Obésité chez l’enfant: un phénomène en explosion

Oui je sais encore une fois le sujet de l’obésité .. on assume notre poids .. il n’est pas question ici de ressembler au étiquettes des modèles trop minces … mais une question de santé et nos jeunes sont visés … car leur activité étant trop sédentaire sans parler des produits qu’on vend sur le marché qui n,est pas toujours idéal pour le corps ..Avant on voyait des jeunes et des adultes avec une charge de poids de temps en temps maintenant c,est beaucoup plus fréquent voir dramatique mon ex mari pesait plus de 400 livres quand je l’ai connu et je n’ai jamais eu de problème avc son poids, il était souple et plus fort que la majorité des hommes,  mais il a du se faire opéré pour ne pas avoir de problème plus grave et pour lui c’est génétique…. Alors mes enfants ont conscience que bouger est important .. sans pour autant en faire une maladie Nuage   Obésité chez l’enfant: un phénomène en explosion     «Une étude parue en 2005 dans le New England Journal of Medecine disait que les jeunes d’aujourd’hui seront probablement la première génération à avoir une espérance de vie plus courte que les précédentes» – Natalie Almeras, membre du groupe interdisciplinaire de recherche sur l’obésité de l’Université Laval   Photothèque Le Soleil   Frédéric Denoncourt Le Soleil     (Québec) Nos enfants sont de plus en plus gros. Alors qu’il y a 25 ans un enfant obèse était pratiquement une curiosité scientifique, de nos jours, on en voit de plus en plus. Au Québec, 25 % des jeunes de 2 à 17 ans sont en surpoids.   Voilà ce que révèlent les derniers chiffres disponibles parus dans l’Étude sur la santé des collectivités canadiennes en 2004.   «Et on peut être sûr que ça n’a pas diminué», dit Natalie Almeras, membre du groupe interdisciplinaire de recherche sur l’obésité de l’Université Laval.   «Ce qui est préoccupant, c’est que les choses ont changé très rapidement. L’Étude comparait la situation actuelle avec les données de 1979 où on ne voyait pas de problème d’obésité. Ça a donné un grand choc.»     Les résultats de l’étude montrent que les problèmes de poids sévères frappent dès la petite enfance. En 2004, 6 % des enfants de deux à cinq ans étaient obèses. Pour ce qui est des 6 à 11 ans, ce taux était de 8 %. En 1979, 3 % des adolescents de 12 à 17 ans étaient obèses. En 2004 ce chiffre avait triplé pour atteindre 9 %, soit près de 1 sur 10. Au Québec un jeune sur quatre a un surplus de poids ou est obèse. Identifiée comme le principal problème de santé publique dans les années à venir, l’obésité est en voie de faire connaître à nos sociétés un spectaculaire recul qu’elles n’auront pas vu venir.   «Une étude parue en 2005 dans le New England Journal of Medecine disait que les jeunes d’aujourd’hui seront probablement la première génération à avoir une espérance de vie plus courte que les précédentes», continue Mme.Almeras.   Les jeunes obèses sont sujets à des problèmes de santé graves comme le diabète de type 2. Des autopsies pratiquées sur des adolescents décédés dans des accidents ont montré que certains souffraient d’accumulation de plaques sur la paroi des artères, phénomène qu’on ne soupçonnait pas, enchaîne Mme Almeras.   «Les jeu­nes obèses sont aussi plus sujets à avoir des problèmes d’estime de soi. Ils ont plus de chances de subir de la discrimination à l’école et d’avoir des difficultés scolaires.»   Facteurs sociaux   Pour Mme Almeras, une série de facteurs sociaux sont à mettre en cause. Les mauvaises habitudes de vie, l’organisation de nos villes, etc. sont autant de facteurs qui contribuent au surpoids. En 1979, les enfants passaient 10 heures devant un écran de télé. En 2004, ce chiffre avait doublé. Mais les enfants ne sont pas les grands responsables des avancées technologiques qui séduisent beaucoup, et qui nous éloignent des terrains de soccer et des patinoires.   «Les enfants d’aujourd’hui ne sont pas plus fainéants, mais ils sont stimulés par tellement de loisirs passifs.»   L’obésité chez les jeunes est un phénomène mondial qui touche aussi les pays méditérranéens. Un enfant de cinq ans obèse a cinq fois plus de chances de l’être à l’âge adulte. De graves conséquences sur la santé des jeunes adultes commencent à se faire sentir.   «On voit des hommes de 35 ans ou 40 avec des infarctus. C’était un phénomène tout à fait isolé il y a 15 ans. Aujourd’hui, c’est pratiquement le quotidien de nos cardiologues. Toute la société doit s’y mettre. Il y a beaucoup d’éducation à faire, il faut des campagnes et des actions concrètes. On ne peut pas laisser notre société s’en aller comme ça.»   http://www.cyberpresse.ca