôtre».
 
Un autre établissement torontois s’est lancé dans l’enseignement de l’étiquette web: l’université York offre en effet des ateliers pratiques aux étudiants qui souhaitent apprendre comment utiliser les réseaux sociaux pour dénicher des emplois.
 
L’université Carleton d’Ottawa offre un programme similaire, à la demande des membres facultaires, en plus d’offrir des présentations dans les classes.
 
Et du côté d’Halifax, les étudiants de l’université Dalhousie qui accèdent à leur boîte de réception de courriels interne voient un lien vers un article publié sur le portail de l’établissement intitulé «Facebook: ne soyez pas si confiants».
 
«Facebook est tellement omniprésent que je me demande qui ne connaît pas le réseau», dit Dwight Fischer, vice-président adjoint du service des technologies de l’information à Dalhousie.
 
«Mais nous avons beaucoup d’étudiants qui ne sont pas habitués d’avoir un réseau aussi vaste. Il nous faut surtout être très attentifs aux besoins de ceux qui sont loin de la maison.»
 
Les étudiants de Dalhousie ont reçu la consigne d’être «très, très prudents».
 
«S’ils gaffent, cela pourrait nuire à leur réputation.», plaide M. Fischer.
 
Car même si les jeunes ont grandi avec Internet, ils ont encore des choses à apprendre en ce qui concerne la protection des renseignements personnels et la sécurité.
 
«Je ne crois pas que les jeunes sont aussi bien informés sur la technologie qu’ils ne le croient», fait valoir Jason Nolan.
 
L’université de la Colombie-Britannique et l’université Western Ontario offrent aussi des programmes de formation sur les réseaux sociaux.
 

Insectes colorés


Ces insectes qui peuvent vous faire peur .. brillent de toutes leur couleurs dans une nature qui elle-même met ses plus beaux atours …
Nuage
 
Insectes colorés
 

Duo
 
insectes colorés
© Stéphane Picot
 
L’Azuré bleu céleste
 
azuré bleu céleste
© Laurent Virat
 
Duo de punaises arlequin
 
 
punaise arlequin
© Patrick Peralta
 
Chenille à pois
 
chenille
 
© Sylviane Natoli
 
Un libellule charmeuse
 
libellule
 © Stéphane Picot
 
 
L’araignée verte dans sa toile
 
araignée
 
© Daniel Schoulz 
 
 
Le bien nommé papillon citron
 
citron
© Christian Aymé
 
Un téléphore fauve remarquable
 
téléphore
 
© Stéphane Nef
 
Tête à tête avec un agrion
 
yeux d'agrion
© Stéphane Picot
 
La coccinelle jaune
 
coccinelle jaune
© Stéphane Picot
 
Un doryphore équilibriste
 
doryphore
 
 © Jean-Pierre Ripoll
 
 
Les couleurs toniques de l’argus satiné
 
argus satiné
© Daniel Schoulz
 
Fascinante argiope fasciée
 

argiope

 
 
© Abdelaziz Mazouz

 

Le fumeur âgé de deux ans a finalement arrêté la cigarette


 
Vous en souvenez de ce petit garçon qui était un grand fumeur malgré sont jeune âge …
il a arrêter de fumer .. j’espère pour lui, qu’il ne touchera jamais plus à une cigarette de sa
vie … peut-être qu’il ne s’en souviendra même plus quand il sera grand ..
Nuage
 
Le fumeur âgé de deux ans a finalement arrêté la cigarette
 

Le fumeur âgé de deux ans a finalement arrêté la cigarette

 
Photo tirée du site Youtube
Associated Press
Djakarta
 
 
À deux ans, il fumait jusqu’à deux paquets de cigarettes par jour. Après la diffusion
sur Internet d’une vidéo qui avait suscité un vaste scandale, le petit Indonésien
Aldi Rizal a finalement arrêté la cigarette.
 
La vidéo avait été mise en ligne en mai dernier. On y voit le gamin en train de
fumer tranquillement, allumant même sa cigarette avec une autre. Ses parents
avaient affirmé qu’il piquait une colère chaque fois qu’ils essayaient de l’empêcher
de s’en allumer une.
 
Le psychologue Seto Mulyadi, qui a recueilli l’enfant chez lui afin de l’aider à arrêter,
a annoncé vendredi qu’il avait cessé de réclamer des cigarettes. Aldi avait pris cette mauvaise habitude car pratiquement tous les hommes de son village de pêcheurs,
dans la province de Sumatra du Sud, fument.
 
Une fois mis à l’écart de son environnement habituel, et grâce aux activités qui lui
ont été proposées, comme le jeu et le dessin, le bambin n’a plus ressenti le besoin de
fumer, a expliqué le psychologue. Selon des proches, c’est le père d’Aldi qui lui avait
donné sa première cigarette, à 18 mois seulement.
 
 
 
 

Comment être sûr d’acheter écologique


Vouloir faire notre part pour l’environnement est un bon départ mais reste a savoir si nous faisons les bons choix … ce qui n’est pas toujours évidents vue que des compagnies jouent avec les mots pour donner l’impressions qu’ils sont pro vert …
Nuage
 
Comment être sûr d’acheter écologique
 
 
Comment être sûr d'acheter écologique
Photothèque: La Presse
RelaxNews
 
 
Pour éviter de vous faire avoir par les stratégies marketing des fabricants et leurs produits verts qui ne le sont pas réellement, les consommateurs ont divers recours possibles pour vérifier le caractère écologique des produits qu’ils achètent.
 
Les consommateurs sceptiques savent qu’ils ne peuvent pas faire confiance aux entreprises qui pratiquent l’écoblanchiment («greenwashing», en anglais), qui est une sorte de procédé marketing visant à donner à l’opinion publique une image écologique et responsable à son produit. Ce procédé, dénoncé par les organisations écologistes, a rendu de nombreux consommateurs méfiants au sujet de la majorité des produits qui se disent verts, selon une étude publiée par Gibbs and Soell Public Relations le 31 août.
 
Les consommateurs qui ne veulent pas se faire avoir peuvent avoir recours à diverses stratégies pour vérifier qu’ils font des choix de consommations qui sont véritablement durables:
 
Faites des recherches sur le fabricant: chaque année l’entreprise de relations publiques Nikkei BP dresse une «liste verte» qui s’appuie sur la perception du public concernant les marques et leurs efforts environnementaux. L’entreprise qui arrive en tête de la liste pour l’année 2010 est Panasonic, qui a récemment mis en place un système d’éco-points, qui informe les consommateurs des avantages environnementaux de ses produits.

Le site climatecounts.org publie sa propre liste des entreprises les plus écologiques, avec un moteur de recherche par marque, secteur ou type de produit.
 
Déchiffrez et apprenez à comprendre les symboles utilisés: www.recycling-guide.org.uk propose des infos sur certains des symboles les plus courants utilisés au Royaume-Uni et en Europe, qui indiquent si les produits ont été produits de façon durable ou avec des matériaux recyclés.
 
Achetez des produits conformes aux normes écologiques reconnues: choisissez de l’électroménager certifié ‘Energy Star’; ce label est reconnu dans la majorité des pays de la planète comme une norme indiquant les produits verts/économes en énergie. La liste complète des produits Energy Star est disponible à l’adresse suivante (il suffit de suivre le lien régional pour trouver les produits verts disponibles sur votre marché): http://www.energystar.gov/index.cfm?c=partners.intl_implementation
 

Les lumières de la ville la nuit favoriseraient certains cancers


Bien des cancers sont provoqués parce que nous avons voulu changer la nature, et notre corps en subi les conséquences .. Il n’est pas normale que nous soyons autant exposé a la lumière, et la nature a besoin tant qu’a elle de la noirceur pour mieux évoluer Peut-être trouver une nouvelle source de lumière qui permettraient autant de sécurité dans les villes et villages
Nuage
 
Les lumières de la ville la nuit favoriseraient certains cancers
 
Les lumières de la ville la nuit favoriseraient certains cancers
 
Les résultats ont montré que les deux groupes ayant présenté la plus faible évolution des cellules cancéreuses sont celui dont l’exposition au jour est le plus court avec des nuits longues, et celui dont les journées étaient longues mais avec un traitement à la mélatonine.
 
Photo: RelaxNews
RelaxNews

 
 
La suppression de la mélatonine, plus connue sous le nom d’hormone du sommeil, provoquée par les lumières artificielles de la nuit contribuerait au développement de cancers. Selon une étude du Centre de recherche chronobiologique interdisciplinaire de l’Université d’Haifa, en Israël, un lien existerait réellement entre ces lumières et la survenue de cancers.
 
L’étude a été menée sur quatre groupes de souris auxquelles ont été injectées des cellules cancéreuses. Le premier groupe était exposé à une «longue journée» composée de 16 heures de jour et 8 de nuit. La lumière du jour était artificielle durant la journée. Le deuxième groupe observait le même rythme mais était traité avec de la mélatonine. Cette dernière est développée par la glande pinéale située dans le cerveau durant la nuit et contribue largement à l’activité cyclique de l’homme.
 
Le troisième groupe a été quant à lui exposé à des journées courtes, de 8 heures de jour et 16 de nuit. Et le quatrième avait le même rythme mais avec une exposition à la lumière toutes les demi-heures durant la nuit.
 
Les résultats ont montré que les deux groupes ayant présenté la plus faible évolution des cellules cancéreuses sont celui dont l’exposition au jour est le plus court avec des nuits longues, et celui dont les journées étaient longues mais avec un traitement à la mélatonine.
 

À contrario, le groupe avec des nuits entrecoupées de moments de lumière a vu ses cellules progresser de 1,84 centimètre cube en moyenne et ceux dont les journées étaient les plus longues de 5,92 centimètres cube en moyenne. Ces deux groupes sont ceux qui ont le moins développé de mélatonine.
 
Les chercheurs ont mis en évidence que l’exposition aux lumières artificielles augmentent les risques de cancer, à cause d’une baisse de la production de la mélatonine. Elles seraient la résultante d’une «pollution carcinogénique».
 

Truc express : Visiter les endroits populaires


Ça vaut la peine d’essayer .. C’est un fait que quand j’allais au parc avec mon fils, on tournais
souvent a droite … et quand on rentre dans une salle bondée de monde .. on est porter a chercher
un siège vers la droite ..
Nuage

 
Visiter les endroits populaires
 

 
Lorsque vous visitez un endroit achalandé pendant vos vacances, évitez de suivre la foule.
Pour ce faire, n’oubliez pas que la plupart des gens ont tendance à tourner à droite et dans le
sens des aiguilles d’une montre.
 
Dans un parc d’amusement ou une foire extérieure, tournez à gauche dès votre entrée : votre
 périple a de bonnes chances d’être moins achalandé….
 

Dehors, les enfants!


Depuis que je reste dans ce quartier, j’ai fait le même constat .. ou sont les enfants .. car je suis entourée de jeunes familles .. Comme je suis au premier plancher, je peux entendre et voir les gens .. Pourtant je vois les enfants seulement au printemps et a la fin des vacances .. Mes enfants sont grands et petits ils n’ont pas eu besoin d’activités structurées pour jouer des heures entières …mais aujourd’hui, j’interpelle souvent mon plus jeune d’aller au moins promener les chiens ..!!!! Car les jeux sur l’ordinateur ne remplace nullement l,activité physique et pour la génération a venir, il faut les encourager a sortir, courir, jouer en laissant aller leur imagination
Nuage
 
Dehors, les enfants!
 
Dehors, les enfants!
 
Que font-ils, ces enfants? «Ils jouent seuls dans leur cour, sous la supervision un peu trop étroite de leurs parents ou, pire, ils jouent à l’intérieur, regardent la télévision, sont rivés à leur écran d’ordinateur ou à leur iPad», se désole le journaliste de La Presse François Cardinal, auteur d’un essai sur le phénomène.
 
 Ève Dumas
La Presse
 
 
Obésité, trouble du déficit d’attention, diabète, hypertension, anxiété, hyperactivité et autres désordres. Y a-t-il un lien entre tous ces maux dont souffrent de plus en plus nos enfants?
 
François Cardinal répond «oui».
 
 Plusieurs études démontrent qu’ils auraient une cause commune: le fait que les enfants jouent de moins en moins dehors. L’éditorialiste de La Presse s’intéresse à ce mal de société dans son deuxième essai, intitulé Perdus sans la nature.
 
Le mot «nature» doit être compris dans son acception la plus large, comme l’explique le sous-titre
 
«Pourquoi les jeunes ne jouent plus dehors et comment y remédier».
 
L’auteur brosse d’abord le portrait, puis offre des solutions concrètes qui aideront parents, professeurs et décideurs à faire bouger les choses, à modifier des habitudes nuisibles (mais bien souvent inconscientes) et à tenter de renverser une situation qui n’a rien de bon.
 

L’idée de ce livre a commencé à mijoter dans la tête du journaliste lorsqu’il a déménagé dans une banlieue dite familiale.
 
«En arrivant, avec mon fils de 4 ans, j’ai tout de suite acheté des buts de soccer et de hockey, installé un panier de basketball. Mais quand est venu le temps de jouer dans la rue, comme je le faisais enfant à Québec et qu’on passait la journée dehors, j’ai vite réalisé que nous étions seuls. Et pourtant, le quartier est plein d’enfants», raconte le papa.
 
Que font-ils, ces enfants?
 
Ils jouent seuls dans leur cour, sous la supervision un peu trop étroite de leurs parents ou, pire, ils jouent à l’intérieur, regardent la télévision, sont rivés à leur écran d’ordinateur ou à leur iPad.
 
Puis l’auteur est tombé sur une lettre signée par 270 experts de l’enfance et publiée par le Daily Telegraph, dans laquelle on faisait un lien direct entre les problèmes de santé chez les jeunes et le déclin du jeu extérieur et non structuré. C’est devenu le moteur de son enquête. Ses recherches lui ont ensuite fait découvrir un grand nombre d’études sur le sujet.
 
Terrain d’observation
 
Sa vie familiale (en plus de son fils, qui a aujourd’hui 7 ans, François Cardinal a deux belles-filles, de 11 et 14 ans) a tout naturellement été un terrain d’observation et d’expérimentation très fertile. Le journaliste a fait une Lenore Skenazy* de lui-même en menant quelques petites expériences – parfaitement inoffensives – avec son fils.
 
«Lorsqu’on sort du train, on peut emprunter deux chemins pour se rendre à la maison, qui n’est pas loin, raconte-t-il. Un soir, je lui ai dit de choisir son chemin, puis j’ai pris l’autre. Lorsque nous nous sommes rejoints à la maison, mon fils jubilait. Il était tellement fier. J’ai appris qu’il fallait que je mette parfois mon enfant dans des situations un peu difficiles pour lui permettre d’évoluer.»
 
Une autre anecdote:
 
«Avant, j’allais toujours dans un parc avec un module de jeu. Un jour, j’ai décidé d’aller dans un parc où il y a seulement une sculpture de la Deuxième Guerre mondiale, qui n’est même pas accessible. J’ai vu mon enfant se transformer. Il s’est mis à créer tout un scénario. Son imaginaire s’est enflammé.»
 
François Cardinal n’a qu’un seul souhait pour accompagner la sortie de son livre: que celui-ci mène à une prise de conscience.
 
«Nous sommes tous pris dans le tourbillon de la vie. Mais si nous pouvions voir la situation globalement, nous réaliserions que nous enfants ne bougent plus. Ils sont assis dans l’auto pour voyager, assis toute la journée à l’école, assis à table pour souper et pour faire leurs devoirs, assis dans le bain.
 
«Il est temps de se réveiller», lançait en 2007 Jean-Pierre Després, directeur scientifique de la Chaire internationale sur le risque cardiométabolique de l’Université Laval.
 
«Il est totalement contraire à l’éthique de garder nos enfants prisonniers d’un mode de vie aussi sédentaire», déclarait-il, en parlant des écoles.
 
«Qualifiant l’environnement scolaire de nos enfants de «toxique», il ajoute qu’il est «intolérable» que cela se déroule dans notre «société civilisée»», rapporte François Cardinal dans son livre.
 
Et dire qu’on demande en plus aux enfants d’avoir un souci plus grand pour la santé de la planète, rappelle celui qui est également chroniqueur en environnement à l’émission C’est bien meilleur le matin, à la Première Chaîne de Radio-Canada.
 
 «Peut-être faudrait-il d’abord qu’ils sachent de quoi elle est faite, cette planète!» lance-t-il.
 
__________________________
 
*La journaliste américaine, auteure du livre et du blogue Free-Range Kids, s’était fait traiter de «pire mère en Amérique» pour avoir laissé son fils de 9 ans prendre le métro seul.
 
Perdus sans la nature, de François Cardinal, est publié aux éditions Québec Amérique, 201 pages.
 

Une prof québécoise fait fureur au Royaume-Uni


Je trouve important de souligner la réussite de certains professeurs .. car déjà qu’enseigner n’est pas toujours facile mais en plus avoir le don de transmettre la connaissances a d’autres est un bel exploit .. Car être professeur n’est pas donné a tout le monde et quand on la personne a le feu sacré .. alors tout est possible En tout cas j’aurais aimer avoir un professeur pour mes cours d’anglais
Nuage
 
Une prof québécoise fait fureur au Royaume-Uni
 
Une prof québécoise fait fureur au Royaume-Uni
 
À Londres, Danielle Dion-Jones insuffle l’amour du français à ses élèves avec tant de succès qu’elle est finaliste pour le prix du meilleur enseignant de langue seconde au pays.
 
Photo: Mali Ilsle Paquin, collaboration spéciale
 Mali Ilse Paquin, collaboration spéciale
La Presse
 
 
(Londres) Une Québécoise «pure laine» fait sa marque dans le milieu scolaire britannique. Danielle Dion-Jones insuffle l’amour du français à ses élèves avec tant de succès qu’elle est finaliste pour le prix du meilleur enseignant de langue seconde au pays. La clé de sa réussite : les jeux de rôles dans la classe. La Presse l’a rencontrée à Twickenham, une banlieue cossue et coquette de Londres.
 
«Bonjour madame!» Des fillettes en robe jaune et des garçons en chemisettes s’assoient devant Danielle Dion-Jones et récitent une comptine. «Assieds-toi, comme il faut!» chantent-elles en agitant l’index.
 
Mais les enfants de deuxième année à l’école Saint James gigotent d’impatience. Qui jouera la petite chenille aujourd’hui? C’est finalement la petite Lili Askham qui coiffe le bonnet rouge du personnage. Elle fait semblant d’interrompre la classe et nomme en français les fruits qu’elle aimerait manger. Des dessins de fraises, de poires et de pommes lui sont donnés.
 
«Très bien! lance l’institutrice. Que devrait-il se passer à la prochaine leçon?»
 
Les élèves agitent la main à s’en déboîter l’épaule.
 

«Nous pourrions faire une discothèque dans la classe», dit un garçon aux yeux bridés.
 
Sa proposition remporte le vote à main levée.
 
Après le cours, Danielle Dion-Jones s’interroge sur la musique qu’elle devrait apporter à cette «disco».
 
«J’ai de la musique d’accordéon. Je pense que ça les amuserait», dit la blonde, les yeux brillants.
 
Récompense
 
L’air de rien, la grande femme de 49 ans mène une petite révolution à l’école Saint James depuis 2007.
 
La Québécoise enseigne le français grâce à une approche théâtrale. En d’autres mots, les élèves jouent des rôles, apprennent la langue en « faisant semblant ». Ils mettent en scène leur contexte d’apprentissage.
 
Sa méthode fait fureur. Danielle Dion-Jones est même finaliste pour le prix du meilleur enseignant de langue seconde au Royaume-Uni. Seulement trois autres candidats ont été retenus. Le lauréat sera annoncé au Parlement en novembre.
 
«L’enthousiasme des élèves de Danielle pour le français est vraiment remarquable. Leur accent est aussi très charmant», explique Denise Cripps, juge et directrice du commanditaire du prix, le fournisseur scolaire Scholastic.
 
En effet, les écoliers semblent adorer leurs leçons avec «Madame Dion-Jones».
 
«C’est vraiment amusant et ça nous permet de nous concentrer», dit Lili Askham, qui jouait la chenille.
 
«Je puise dans l’imaginaire des enfants pour qu’ils s’amusent à apprendre, explique Danielle. Je vais chercher leurs tripes. On développe l’histoire et des personnages, comme la petite chenille, au fur et à mesure. Ça devient leur création. Ils en sont fiers.»
 
Caillou et La guerre des tuques
 
Elle popularise une technique d’enseignement développée par une Anglaise dans les années 60 : Dorothy Heathcote. Un de ses disciples, Gary Boulton, a pris Danielle sous son aile en 1985. Elle était alors étudiante à la maîtrise à l’Université de Durham, dans le Nord de l’Angleterre.
 
La native de Sillery serait probablement revenue au Québec pour enseigner si elle n’était pas tombée dans l’oeil d’un étudiant au doctorat à la même université. Confirmant l’adage «Qui prend mari prend pays», Danielle vit toujours en Angleterre avec Graeme et leurs trois filles adolescentes.
 
Cependant, son lien avec le Québec reste fort. Les écoliers de Saint James sont familiers avec le fleurdelisé.
 
Cette année, elle compte présenter le personnage de Caillou aux enfants de la maternelle et les livres de jeunesse québécois de Gilles Tibo et Dominique Demers aux plus grands. Le classique La guerre des tuques fait aussi partie des surprises qu’elle réserve à ses élèves.
 
«C’est simplement une question de partager ma culture. J’en suis fière», affirme Danielle Dion-Jones.