Les ours noirs sont affamés


Les ours suivent leur instinct, peut-on les accusé ? Mais il est clair que toute intrusion pres des bois est un risque dans ces temps difficiles pour la bête qui ne cherche qu’a se nourrir en vue de leur hibernation Près des habitations il est clair que tout odeur inspire les ours a venir voir de plus près … Nous avons donc une responsabilité avec nos ordures, nos BBQ bref toute bouffe a l,extérieur
Nuage
Les ours noirs sont affamés
 
Les ours noirs sont affamés
 
Au 15 septembre, les agents de la faune avaient déjà effectué plus de 1638 interventions au Québec. Certaines captures sont déplacées et libérées dans la forêt.
 
Photo ministère des Ressources naturelles et de la Faune
  Frédéric Denoncourt

Le Soleil
 
 
(Québec) Les ours noirs ont faim. Et ils sont de plus en plus nombreux à s’approcher de résidences en quête de nourriture. Hier à Charlesbourg, un autre ours qui s’était aventuré près d’une maison a dû être immobilisé par des agents de la faune. Une scène qui risque de se reproduire souvent d’ici les premiers gels.
 
La semaine dernière à L’Ancienne-Lorette, c’est une mère ourse et ses petits qui avaient été surpris en train de manger des pommes dans un verger.
 

Ce n’est pas par choix que l’ours s’approche des humains, explique Éric Santerre, relationniste au ministère des Ressources naturelles et de la Faune.
 
«Quand il ne trouve pas ce qu’il cherche en forêt, il commence à sortir de sa zone forestière.»
 
 
Le temps exécrable en juin et juillet a considérablement affecté la croissance des petits fruits, dont l’ours se nourrit principalement.
 
 «En ce moment, les ours doivent manger beaucoup pour accumuler des graisses. Ils cherchent de la nourriture 20 heures sur 24», continue Éric Santerre.
 
La surpopulation n’est pas en cause, poursuit l’agent de protection de la faune, Benoit Fortin.
 
«La population d’ours noirs est stable autour de 60 000 bêtes au Québec.»
 
Forte hausse des interventions
 
Au 15 septembre, les agents de la faune avaient déjà effectué plus de 1638 interventions au Québec, soit près de 400 de plus que l’an dernier. Sur 501 ours neutralisés cette année, 276 ont été immobilisés et relocalisés et 225 abattus.
 
«Parfois nous ne faisons que donner des conseils. Si l’ours est trop près des maisons ou belliqueux, on doit parfois l’abattre», poursuit M. Fortin.
 
La grande majorité des interventions des agents de la faune sont menées dans quatre régions : Laurentides-Lanaudière, Capitale-Nationale, Saguenay, Lac-Saint-Jean et Mauricie. Dans Laurentides-Lanaudière, le nombre d’interventions a littéralement explosé, passant de 85 à 368 en un an. Dans la région de Québec, les agents ont posé 317 actions cette année, contre 177 l’an passé. Dans 26 cas, il a fallu abattre l’animal.
 
«Les animaux en zone urbaine ne sont pas nécessairement plus agressifs, mais ils sont plus téméraires», précise M. Santerre.
 
Attaques mortelles très rares
 
Il est très rare que les ours s’en prennent aux humains, tient à rappeler M. Fortin, surtout en zone urbaine. La fin tragique qu’a connue Alexandrina Gavriloaia-Bunduc, cette montréalaise de 46 ans mordue mortellement par un ours en forêt la semaine dernière, demeure un cas d’exception. Depuis 30 ans, ce n’était que la sixième personne à être tuée par un ours. Dans presque tous les cas, la personne se trouvait sur le territoire de l’ours.
 
 «La seule attaque mortelle près des grands centres a eu lieu à Valcartier en 2000, alors qu’une athlète avait été tuée dans un sentier», rappelle M. Santerre.
 
Depuis le début de l’année, 13 personnes ont tout de même rapporté s’être fait poursuivre par un ours. Une seule a été blessée.
 
 «Dans la plupart des cas, l’ours charge pour faire fuir l’intrus, puis il s’arrête, sans attaquer», dit M. Fortin.
 
En 2008, 11 cas de poursuite avaient été enregistrés, dont un seul avec blessures.
 
Les ours en ont encore pour quelques semaines à chercher à prendre du poids. Afin de les tenir loin, il est conseillé d’éliminer toute source de nourriture aux abords de votre maison et d’entreposer les ordures hors de leur portée.
 
«Le plus important est d’éliminer toutes les odeurs de nourriture. Jusqu’à la fin octobre, ils vont être présents. On a hâte qu’ils aillent se coucher, mais ils ne sont pas prêts», conclut M. Santerre.
 

5 réponses à “Les ours noirs sont affamés

  1. OUFFFFF!!!!!!!!!! Ils n’y sont pour RIEN dans le changement climatiques ces pauvres ours!! Bon je ne jette la pierre à personne là! Il y a des mesures de base tellement simples à suivre. Ventre affamé n’a pas d’oreille!!!!!!!

  2. Comme dit si bien Lucie ventre affamé n’a point d’oreilles, mais il ne pourrait pas les nourrir en fôret pour qu’ils ne s’approchent pas des habitations,?

  3. je suis d’accord avec toi ghis .. car capturer des ours qui s’approchent trop des habitations et les remettreen foret ca n’enlevera pas leur faim et ils savent ou ils pourraient trouver quelque chose

  4. Tu le dit très bien dans ton comentaire ci-haut, c’est leur besoin de vivre À nous de prendre des précautions et ne pas provoquer notre destruction.Mais le hasard parfois est cruelle et triste. Merci pour ton billet.

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